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Le jardin des sculptures, entretiens d’artistes : BRUCE

— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —

Série d’entretiens avec les créateurs des œuvres du jardin des sculptures de la Fondation Clément. Conversation avec le martiniquais BRUCE en octobre 2019, au téléphone.

Matilde dos Santos : BRUCE en cinq dates. Quels sont pour vous les événements et/ou rencontres qui ont le plus impacté votre destinée ou vos productions?

BRUCE : Il faudrait demander cela à ma sœur. Elle tient le compte des choses… Il y a tant d’évènements dans une vie, vous savez, et pour les dates je suis très mauvais. Mais il y a quand même un dernier évènement dont on peut parler. Nous avons acheté en famille ce domaine, le château de Bénéhard, dans la Sarthe, où je vis en permanence maintenant depuis 2015. Et nous y travaillons en famille, ma sœur s’occupe de la partie commerciale et comptable, mon fils des vignobles et moi de l’art. On pourrait dire que je restaure et décore le château, à ma manière : je refais les poignées de portes, des armoires, des fenêtres, des lustres, des candélabres…j’y pose mes œuvres aussi, tout en respectant le château, car c’est une œuvre d’art à lui tout seul, avec sa sensibilité propre.

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Sciences sociales : nouveautés du 14 février 2021

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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L’actu des Planches!

L’hommage vibrant de Damon Albarn au génie musical de l’Afrique

Les sons et la danse l’emportent dans le « Vol du boli », présenté au Théâtre du Châtelet, à Paris.

Les indépendants de la culture organisent leurs Etats généraux

Cent cinquante délégués de lieux ou d’événements culturels se sont retrouvés à Lyon pour se réinventer après la pandémie.

« Le Vol du Boli », un spectacle hybride entre théâtre, musique, ombre et lumière sur les planches du Châtelet

Sur la scène du théâtre du Châtelet à Paris pendant trois jours, l’opéra « Le Vol du Boli » déterre un évènement historique oublié : le vol d’un fétiche animiste africain par l’écrivain Michel Leiris dans les années 1930.

« L’Empereur des boulevards » : une pièce pétillante sur Georges Feydeau, l’homme derrière le vaudevilliste

Après « Edmond », sur Rostand, c’est Georges Feydeau qui a les honneurs d’un biopic théâtral très enlevé, à son image.

Avec « Hauts plateaux », Mathurin Bolze offre une nouvelle voltige au cirque contemporain

La compagnie de cirque contemporain MPTA part en tournée en France avec ce nouveau spectacle qui promet beaucoup de poésie et de féerie sur des thématiques parfois délicates. 

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L’auteure-compositrice-interprète SENAYA porte-parole de la 19è édition du Mois Créole à Montréal

« Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète » : du 3 au 30 octobre 2020 :

Le KEPKAA est fier d’annoncer que la très populaire chanteuse SENAYA, décrite par les critiques et ses fans comme «une bête de scène à la voix chaude, mélodieuse et authentique», a accepté d’être la porte-parole de la 19e édition du «Mois du créole à Montréal» qui se tiendra du 3 au 30 octobre 2020 sous le thème : «Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète / Le créole n’a qu’une race, c’est la liberté».

Montréalaise d’origine sénégalo-guadeloupéenne, SENAYA est aussi auteure, compositrice-interprète et productrice. Là où il y a du groove et de l’énergie, il y a SENAYA. Sa musique, baptisée «SOÛLKREÔL», part du blues aux rythmes de l’Afrique et des Caraïbes en passant par le jazz, le soul, le funk, le folk et le negro spiritual.

Le «Mois du créole» a déclaré SENAYA «est un grand évènement multiculturel et multidisciplinaire du répertoire culturel mondial, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’accepte le rôle de porte-parole».

Pour bien situer cette grande fête, il convient de rappeler que le «Mois du créole» est un évènement qui a pris naissance à Montréal sous la bannière de KEPKAA le 5 octobre 2002.

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« Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète »

19e édition du «Mois du créole à Montréal» du 3 au 30 octobre 2020

Montréal, Québec, le 27 aout 2020 – Le KEPKAA est fier d’annoncer que la très populaire chanteuse SENAYA, décrite par les critiques et ses fans comme «une bête de scène à la voix chaude, mélodieuse et authentique», a accepté d’être la porte-parole de la 19e édition du «Mois du créole à Montréal» qui se tiendra du 3 au 30 octobre 2020 sous le thème : «Lang kreyòl gen yon sèl ras, li rele libète / Le créole n’a qu’une race, c’est la liberté».

