Arrêtons de faire des histoires avec l’histoire respectons et écrivons l’histoire d’aujourd’hui avec un grand « H » pour demain

— Par Christian Dachir —

Les statues de personnages qui ont fait malgré tout l’histoire en bien ou en mal, font tout de même partie de notre histoire à tous… La culture, le savoir et l’instruction donnent le pouvoir, la liberté et l’indépendance… Cela évite d’être manipuler et d’être l’instrument des autres!

La destruction systématique sans aucune perspective de construction ne conduit à rien… Le fond du mécontentement, je le partage totalement, mais la forme, je la rejette complètement.

En effet, ces actes non réfléchis, montrent bien et très bien, le manque de connaissances et de réflexion…

Une statue est une œuvre artistique d’une valeur de 180 000 euros à 230 000 euros, donc une perte garantie… C’est le travail d’artistes, donc le non respect de ces derniers… C’est gommer l’histoire, donc refus de la voir en face…

C’est agir exactement comme le colon, donc effacer l’histoire… Par contre, il faut utiliser cette histoire pour nous, il faut la retourner à notre avantage, en faisant évoluer la révolte de nos ancêtres, respecter leurs mémoires en avançant avec notre siècle et non pas refaire l’histoire…

La solution pourrait être de créer un parc paysager payant, où les statues seraient placées avec des plaques explicatives de leur vie vis à vis de nos ancêtres, et utiliser les recettes aux profits des artistes.

Mettre des statues de martiniquais et caribéens illustres , ainsi que celles de femmes et d’hommes non martiniquais ayant oeuvrés positivement pour la Martinique, à Fort-de-France et dans les communes. Par exemple, Gaston Monerville, ancien maire de la ville de Saint-Céré en France, et vingt-cinq ans après sa mort, il est honoré en érigeant une statue et en nommant des rues à son nom.

Une erreur de jugement…

Maintenant, il faut avoir une magnifique statue du nègre marron à Fort-de-France et dans les communes. Il faut fêter le 22 mai 1848 au même titre que le 8 mai 1945, le 14 juillet 1789, le 18 juin 1940, le 11 novembre 1918. Le fanion aux quatre serpents, ne doit plus se retrouver à la vision de tout un chacun, ni aller briser l’outil de travail d’investisseurs et d’ouvriers qui gagnent leur vie honnêtement. Cela n’est pas productif, c’est une perturbation gratuite. Il aurait été plus judicieux d’installer une banderole explicative du fameux fanion aux quatre serpents. Le hangar à bananes de Jean Michel Hayot, où le feu a été mis, là encore, l’outil de travail est détruit. Une erreur de jugement… Et pour finir, les actes aux niveaux des magasins du groupe GBH , là encore des erreurs de jugements, qui peuvent coûter lourdement à ceux et celles qui customisent le drapeau rouge,vert, noir de l’OJAM. La révolte de l’empoisonnement par la molécule chlordéconne du peuple martiniquais et de la pollution de pédon vient uniquement de l’état Français. Par conséquent, au lieu de perturber la vie des citoyens, il faut simplement et durement se révolter aux niveaux des représentations de l’état , car l’unique coupable est l’état Français ; ne perdons pas cela de vue. Ne tombons pas dans la division de notre société dont le tissu social est constitué de quatre cellules : la cellule nègre, la cellule indienne, la cellule béké, la cellule mulâtre, qui est la résultante des trois. Puis, vient se greffer deux autres cellules, la cellule chinoise et la cellule libanaise. Voilà le tissu social de la Martinique.

Un empoisonnement en France hexagonale de cette ampleur aurait été réglé autrement, sans perte de temps.

L’endormissement des cerveaux martiniquais avec les fameux plans chlordéconne est en place… Le plan final est de faire disparaître le peuple martiniquais pour le remplacer par une population est, en marche !!!

Peuple martiniquais, avançons ensemble, montrons l’unité contre un système néo-colonial.