Séances V.O. Madiana à partir du 7 janvier 2019 – 19h 30-

Diamantino, de Gabriel Abrantes, Daniel Schmidt

La saveur des Ramen, de Eric Khoo

Basquiat, un adolescent à New York, de Sara Driver

L’Empire de la Perfection, de Julien Faraut

Monika, de Ingmar Bergman

Leave No Trace, de Debra Granik

Voir les dates prévisionnelles ci-desous:

 

Diamantino

Lundi 7  et jeudi 10 janvier 2019 à 19h 30

 

 

De Gabriel Abrantes, Daniel Schmidt
Avec Carloto Cotta, Cleo Tavares, Anabela Moreira
Genre Comédie
Nationalités Portugais, Français, Brésilien

Synopsis :
Magnifique, candide et attachant, Diamantino est l’icône planétaire du football, un héros flamboyant touché par la grâce. Quand soudain, en pleine Coupe du Monde, son génie s’envole dans les vapeurs roses de ses visions magiques, sa carrière est stoppée net. Problème : il ne connaît rien d’autre.
La star déchue, devenue objet de risée nationale, découvre alors le monde – les autres. Le voilà embarqué dans maintes péripéties qui mutent en odyssée : conspiration familiale (ses deux soeurs n’en veulent qu’à sa fortune), manipulations génétiques
délirantes, crise des réfugiés, complotisme de l’extrême-droite… Et, au beau milieu de cette tragédie, où son chat semble être son dernier supporter, pourtant, surgit l’Amour. Le vrai. C’était écrit.

La presse en parle :

Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
Taillé dans le maelström du monde contemporain, « Diamantino » est un pur film pop, c’est-à-dire une oeuvre dont la sophistication est mise au service de la préhension du réel pour tous.

Transfuge par Antoine Du Jeu
« Diamantino » accomplit l’idéal de la pop : nous ramener à un paradis perdu où tout irait bien dans le meilleur des mondes possibles.

20 Minutes par Caroline Vié
Vous aimez le foot ? Diamantino est (peut-être) fait pour vous. Vous détestez le foot ? Diamantino vous le fera (sans doute) aimer.

Cahiers du Cinéma par Stéphane du Mesnildot
On peut voir Diamantino comme une série B d’auteur folle, une inquiétante satire politique et une parodie fauchée, extrêmement drôle, de film de science-fiction.

Culturopoing.com par Xanaé Bove
Un cocktail détonnant et vitaminé qui rend ivre de joie.

L’Ecran Fantastique par Ava Cahen
« Diamantino » appartient à cette nouvelle vague de films qui osent marier humour, science-fiction et fantaisie et revisiter les mythes fondateurs (Frankenstein, l’hybridité, la monstruosité, la peur de l’étranger) avec audace et talent. Amateurs de curiosités, ce film est pour vous.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Le résultat est surréaliste, tendance pop et queer. Le grand public peut rester hermétique à la sophistication kitsch, mais il est difficile de ne pas s’attacher à ce héros tragicomique au regard ébaubi et à la bonté quasi christique (formidable Carloto Cotta).

Le Nouvel Observateur par Nicolas Schaller
Attention, objet filmique complètement barré ! On ne sait pas ce que fument le Portugais Gabriel Abrantes et l’Américain Daniel Schmidt, mais c’est de la bonne.

Les Fiches du Cinéma par Corentin Lê
En prenant pour ancrage de leur satire transgenre le simulacre d’une star de football sur la pente descendante, Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt sont parvenus à cristaliser toutes les absurdités, vomitives comme réjouissantes, du zeitgeist environnant.

 

La saveur des Ramen

Mardi 8, dimanche 13 et mardi 15 janvier 2019 à 19h 30

 

De Eric Khoo
Avec Takumi Saitoh, Jeanette Aw Ee-Ping, Mark Lee (III)
Genre Drame
Nationalités Japonais, Singapourien, Français

Synopsis :

Masato, jeune chef de Ramen au Japon, a toujours rêvé de partir à Singapour pour retrouver le goût des plats que lui cuisinait sa mère quand il était enfant. Alors qu’il entreprend le voyage culinaire d’une vie, il découvre des secrets familiaux profondément enfouis. Trouvera-t-il la recette pour réconcilier les souvenirs du passé ?

La presse en parle :

 Ouest France par Gilles Kerdreux
(…) un très joli film sur l’héritage, la résilience de la guerre, les secrets de famille mais aussi le goût comme vecteur essentiel de la mémoire.

Télé Loisirs par Gwénola Trouillard
Dans « La Saveur des Ramen » d’Eric Khoo, la cuisine c’est la vie ! Et ce plat de nouilles japonais traditionnel devient la recette, sinon du bonheur, du moins de la réconciliation avec le passé. Joyau de délicatesse qui met les papilles en émoi, ce film s’attache au pas de Masato, interprété par Takumi Saito, célèbre acteur et chanteur pop japonais.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce film tendre met le spectateur en appétit et ça tombe bien, car c’est ce que le réalisateur singapourien avait souhaité.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
De loin, La Saveur des ramen ressemble à un voyage culinaire exotique. Le film d’Éric Khoo, d’ailleurs, figurait au Kulinarisches Kino, la section Cinéma culinaire du festival du film de Berlin. Et c’est vrai qu’il met l’eau à la bouche, avec ses gourmets ramen, plat japonais de pâtes dans un bouillon de poisson ou de viande, importé de Chine au début du XXe siècle.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Une leçon de vie et de cuisine, un peu trop sucrée mais qui ne manque pas de saveur.