Montréalaise d’origine sénégalo-guadeloupéenne, SENAYA est aussi auteure, compositrice-interprète et productrice. Là où il y a du groove et de l’énergie, il y a SENAYA. Sa musique, baptisée «SOÛLKREÔL», part du blues aux rythmes de l’Afrique et des Caraïbes en passant par le jazz, le soul, le funk, le folk et le negro spiritual.

Le «Mois du créole» a déclaré SENAYA «est un grand évènement multiculturel et multidisciplinaire du répertoire culturel mondial, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’accepte le rôle de porte-parole».

Pour bien situer cette grande fête, il convient de rappeler que le «Mois du créole» est un évènement qui a pris naissance à Montréal sous la bannière de KEPKAA le 5 octobre 2002.

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Des plumes antillaises pour 4 métalivres

Avec quatre nouveautés pour la Rentrée Littéraire 2020, les éditions Idem proposent aux lecteurs quatre métalivres, c’est-à-dire des livres qui parlent d’autres livres, soit d’idéologie marxiste (avec Antonio Gramsci, ouvrage collectif où se retrouvent des contributions de Philippe Pierre-Charles, Danielle Marceline, pour ne citer que les plus connus chez nous), soit des canons de la littérature créole et du conte (avec l’essai et le roman de Jean-Georges Chali, dans le même livre), soit une introduction à la philosophie de Nietzsche à travers son livre Le Gai Savoir (par Edmond Mondésir : Ombres et lumières de la pensée moderne/ Vérité et illusions du Gai Savoir), et enfin l’ouvrage coordonné par Suzanne Dracius, où elle convie amie (Isabella Donaldo-Eustache) et poètes (Max Ponte, Giovanni Dotoli, universitaire à la Sorbonne et Bari) à raconter le drame vécu du confinement en Italie, premier pays d’Europe à avoir été touché par la pandémie, avec un clin d’œil aux auteurs de la Renaissance italienne : Dante, Pétrarque et Boccace.

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Obsèques de Gisèle Halimi à Paris au son de « Bella Ciao » et de « l’Hymne des femmes »

Paris – Les obsèques de l’avocate et figure féministe Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet à l’âge de 93 ans, ont été célébrées jeudi à Paris en présence de plusieurs centaines de personnes, au son notamment de « Bella Ciao » et de « l‘Hymne des femmes« , a constaté un journaliste de l’AFP.

Un grand portrait souriant de la défunte avait été exposé devant son cercueil, lors de cette cérémonie laïque organisé au crématorium du Père-Lachaise, où ses cendres reposeront au côté de celles de son mari Claude Faux. 

Gisèle Halimi « fait partie de ces personnes assez rares qui nous réveillent« , a déclaré le philosophe et écrivain Regis Debray en hommage à l’avocate disparue.  

Il a confié avoir « compris grâce à elle » que le combat pour l’émancipation des femmes et celui pour l’émancipation des peuples ne faisaient qu’un. « Elle mérite de rester parmi nous comme un défi à toutes les convenances, les défis et les paresses« , a-t-il estimé. 

Outre deux de ses trois fils, Serge Halimi et Emmanuel Faux, plusieurs personnalités se sont succédé pour évoquer la mémoire de cette inlassable combattante pour les droits des femmes, avocate engagée, ancienne députée et autrice.

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Sciences sociales : nouveautés du 12 juillet 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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« Et dire que ce pays fut celui d’Obama ! »

De la couleur de peau…

— Par Alexandre Sirois, éditorialiste à « La Presse », le 30 mai 2020.—

« La Presse » est un quotidien québécois fondé en 1884 à Montréal.

Les drames et les évènements racistes qui font la manchette ces jours-ci aux États-Unis nous rappellent cruellement qu’il y a toujours eu deux Amériques. L’une rêvée, qui finit elle-même parfois par croire à ses mythes ; celle qui a permis l’élection de Barack Obama il y a une douzaine d’années. Et l’autre, qui est ancrée dans la réalité ; celle où les inégalités et le racisme masquent souvent les idéaux dont elle se réclame. C’est avec cette Amérique qu’on a renoué avec effroi lors de la mort de George Floyd après son arrestation par un policier blanc, accusé hier de meurtre au troisième degré et d’homicide involontaire. Cet homme noir de 46 ans, qui aurait tenté d’utiliser un faux billet de 20 $, a été brutalement cloué au sol pendant de longues minutes. Il a imploré qu’il ne pouvait plus respirer. En vain. Cette mort, l’indignation de la communauté noire, les manifestations qui virent à l’émeute… Les Américains ont joué dans ce film beaucoup trop souvent.

