« Cancion sin nombre », un film de Melina León

13 juillet 2020 à 19h 30. V.O. Madiana

De Melina León
Avec Pamela Mendoza, Tommy Párraga, Lucio A. Rojas
Nationalités Péruvien, Espagnol, Américain

/ 1h 37min / Drame

Synopsis :

Pérou, au plus fort de la crise politique des années 1980. Georgina attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. Mais après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé. Déterminée à retrouver sa fille, elle sollicite l’aide du journaliste Pedro Campos qui accepte de mener l’enquête.

La presse en parle :

Les Fiches du Cinéma par Paul Fabreuil
Dès le début, on se frotte les yeux : est-on en train de voir un très grand film ? Oui. Dans un noir et blanc splendide, tout en nuances de gris, un film d’une grande beauté et d’une grande subtilité, sur un sujet grave : le trafic de bébés. Sublime !

aVoir-aLire.com par Fanny Vaury
Un premier film sophistiqué, âpre, à la narration prenante.

BIBA par Pascal Jaubert
Un drame social péruvien poignant et réussi, à l’esthétique léchée portée par un noir et blanc somptueux.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Il y a une simplicité dans ce film qui le rend fondamental.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans un sobre noir et blanc, sur fond de conflit armé entre les groupements maoïstes du Sentier Lumineux, les socialistes du mouvement révolutionnaire Tupac Amaru et les forces militaires du gouvernement péruvien, la réalisatrice péruvienne Melina León met en scène un drame réel.

La Croix par Céline Rouden
Formée à New York, Melina Léon a cherché son inspiration formelle en Europe, lorgnant du côté de Bela Tarr ou du Russe d’Andreï Zvyagintsev. Un parti pris esthétique qui n’empêche pas la force de cette histoire de se déployer et de nous toucher.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Dans un sobre noir et blanc, sur fond de conflit armé entre les groupements maoïstes du Sentier Lumineux, les socialistes du mouvement révolutionnaire Tupac Amaru et les forces militaires du gouvernement péruvien, la réalisatrice péruvienne Melina León met en scène un drame réel.

Le Figaro par Olivier Delcroix
D’une grande beauté, le premier film de Melina Leon s’attaque à la question du trafic d’enfants au Pérou.

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Un récit parfois doloriste, mais dont le ­désespoir touche droit au cœur.

Le Monde par Clarisse Fabre
Dans sa douce noirceur, Cancion sin nombre s’attache aux marginaux, aux populations quechua dépossédées de leurs droits, « invisibilisées », pour leur restituer une place, comme un dessinateur crayonnerait des personnages.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Presque pas de suspense, mais une fable à résonance universelle, soulignée par une musique magnifique.

L’Humanité par Vincent Ostria
Le travail graphique et épuré sur le noir et blanc de ce premier film de Melina Leon marque tout autant que son sujet dramatique.

Libération par Sandra Onana
C’est finalement sur le terrain de l’enquête que la cinéaste trouve à désaffecter ce registre trop strictement dolent, et fait preuve de la plus éblouissante maîtrise.

Marie Claire par Eléna Pougin
Intrigant.

Sud Ouest par Sophie Avon
Ce film péruvien s’apprête à vous entrer dans la tête pour n’en plus sortir.

Télérama par Melina León
Un film politique singulier, au noir et blanc mélancolique, qui évoque la fragilité de deux opprimés dans le Pérou déchiré des années 1980.

Critikat.com par Hugo Mattias
Dans sa simplicité et son refus du pathos, Canción sin nombre s’approche finalement davantage de la fable que du film-dossier ou du mélo démonstratif.

Le Parisien par La Rédaction
Un film sur un drame historique – le Pérou a subi, comme l’Argentine ou le Chili pendant les dictatures, des vols de bébés -, dans lequel on se plonge lentement, mais qui prend aux tripes.

Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
La dialectique que le film instaure entre des plans larges sublimes, où les corps des personnages se perdent dans l’immensité, et des cadrages serrés sur les visages et leur douleur donne à ce premier film une puissance formelle rare.

Première par Thierry Cheze
Loin de ces films à sujet dont leurs auteurs oublient de faire du cinéma, une œuvre envoûtante et déroutante.

Cahiers du Cinéma par Nicolas Azalbert
On sent trop que Melina Léon s’est appliquée à remplir un cahier des charges implicite et pourtant si influent pour parvenir à faire son premier film. Pour le suivant, on lui suggérera, nous, de s’exprimer en son nom.