Lundi 17 novembre à 14h | Mardi 18 novembre 19h à Madiana
Par Hong Sang-Soo Avec Seong-guk Ha, Yoon So-yi, Hae-hyo Kwon
Titre original Geu jayeoni nege mworago hani | 29 octobre 2025 en salle | 1h 48min | Drame
Synopsis
Tout public
Donghwa, un jeune poète de Séoul, conduit sa petite amie Junhee chez ses parents, aux alentours d’Icheon. Émerveillé par la beauté de leur maison nichée dans un jardin vallonné, il y rencontre son père qui l’invite à rester. Au cours d’une journée et d’une nuit, il fait la connaissance de toute la famille et la nature de chacun se révèle.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Mathilde Grasset
Nouvel opus d’une filmographie sérielle, où finissent par s’entremêler les situations et les personnages, Ce que cette nature te dit refuse l’aigreur ou l’abandon et accorde à son jeune personnage, en guise de profession de foi aussi humble qu’obstinée, un peu d’équivocité dans l’épaisseur nocturne.
Critikat.com par Marin Gérard
C’est sans doute dans l’ambiguïté finale que se niche la singulière beauté de ce curieux nouveau chapitre.
L’Humanité par La Rédaction
La nature, Hong la filme sans effets, sinon quelques panoramiques et dézooms qui viennent, çà et là, dévoiler une colline ou les branches d’un arbre, ou le flash d’un téléphone pendant une magnifique balade nocturne. Elle est l’endroit en commun où les uns et les autres peuvent nourrir l’espoir de se retrouver face à eux-mêmes et s’y voir en poètes, ratés ou peut-être, mais néanmoins en poètes.
L’Obs par Guillaume Loison
Il n’est pas nécessaire d’attendre ce basculement pour succomber au charme du film, plein de petits mystères et de mini-échappées aussi incongrues que drolatiques qui piquent la curiosité du spectateur dès l’ouverture.
Le Monde par H. Au.
Le poète est-il doué ? Nous ne le saurons jamais, et c’est l’une des beautés du film, d’une formidable vitalité, tour à tour émouvante, comique et cruelle.
Le Point par David Doucet
Tout respire la fragilité et l’improvisation. Et derrière ce tableau du quotidien se dévoile un film d’une limpidité acérée sur la lutte de classes et l’hypocrisie du jeu social.
Les Fiches du Cinéma par Florent Boutet
Hong Sangsoo parvient, une fois de plus, et en utilisant les signes qu’il affectionne, à créer une œuvre passionnante, qui doit tout au cinéma.
Les Inrockuptibles par Robin Vaz
Une étude de mœurs typiquement hongienne, rehaussée d’un regard ironique sur les rapports de classe entre les protagonistes.
Libération par Elisabeth Franck-Dumas
A sa manière fluide et piquante, le cinéaste coréen narre la rencontre entre un jeune poète et les parents de sa petite amie dans une maison de campagne proche de Séoul.
Ouest France par Thierry Chèze
Une étude de mœurs passionnante tant la « proie » s’y révèle tout sauf docile et dominée par une tension sourde qui ne se dément jamais.
Première par Nicolas Moreno
Comportements minables, alcool triste, repas en plan séquence, nous sommes bien dans un film de Hong Sang-soo. En revanche, la colère qui pointe chez le jeune homme constitue ce qu’il y a de plus imprévisible et génial : bien que légitime, elle n’en demeure pas moins ingrate pour les beaux-parents qui rencontrent le garçon.