Le Dauphiné Libéré par La Rédaction
Masato, jeune chef de Ramen au Japon, a toujours rêvé de partir à Singapour pour retrouver le goût des plats que lui cuisinait sa mère quand il était enfant. Alors qu’il entreprend le voyage culinaire d’une vie, il découvre des secrets familiaux profondément enfouis. On aime.

Le Figaro par La Rédaction
Avec La Saveur des Ramen, Khoo a voulu faire un film résolument optimiste. Il y réussit notamment grâce à son acteur principal, Takumi Saito, lui-même fils de chef cuisinier.

 

L’Empire de la Perfection

Mercredi 09  janvier 2019 à 19h30

 

De Julien Faraut
Avec John McEnroe, Yvan Lendl, Mathieu Amalric
Genre Documentaire
Nationalité Français
Synopsis :

Le cinéma ment, pas le sport… Au début des années 80, le tennisman John McEnroe est copié dans toutes les écoles, étudié sous toutes les coutures, filmé sous tous les angles. Roland Garros 84 : il a tutoyé la perfection, et pourtant…

La presse en parle :

Cahiers du Cinéma par Stéphane Delorme
Cette fascinante étude de caractère nous fait entrer dans l’esprit du génie : à savoir une sublimation incompréhensible de contradictions.

Critikat.com par Thomas Choury
Le film garde une étonnante limpidité, digressant avec aisance le long de sa forme spiralée partie de John McEnroe pour revenir vers lui en ayant, entre temps, décomposé les mouvements, diffracté le temps et exploré la psyché.

Culturopoing.com par Xanaé Bove
Plus encore qu’un film sur les courts de tennis, le brillant documentaire de Julien Faraut est un cours magistral de cinéma.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Exhumant des images oubliées, Julien Faraut réalise un film prodigieux sur la science fulgurante et le comportement erratique de ce tennisman d’exception.

La Septième Obsession par Thomas Aïdan
Le film est donc un petit traité amoureux et galvanisant, nerveux et tendu, sur un artiste méticuleux au possible, qui considère le sport comme un art, comme un endroit centripète et victorieux de son plaisir intime.

La Voix du Nord par Christophe Caron
La phrase en exergue – « Le cinéma ment, pas le sport » (Jean-Luc Godard) – met en alerte sur un documentaire qui irait bien au-delà du tennis. C’est le cas. 

 

   

Basquiat, un adolescent à New York

Vendredi 11, lundi 14  janvier 2019 à 19h30

 

De Sara Driver
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Américain

Synopsis :

Basquiat, un adolescent à New York éclaire la courte vie du peintre culte Jean-Michel Basquiat au sein de la ville de New York de 1978 à 1981 et explore tout ce qui, dans cette métropole, à travers ses rencontres et les mouvements politiques, sociaux et culturels, l’a nourri et inspiré.

La presse en parle:

Le Figaro par La Rédaction
Portrait d’un adolescent très ambitieux, le film de Sara Driver montre l’ascension de l’artiste au coeur de la scène punk. A voir.

Le Parisien par La Rédaction
Passionnant et euphorisant.

Le Point par Valérie Marin La Meslée
Plus on avance, plus le film est réussi, inventif, rythmé, sortant de sa petite gangue un peu sage pour vibrer du talent créatif de l’époque et de l’extraordinaire singularité d’un génie.

L’Express par Antoine Le Fur
À la fois anticonformiste et décalé, le doc rend un bel hommage à celui qui fut considéré comme l’un des plus grands peintres du XXe siècle.

L’Humanité par Dominique Widemann
D’un film renaît la jeunesse de Jean-Michel Basquiat dans les rues de New York, où l’un des plus grands artistes de sa génération se met à l’œuvre.

Libération par Marcos Uzal
Mais la vitalité qui se dégage de ce montage va au-delà du simple documentaire biographique. A travers la figure du jeune peintre, le film compose surtout le portrait foisonnant d’un quartier de New York au moment de sa plus grande effervescence […].

 

 

Un mythe cinématographique:

Monika

Mercredi 16 janvier 2019 à 19h30

 

De Ingmar Bergman
Avec Harriet Andersson, Lars Ekborg, John Harryson–
Genre Comédie dramatique
Nationalité Suédois

Synopsis :

Harry, garçon livreur, et Monika, ouvrière dans un magasin d’alimentation, font connaissance dans un bar et vont au cinéma, voir un film intitulé Rêve de femmes. En rentrant dans son appartement misérable, Monika rêve d’évasion et affronte son père alcoolique. Elle part se réfugier chez Harry, mais celui-ci craignant l’arrivée de sa tante préfère passer la nuit avec Monika dans le canot à moteur de son père. Le lendemain Harry arrive encore une fois en retard à son travail et subit les reproches habituels de son patron. Il décide de s’enfuir avec Monika loin de Stockholm. Sur l’île d’Ornö (en), les deux amants mènent une vie sauvage et idyllique. Mais la fin de l’été et le manque d’argent les contraignent à reprendre le chemin de la ville.

