Le rôle de Gérard de Catalogne dans l’introduction des idées fascistes en Haïti… par Virginie Belony(*)
Source : haitianhistoryblog.com
Note contextuelle
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
En raison de sa rigueur conceptuelle et analytique adossée à des références documentaires de premier plan, je recommande hautement cet article de Virginie Belony. L’historienne Virginie Belony a soutenu avec succès en septembre 2022, à l’Université de Montréal, une originale thèse de doctorat en histoire intitulée « Tout [n]était pas si négatif que ça » : les mémoires contestées du duvaliérisme au sein de la diaspora haïtienne de Montréal, 1964-2014 ». Aujourd’hui Virginie Belony est professeure adjointe au Département d’histoire de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal. À l’instar de sa thèse de doctorat, le présent article de Virginie Belony est incontournable et fort éclairant sur plusieurs registres. D’une part, depuis la défaite du nazillon Jean-Claude Duvalier en 1986, la société haïtienne n’a toujours pas entrepris sa déduvaliérisation et, d’autre part, l’analyse approfondie de la pensée duvaliérienne vue de l’intérieur, dans l’enclos de son dispositif narratif, n’a pas encore fait l’objet de travaux spécifique de recherche universitaire.


Funambulisme
— Par Fortenel Thélusma(*) —
Solstice d’hiver

Rudy Rabathaly ancien rédacteur en chef du quotidien France-Antilles, ne lâche pas la plume. Il continu à regarder le pays en laissant tomber l’information et la langue qui communique : le discontinu.
Pas si joyeux Noël !
— Par Max Manigat —
— Par Michel Lercoulois —
Depuis 2012, le poète antillais Monchoachi élabore, avec le cycle Lemistè, une œuvre poétique polyphonique qui fait résonner dans la langue française, qu’il s’approprie, malaxe, détourne et subvertit, les singularités de la langue créole et d’une identité caraïbéenne complexe aux racines à la fois américaines, africaines et européennes… « Streitti » constitue le 4ème recueil du cycle Lemistè, initié en 2012 avec « Liber América » et poursuivi en 2015 avec « Partition noire et bleue » (recueil par lequel j’ai découvert Monchoachi et que j’ai présenté sur CL) et en 2021 avec « Fugue vs fug ». D’une très grande richesse sémantique, car puisant à toutes les langues de l’espace caraïbéen, la poésie de Monchoachi est exigeante et ardue, et chacun des recueils, tous remarquables par la complexité et la minutie de leur composition, où tout est soigneusement pensé et pesé sans pour autant freiner la spontanéité de parole, exige plusieurs relectures. Néanmoins, par rapport aux précédents recueils, « Streitti » semble étonnamment accessible pour un lecteur européen. La langue est fluide et coule presque de source, comme une eau au flot bien moins tumultueux que les remous de « Partition » et de « Fugue », qui pouvaient effrayer un lecteur non averti.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
La complainte du sapin de Noël
Nota bene : Le poète n’analyse pas, n’explique rien. Ses poèmes sont des contes que chacun peut déchiffrer à sa guise. À l’instar du photographe ou du peintre, le poète prend des instantanés et s’efforce de décrire ce qu’il a observé avec son propre vocabulaire. Bien que le poète raconte ce qu’il voit, qu’il ne juge pas, son regard est sélectif et il ne cache pas ses états d’âme. S’il est « voyant », comme dit Rimbaud, il ne faut pas l’entendre au sens où il verrait plus clair que les autres, mais simplement qu’il faut le laisser libre de voir, parfois, autrement. Michel Herland.
Chido rivé
Samuel Beckett et Gérard Astor
The Center for Fiction est la seule organisation littéraire à but non lucratif aux États-Unis entièrement dédiée à célébrer la fiction. Situé à Downtown Brooklyn, à New York, ce centre est un véritable point de rencontre pour les passionnés de littérature, qu’ils soient lecteurs ou écrivains. Depuis son ouverture en 2019, The Center for Fiction a créé un espace unique pour la communauté littéraire de New York, tout en s’étendant à un public mondial grâce à son site web.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l