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En 1959, le Goncourt au «  Dernier des justes » faisait resurgir les zones d’ombres de notre histoire collective

— Par Malka Marcovich, historienne —

Il y a soixante ans, le prestigieux prix littéraire couronnait le roman « Le Dernier des Justes ». Salué comme une œuvre importante de la mémoire de la Shoah, il suscitera alors une « curée inouïe », dans un contexte de rapprochement franco-allemand et de résurgence de l’antisémitisme, souligne l’historienne Malka Marcovich dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Le 16 novembre 1959, le prix Goncourt est décerné à André Schwarz-Bart (1928-2006), écrivain apparu soudainement sur la scène médiatique pour son roman Le Dernier des Justes (Seuil). Cette épopée, que d’aucuns compareront à La Légende des siècles, de Victor Hugo (1859), retrace les errances et persécutions d’une lignée de « Justes » [thème puisé dans la légende talmudique] depuis le XIIe siècle jusqu’à 1943, au seuil de la chambre à gaz. Véritable bombe dans le paysage médiatique de l’époque, ce fut aussi un moment de curée inouï, qui n’a rien à envier aux violences que l’on connaît aujourd’hui sur les réseaux sociaux. Cette fulgurance littéraire cristallise un ensemble d’événements dont nous sommes aujourd’hui les héritiers. Dans cette période de bascule des « trente glorieuses » se sont structurées des lignes de force identitaires et idéologiques qui n’ont jamais cessé de faire débat jusqu’à nos jours.

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Le Biguine Jazz Festival : un gala de clôture très réussi

— Par Roland Sabra —

Inauguré au début de cette année l’Apoloosa Arena du François accueillait la dernière journée du Biguine Jazz Festival 2019, dans son écrin de verdure d’un hectare étagé en terrasses surplombant les deux-cents-quatre-vingts mètres carrés de la scène. Belle réalisation qui par ailleurs et ce n’est pas la moindre de ses qualités offre aux ingénieurs du sons de belles possibilités de réglage. La clémence de la météo a fait en sorte que les sorties de parapluies soient rares et très brèves. Ce gala de clôture était dédié à Maurice Jallier récemment décédé.

C’est Xavier Belin en quartet « Pitkapi » avec Laurent Emmanuel Bertholo (batterie), Elvin Bironien (basse), Alexis Valet (vibraphone), qui ouvraient le premier set dans ce va-et vient entre modernité des racines et tradition déstructurée qui caractérise ce travail, notamment dans une articulation singulière batterie/ti-bwa. Plus que la martiniquité soulignée avec insistance de ses acolytes, émerge la composition de ses morceaux autour d’une narration, comme celle de ces deux garçons, voleurs de quénettes, qui n’aimaient que deux choses, manger et prendre tous les meubles de leur grand-mère pour des ti-bwas.

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Parutions: nouveautés du 14 juillet 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Femme, famille, féminitude : presque toutes les femmes ont trois vies !

— Par Marie-Andrée Ciprut –

Une vie de femme

Bien après la première « Journée des Mères » célébrée à Lyon en juin 1918, la fête des mères fut officialisée en France par un texte de loi de 1950, repris dans le Code de l’action sociale et des Familles. Ensuite, 1975 fut déclarée « Année de la Femme » par les Nations Unies, qui commencèrent à observer une « Journée Internationale des Femmes » le 8 mars. Partie des luttes ouvrières du début du XXe siècle, par exemple aux États-Unis en 1909, ou en Russie en 1913 pour de meilleures conditions de travail et de droit de vote, la lutte continue.

« On ne nait pas femme, on le devient ! » disait Simone de Beauvoir. Elle signifiait par-là que dès sa conception, le sexe ne suffit pas à définir un enfant et qu’il faudra prendre en compte l’éducation qu’on lui donnera, les rôles qu’on lui attribuera, ses réactions selon qu’il soit garçon ou fille, valorisé ou non. La femme construit donc son identité à partir de schémas sortis des représentations sociales et politiques de ses parents, de son milieu familial et de son époque tout le long des ètapes de sa vie, depuis le ventre de sa mère jusqu’à sa mort.

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La fin des « Temps Modernes »?