Monika est enceinte, Harry l’épouse, mais la tristesse de la vie quotidienne brise l’équilibre du jeune couple. Monika trompe Harry qui, ne supportant pas l’infidélité de son épouse, décide d’élever seul son enfant.

La presse en parle :

Télérama par Samuel Douhaire

Bergman capte le souffle du vent, les scintillements de l’eau comme autant de signes du bonheur fragile des adolescents. Et fait irradier le talent naissant de Harriet Andersson, dont le jeu à l’instinct et l’érotisme en liberté anticipent de quatre ans l’explosion de la bombe Brigitte Bardot dans Et Dieu créa la femme.

Arts par Jean-Luc Godard

« Boudé autrefois lors de sa sortie sur les boulevards, Monika est le film le plus original du plus original des cinéastes ».

Les Cahiers du cinéma (?) par Jean-Luc Godard :

« Un film d’Ingmar Bergman, c’est, si l’on veut, un vingt-quatrième de seconde qui se métamorphose et s’étire pendant une heure et demie. C’est le monde entre deux battements de paupières, la tristesse entre deux battements de cœur, la joie de vivre entre deux battements de mains. »

Ou encore : « Il faut avoir vu « Monika » rien que pour ces extraordinaires minutes où Harriett Andersson, avant de recoucher avec un type qu’elle avait plaqué, regarde fixement la caméra, ses yeux rieurs embués de désarroi, prenant le spectateur à témoin du mépris qu’elle a d’elle-même d’opter involontairement pour l’enfer contre le ciel. C’est le plan le plus triste de l’histoire du cinéma. »

L’Œil sur l’Écran  
Ingmar Bergman a tourné Monika avec très peu de moyens alors qu’il traversait une période délicate (qui l’avait contraint à tourner des films publicitaires). L’histoire, adaptée d’un roman de Per Anders Fogelström, est très simple mais ce qui rend le film si remarquable est la façon dont Bergman l’aborde en privilégiant les personnages sur le récit. Sa caméra nous place au milieu d’eux, elle semble vouloir nous placer en troisième personnage comme en témoigne le long et célèbre regard-caméra. Avec le recul, il est étonnant de voir à quel point le film est précurseur de la Nouvelle Vague. Il est si en avance que les « jeunes turcs » des Cahiers du cinéma ne le remarqueront pas tout de suite : Rohmer et Godard ne le verront sous cet angle qu’en 1958, lors d’une rediffusion à la Cinémathèque. Il faut dire qu’à sa sortie ses aspects érotiques avaient pris le dessus et occulté tout le reste (érotisme qui ne saute plus vraiment aux yeux aujourd’hui mais bien réel en 1953). C’est Godard qui pointera sa valeur subversive sur le plan moral, avec une remise en cause du schéma traditionnel de la famille, et le déclarera comme étant une source d’inspiration pour le « jeune cinéma moderne ». Monika a ainsi acquis le statut de mythe…
http://films.blog.lemonde.fr/2018/03/01/monika/

 

Leave no trace

Vendredi 25 janvier 2019 à 19h30

 

De Debra Granik
Avec Thomasin McKenzie, Ben Foster, Jeff Kober
Genre Drame
Nationalité Américain
Synopsis :

Tom a 15 ans. Elle habite clandestinement avec son père dans la forêt qui borde Portland, Oregon. Limitant au maximum leurs contacts avec le monde moderne, ils forment une famille atypique et fusionnelle.
Expulsés soudainement de leur refuge, les deux solitaires se voient offrir un toit, une scolarité et un travail. Alors que son père éprouve des difficultés à s’adapter, Tom découvre avec curiosité cette nouvelle vie.
Le temps est-il venu pour elle de choisir entre l’amour filial et ce monde qui l’appelle ?

La presse en parle :

Positif par Emmanuel Raspiengeas
La discrétion et la retenue de la mise en scène et de l’écriture y sont un gage d’exigence et le moyen d’une étude subtile de l’essence de l’homo americanus.Voici par Daniel Blois
Un duo d’acteurs remarquables.

20 Minutes par Caroline Vié
La cinéaste offre un rôle superbe à Ben Foster et révèle la jeune actrice Thomasin McKenzie.

aVoir-aLire.com par Gérard Crespo
Cet attachant portrait de relation père/fille dans un cadre original de « survival documentaire » confirme le talent d’une réalisatrice indépendante inspirée.

Bande à part par Olivier Pélisson
Dans le paysage du septième art états-unien, cette femme, réalisatrice, continue de poser les pierres d’un travail de curiosité, d’altruisme, et de véritable conteuse de son pays, de son vaste territoire, et de ses hommes.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Simple, sincère et d’une grande humanité.