— Par Malika —
***** COMMUNIQUÉ *****
Yékrik …Yékrak ! Yémistikrik…Yémistikrak ! Est-ce que la cour dort ? Non, la cour ne dort pas.
Tel est ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires. La publication mensuelle Yékri prend une pause pour mieux revenir. La communauté créée sur Facebook reste à votre disposition, c’est votre tribune https://www.facebook.com/groups/465709367105316/ car chacun d’entre vous à quelque chose à conter.
Son objectif est toujours le même, provenant de la newsletter Elokans dont elle se veut l’héritière, à savoir « représenter une effervescence kréyol en diffusant des informations socio-culturelles liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien. ».
La parole est à vous !
Créolement vôtre


Centre Administratif de la Ville des Trois-Ilets
D’Iran, il nous arrive films et livres, pour parler d’un pays en mutations et souffrances. Maryam Madjidi, jeune femme iranienne exilée, obtint avec Marx et la poupée le prix Goncourt du premier roman, en 2017. Le récit est très proche de la vie de son auteur, qui conduit de l’enfance vécue à Téhéran à l’exil parisien, puis aux séjours adultes dans différents pays, Chine, Turquie, Inde. Un court texte en prologue raconte comment son oncle emprisonné a gravé pour elle, sur une pierre, à l’aide d’une aiguille, le prénom Maryam. La narratrice dit qu’elle aimerait avoir un sac d’histoires à offrir, car « de l’enfance, il reste aussi le goût des histoires, des contes qu’on vous raconte, ou que vous racontez pour tromper la solitude », et c’est précisément ce que fait l’auteur Maryam Madjidi : entrecouper son récit de contes traditionnels. Et l’Iran natal est bien là, qu’on ne peut oublier, dans la révolution islamique, dans l’investissement politique de parents communistes — un engagement responsable de l’exil en France. Seront évoqués un oncle emprisonné, un jeune voisin mystérieusement disparu, et les exactions, les humiliations et les tortures.
Chaque année, à la date du 20 mars, est célébrée la Journée internationale de la Francophonie.