« Le Sang et la boue », un documentaire de Jean-Gabriel Leynaud

Sortie nationale : 27 août 2025 (en salle dès le 26 août)

Présentation

Dans Le Sang et la boue, Jean-Gabriel Leynaud nous plonge au cœur de Numbi, un village reculé du Sud-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo. Cette bourgade, autrefois paisible, est aujourd’hui ravagée par la pauvreté, les conflits armés et l’avidité mondiale autour d’un minerai aussi discret qu’indispensable : le coltan, essentiel à la fabrication de nos téléphones et ordinateurs.

Synopsis

À Numbi, des hommes, des femmes, parfois des enfants, creusent à mains nues dans la boue, dans l’espoir d’extraire quelques grammes de coltan. Munis de simples pelles, ils s’enfoncent dans les profondeurs d’un sol devenu à la fois promesse de richesse et malédiction. Autour d’eux, une économie informelle s’est installée, gouvernée par les groupes armés, les trafiquants, les forces de l’ordre corrompues – un système brutal, invisible, qui alimente le confort numérique des pays du Nord tout en détruisant les vies locales.

Le film donne la parole à plusieurs figures de ce drame silencieux : Ujumbe, jeune père de famille creuseur, un négociant, une prostituée, un policier… Tous sont pris dans l’engrenage d’un néocolonialisme économique contemporain, où les rapports de force hérités du passé refont surface sous des formes nouvelles.

Un documentaire engagé et bouleversant

À la frontière entre témoignage humain et enquête politique, Jean-Gabriel Leynaud filme avec une caméra proche, immersive, sans sensationnalisme. Il donne chair et voix aux oubliés de la mondialisation, dénonçant une chaîne de production high-tech fondée sur l’exploitation des plus vulnérables.

Ce documentaire est une leçon de géopolitique concrète autant qu’un cri humaniste, dévoilant ce que nos écrans dissimulent : des vies ensevelies dans la boue, des rêves broyés au nom du progrès.

Voir ce film

  • Pour comprendre l’envers du décor de nos technologies quotidiennes.

  • Pour découvrir des histoires humaines poignantes, incarnées et singulières.

  • Pour réfléchir aux conséquences globales de notre consommation locale.

  • Pour soutenir un cinéma documentaire de terrain, courageux et essentiel.