— Par Jean-Marie Nol —
Le délitement de la société antillaise trouve aujourd’hui son explication dans un phénomène insidieux et profondément enraciné : le vide existentiel qui s’installe de manière progressive en France hexagonale . Près de 80 ans après la départementalisation, la Guadeloupe et la Martinique traversent une mutation sociale majeure découlant de la transformation disruptive de de société française , marquée par une crise du sens, une montée des addictions, une violence accrue et un exil massif des jeunes générations. Ce constat alarmant n’est pas un simple phénomène conjoncturel, mais le résultat d’une évolution lente et complexe, où se mêlent modernité, individualisation et effritement des liens sociaux.
La départementalisation, promulguée en 1946, a marqué un tournant dans l’histoire des Antilles françaises. Elle a amorcé une transformation profonde de la société, rompant en partie avec les structures coloniales d’antan et intégrant progressivement ces territoires dans le modèle républicain français. Pendant les Trente Glorieuses, l’élévation du niveau de vie, la mise en place de l’État providence et l’essor du salariat ont contribué à réduire les inégalités qui, au XIXe siècle, étaient extrêmement marquées.

Il serait plus que temps que la diaspora s’inscrive dans une trajectoire de développement économique et financier des pays Guadeloupe et Martinique !
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
Face à un monde qui mute à toute vitesse, les Antilles semblent accuser du retard à l’allumage face à la nécessité de s’adapter au changement de paradigme !
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol , économiste —
Il est plus que temps de cesser de rêver à atteindre l’autosuffisance alimentaire du fait du changement climatique !
— Par Jean-Marie Nol —
Pourquoi vouloir analyser uniquement le phénomène de l’exil des jeunes sur le plan politique et sociologique est une erreur ?
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— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
Les Antilles françaises traversent une période économique critique sans que nos élus ne prennent la mesure de l’urgence de la situation . Entre collectivités locales asphyxiées et ménages Martiniquais voire guadeloupéens submergés par l’endettement, la situation devient de plus en plus intenable. Alors que l’État impose de nouvelles restrictions budgétaires aux collectivités, les familles font face à une hausse vertigineuse du surendettement et des incidents bancaires. En Martinique , l’année 2025 s’annonce comme un tournant alarmant, révélateur d’une fragilité économique croissante. En effet, les
— Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
—Par Jean-Marie Nol —
— Par Jean-Marie Nol —
— par Jean-Marie Nol —
Un nouvel ordre économique mondial est en train de se façonner, bouleversant les équilibres établis et redistribuant les cartes de la puissance entre les nations. Les anciennes dynamiques, construites autour de l’Europe, des États-Unis et de certaines régions stratégiques, cèdent progressivement la place à de nouveaux centres de gravité économique. Au cœur de ces transformations, la région de la Caraïbe, autrefois perçue comme un carrefour géopolitique et économique stratégique par l’Europe et maintenant par les Etats Unis , glisse inexorablement vers un déclassement profond. Ce phénomène, loin d’être isolé, reflète une tendance globale marquée par le recul de l’Europe et la montée en puissance de l’Indo-Pacifique et de l’Amérique du Nord notamment des Etats Unis. Et pour cause, le chiffre à retenir est 26% et c’est le poids du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis dans l’économie mondiale. Un indicateur – 29.720 milliards de dollars de PIB en 2024- , qui suffit à montrer, à lui seul, toute la puissance américaine. En comparaison, la zone euro fait pâle figure avec 15% du PIB mondial. L’Europe, qui représentait encore un cinquième du PIB mondial, voit son influence économique et politique s’effriter.
— Par Jean-Marie Nol —