La Nuit des étoiles

Vendredi 3 août 2018 de 18 à 21 h au C.D.S.T à Saint-Pierre

Une semaine après l’éclipse totale de Lune, les « Nuits des étoiles » donnent rendez-vous ce weekend aux amateurs d’astronomie qui pourront profiter particulièrement de Mars, au plus près de la Terre ces jours-ci. Parfois présentée comme « la petite sœur de la Terre », la planète rouge ne sera qu’à 57,6 millions de kilomètres de nous, sachant que la distance maximale entre les deux est de 400 millions de kilomètres. Ce n’était pas arrivé depuis 15 ans.
Le CDSA (Centre de Documentation Spécialisé en Astronomie, avec le CDST (centre de Découverte des Sciences de la Terre) et en partenariat avec le Carbet des Sciences vous invitent à la « Nuit des étoiles 2018 » le vendredi 3 août au CDST à Saint-Pierre (Martinique) de 18h à 21h.

Programme

Présentation du ciel visible en Martinique: Constellations et planètes.

Planétarium

Mini conférence:  » La planète Mars en opposition ».

Observation du ciel à l’oeil nu et aux instruments.

En août on pourra encore contempler les 4 belles planètes; Vénus, Mars, Jupiter et Saturne le soir après avoir admiré le coucher de Soleil dans la mer des caraîbes.

Les 12 et 13 août le Soleil passera au zénith de l’ile de la Martinique. Il sera à l’aplomb de nos têtes à 12h09.

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Les Nuits des étoiles sont une manifestation astronomique estivale gratuite destinée au grand public, organisée en France et dans plusieurs pays d’Europe et d’Afrique.

Elles sont organisées chaque année par les associations françaises Association française d’astronomie (AFA), Planète Sciences (ex-ANSTJ), et certaines années, la Société astronomique de France (SAF). Elles se tiennent pendant trois jours (du vendredi au dimanche), généralement début août, à une date proche du maximum de l’essaim d’étoiles filantes des Perséides.

Très médiatisée, cette manifestation est traditionnellement relayée sur le terrain par de nombreux clubs d’astronomes amateurs qui proposent plusieurs centaines (entre 300 et 500 selon les années) de sites d’animation gratuite pour le grand public. Leurs coordonnées sont diffusées sur Internet via le site de l’Association française d’astronomie à partir duquel on peut aussi s’inscrire pour proposer soi-même une manifestation locale.

Historique
L’évènement national Nuit des étoiles a été créé en 1991, sous son premier intitulé de Nuit des étoiles filantes, à l’initiative d’Éric Piednoël, Jacques-Olivier Baruch, Patrick Roth, Olivier Las Vergnas, Alain Cirou, Hubert Reeves, Daniel Kunth (astronome à l’Institut d’Astrophysique de Paris, alors au ministère de la Recherche) et Jean-Pierre Verdet en associant la chaine de télévision France 2 à une opération porte ouverte intitulée Nuit nationale d’observation des étoiles filantes qui pré-existait. Celle-ci avait été mise en place dans une trentaine de clubs d’astronomie dès 1987 pilotée par Eric Piednoel, Patrick Roth et Olivier Las Vergnas au nom de l’association nationale sciences, techniques jeunesse, devenue depuis Planète Sciences.
La Nuit des étoiles filantes garda en 1992 et 1993 son premier intitulé, pour prendre ensuite son nom « définitif » de Nuit(s) des étoiles, d’abord au singulier, puis au pluriel, puisque l’évènement a été étendu à 3 nuits d’observation consécutives à partir de l’édition de l’an 2000.

Dès la seconde édition, en plus d’être un succès télévisuel, la manifestation se confirme un énorme succès de participation sur le terrain : une centaine de nouveaux clubs rejoignent les 85 premiers sites, 60 000 personnes se déplacent sur le terrain et l’émission télévisée atteint un audimat de 32 % de part de marché entre 22 h 07 et 00 h 40 (soit 3,8 millions de téléspectateurs) puis 47 % jusqu’à 2 h 30 du matin6.

Chaque année, la date est choisie pour correspondre à la meilleure période d’observation estivale pour le plus large public. Il s’agit en général d’une période où l’on peut observer de nombreuses étoiles filantes des Perséides, tout en étant peu gêné par la lumière réfléchie par la Lune. Néanmoins, en 1994, l’émission fut avancée de près d’un mois, à la mi-juillet, pour suivre le début des impacts de la comète Shoemaker-Levy avec Jupiter. En 1997, Buzz Aldrin était invité sur le plateau de la 7e édition. La 9e édition fut particulière, car l’éclipse totale du 11 aout 1999 « tombait » en parfaite concordance avec la date traditionnelle de l’émission (programmée la veille). C’était aussi, comme pour toute éclipse de soleil, une période de nouvelle lune, donc favorable à la bonne observation des étoiles filantes.

France 2 arrête sa participation en 2003 pour des raisons financières et le départ de Pierre-Henri Arnstam de son poste de directeur des opérations exceptionnelles de la chaîne. Le succès de la manifestation se poursuit néanmoins : l’inventaire du paysage astronomique français (1994 et 2004), financé par le ministère de la recherche, montre l’effet Nuit des étoiles : sur cette décennie, la plupart des clubs d’astronomie ont augmenté de 30 % de leurs activités grand public et on est passé de 1,5 million à 2,5 millions de personnes qui font au moins une activité astronomique par an.

En raison du quarantième anniversaire du premier pas sur la Lune lors de la mission Apollo 11 ces manifestations sont avancées, en 2009, aux 24, 25 et 26 juillet.

Plusieurs manifestations originales ont été mises à l’honneur et reprises chaque année depuis 2010 : lancement de l’opération du plus haut poste d’observation de Paris (le 56e étage de la tour Montparnasse), marathon scientifique du 20e festival de Fleurance et ses douze heures non-stop de conférences et débats avec les chercheurs.

Les changements de dates d’une année à l’autre s’expliquent par le fait que les organisateurs cherchent le meilleur compromis entre la visibilité des étoiles filantes de l’essaim des Perséides (maximum de fréquence d’observation aux alentours de la période du 9 au 14 aout) et des autres astres, il faut donc en particulier éviter les périodes de pleine lune qui gênerait la vision des étoiles faibles et de la voie lactée. Comme chaque fois que cela est possible, c’est le fin croissant qui précède le premier quartier qui est privilégié.

Source Wikipedia