Cette revue fondée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir en 1945, puis dirigée pendant plus de 30 ans par Claude Lanzmann, entre, un peu moins d’un an après sa mort, dans une phase incertaine.

Une tribune du comité de rédaction publiée dans Le Monde (voir ci-dessous), explique que le projet de reprise présenté à l’éditeur Gallimard, n’a pas convaincu. Le titre restera dans la maison, celle des âmes de la revue (Sartre, de Beauvoir et Lanzmann) mais une autre formule est envisagée : une collection de trois volumes thématiques annuels dont on ne sait pas davantage à l’heure actuelle.

Si la marque demeure donc, une nuée d’interrogations entoure l’esprit de la revue à l’aune de ce changement symbolique.

Mais de quel esprit s’agit-il ? Ce patrimoine vivant de l’Histoire des idées a accueilli les plus éminentes signatures de Beckett à Genet, de Sarraute à Duras, de Queneau à Faulkner, de Arendt à Bourdieu, de Lacan à Lévi-Strauss, de Glissant à Fanon, de Baudrillard à Foucault, sans oublier Jurgen Habermas, et plus récemment Alain Badiou, Bruno Latour, Etienne Balibar ou Toni Morrison.

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Nuit du Tout-Monde « Le regard invisible. À la rencontre des Batoutos »

Le 10 mai 2019, 18h30 Paris Musée d’Orsay.

Soirée poétique proposée par l’Institut du Tout-Monde et le Musée d’Orsay, à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions,

La Nuit du Tout-Monde au Musée d’Orsay est d’abord celle du 10 Mai, date consacrée chaque année en France aux mémoires de la traite, de l’esclavage, et de leurs abolitions. Nous y célébrerons cette nuit de la libération qui renversa l’invisibilité d’une part de l’humanité. Nous y célébrerons l’incroyable résistance d’un regard interdit, d’un nom imposé, d’une parole inaudible. Ce que les artistes ont perçu et révélé dans les représentations de ces « modèles », c’est d’abord cet audelà d’un regard que l’on n’avait jamais vu, et qui nous regarde enfin aujourd’hui.

En empruntant la vision de Jeanne Duval ou de Joseph nous entrons avec eux parmi le peuple des Batoutos, ce peuple imaginaire retrouvé par Édouard Glissant, qui traverse l’histoire du monde et ses tribulations, nouant la Relation : « Dans les temps démultipliés d’aujourd’hui, nous les voyons difficilement. Ils veillent, partout où nos espérances n’ont pas rencontré nos actions.

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À lire, de Jean-Claude Grumberg: « La plus précieuse des marchandises »

 

— Par Janine Bailly —

Alors qu’en 2018 les actes antisémites étaient en France, « en hausse de 74% par rapport à l’année précédente » ;  que tout récemment à Paris les portraits de Simone Veil — rescapée elle-même de la Shoah où elle eut le malheur de perdre ses parents et son frère — furent ignominieusement tagués de croix gammées ; que le président Macron soulève la polémique en disant vouloir intégrer l’antisionisme à la définition juridique de l’antisémitisme ; à cette heure donc où la « bête immonde » redresse la tête, il est des écrivains qui par la générosité, l’intelligence et l’engagement de leurs écrits, fussent-ils de fiction, nous rappellent que le danger est toujours là, qui guette et s’invite jusqu’au cœur de nos démocraties européennes ! Sans polémiquer, mais par le truchement du conte, du conte philosophique ou de la fable, ils se font éveilleurs de conscience, en cela qu’ils s’adressent autant à nous autres adultes qu’aux plus jeunes, pour lesquels ils apparaissent suggestifs, compréhensibles et sans nul doute aptes à faire réfléchir.

On pourrait ici rappeler la pièce de théâtre Rhinocéros, d’Eugène Ionesco, cette « métaphore de la montée des totalitarismes à l’aube de la Seconde Guerre mondiale » ; ou l’assez longue nouvelle de Franck Pavloff, Matin Brun, qui évoque par ce titre le surnom de “Chemises brunes”, donné autrefois aux miliciens nazis des S.A

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Parutions : nouveautés du 10 novembre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Biguine Jazz Festival 2018

Le Biguine jazz Festival se positionne comme le festival de référence de Jazz Créole, en terme de révélations et de découvertes des régions d’Outre-Mer. Cette année il se tient sur trois jours, les 11, 12 et 15 août, à Schoelcher, Saint-Pierre et aux Trois Îlets en Martinique. Organisé par l’association Biguine Jazz et La Collectivité Territoriale de Martinique, le festival célèbre cette année 16 ans de vibrations, de swing, de découvertes et de révélations. Connaissant un succès croissant, le Biguine Jazz Festival  attend cette année près de de 2000 mélomanes et passionnés de cultures.

