Vendredi 31 octobre à 18h30 ex école de Debriand à FDF
Par Maxime Jean-Baptiste, Audrey Jean-Baptiste | Avec Melrick Diomar, Yannick Cébret, Nicole Diomar | 16 juillet 2025 en salle | 1h 17min | Drame
Synopsis
Tout public
Melrick a 13 ans. Il passe ses vacances d’été chez sa grand-mère Nicole à Cayenne, en Guyane et apprend à jouer du tambour. Mais sa présence fait soudain resurgir le spectre de son oncle, ancien tambouyé tué dans des conditions tragiques. Confronté au deuil qui hante toute la communauté, Melrick cherche sa propre voie vers le pardon.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Romain Lefebvre
L’économie modeste et la durée ramassée de Kouté vwa ne sont pas sans rapport avec l’impression de justesse qu’il dégage. Premier long métrage, il ne cherche pas pour autant à en imposer.
Culturopoing.com par Alexandre Lebrac
Hymne à la paix et au pardon, Kouté vwa s’impose comme la déclaration d’amour enflammée d’un cinéaste à sa famille mais également à la Guyane dont il donne à voir la beauté tout en distillant un message, humaniste mais sans naïveté, d’amour universel.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
La tragédie abordée par l’intime d’une famille meurtrie et endeuillée fait en creux le portrait intérieur et sensible d’une Guyane blessée, en proie à la violence, à la douleur et aux traumatismes, qui aspire à l’apaisement et à la douceur d’une consolation.
Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Avec “Kouté Vwa”, Maxime Jean-Baptiste réalise un beau premier long métrage d’une justesse et d’un minimalisme épuré, régi par une force contestataire discrète mais ô combien incarnée.
Libération par Sandra Onana
A Cayenne, le cinéaste met en scène ses proches, dix ans après la mort tragique d’un des leurs. Et signe un envoûtant récit de transmission, sur les pas d’un adolescent entre deux cultures.
Ouest France par La Rédaction
Un beau film sur le deuil et la difficulté à faire triompher l’esprit de sagesse sur la quête de vengeance.
Paris Match par Yannick Vely
La forme du docu-fiction désoriente un peu, mais elle permet à Maxime Jean-Baptiste de mettre en scène une magnifique séquence nocturne où Yannick semble chercher le souvenir de son pote dans la nuit noire.
Positif par Yannick Lemarié
Une œuvre touchante qui vise juste.
So Film par Sébastian Morin
La volonté de ne pas stigmatiser la communauté, de montrer la Guyane comme rarement représentée transperce.
Abus de Ciné par Océane Cachat
Mais au-delà de la violence et de l’histoire coloniale, il y a d’abord des personnes et c’est la réussite de ce film : nous montrer (enfin) la Guyane au travers de ses habitants et de leur quotidien.
L’Obs par Guillaume Loison
Non seulement le film capte avec doigté la sanctification du jeune homme, mi-fantôme shakespearien, mi-icône religieuse, par un maillage de récits et d’images fortes, mais il dépeint sans pathos la lancinante tragédie du petit peuple guyanais, confiné sur cette terre lointaine entre jungle et mer.