Voir le programme 2018

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Parutions : nouveautés du 2 juin 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Lire & Dire pour le Plaisir 2018 : le programme!

Du 10 au 19 mai 2018

— Par Valèr’Egouy —

2018 comme l’infini… «Archipels d’émotions » !

Nous sommes des îles sans fixation. Le mouvement est inscrit en nous. Malgré la distance, nous recevons les émotions de l’autre qui est en Amour, de l’autre côté des Mers. Nous sommes Ensemble ! C’est là que ça se passe. Regarde. Touche. Ressens.

Cette douzième édition de « Lire et Dire pour le Plaisir », c’est la première de l’AMI. Du 10, la moitié alors, cinq Femmes Artistes pour lire et dire avec plaisirs… au 19 mai 2018, c’est neuf comme un début. Elles, Cristina Marta Karina Orlane Rita, vont s’associer pour donner vie à plusieurs mots d’auteurs dans l’intention de nous faire voyager dans ces Archipels d’émotions tout droit sortis de la création. Elles sont chacune liées d’une façon particulière à la musique qu’elles pratiquent alors les mélodies monterons toucher les plafonds de chaque lieu d’accueil.

En 2017, Irma Sophie Sandra Sabah Odile, ont mis en valeur avec beauté l’un des grands auteurs Martiniquais. Nous avons rendu hommage à Edouard GLISSANT durant dix soirées en se laissant bercer les oreilles et réveiller la conscience.

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Lire & dire pour le plaisir 2018 : « archipels d’émotions »

Du 10 au 19 mai 2018

— Par Valèr’Egouy —

2018 comme l’infini… «Archipels d’émotions » !

Nous sommes des îles sans fixation. Le mouvement est inscrit en nous. Malgré la distance, nous recevons les émotions de l’autre qui est en Amour, de l’autre côté des Mers. Nous sommes Ensemble ! C’est là que ça se passe. Regarde. Touche. Ressens.

Cette douzième édition de « Lire et Dire pour le Plaisir », c’est la première de l’AMI. Du 10, la moitié alors, cinq Femmes Artistes pour lire et dire avec plaisirs… au 19 mai 2018, c’est neuf comme un début. Elles, Cristina Marta Karina Orlane Rita, vont s’associer pour donner vie à plusieurs mots d’auteurs dans l’intention de nous faire voyager dans ces Archipels d’émotions tout droit sortis de la création. Elles sont chacune liées d’une façon particulière à la musique qu’elles pratiquent alors les mélodies monterons toucher les plafonds de chaque lieu d’accueil.

En 2017, Irma Sophie Sandra Sabah Odile, ont mis en valeur avec beauté l’un des grands auteurs Martiniquais. Nous avons rendu hommage à Edouard GLISSANT durant dix soirées en se laissant bercer les oreilles et réveiller la conscience.

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« Nous sommes plus grands que nous » : le texte-manifeste du festival Étonnants Voyageurs

— Par collectif —
Le festival international du livre et du film Étonnants Voyageurs se tient à Saint-Malo du 3 au 5 juin 2017. Depuis 1990 il explore les littératures d’Orient, d’Amérique latine, d’Afrique. Chaque année, deux cents écrivains de différents pays se retrouvent à Saint-Malo pour trois jours de rencontres, débats, lectures, cafés littéraires, dans 25 lieux de la ville.

Le texte-manifeste du festival:

Chaque jour nous le rappelle, s’il en était besoin : il n’est pas de question plus urgente, ici, au plus près de nous, comme à l’échelle du monde, que celle de la démocratie. Partout menacée, comme si nous avions perdu ce qui lui donnait sens, et qu’il s’agit de retrouver, pour la défendre. Parce qu’elle engage une idée de l’être humain et de sa liberté.

Pourquoi les fanatiques, s’acharnent-ils à détruire, à Palmyre et ailleurs, les manifestations du génie créateur de l’être humain? Parce qu’elles témoignent d’une dimension, en nous, qu’ils veulent à toute force nier et dans laquelle la plus immense diversité exprime une immense unité. Retrouver l’élan démocratique, aujourd’hui, exige de retrouver le sens de cette grandeur.

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Littératures, parutions : nouveautés de février 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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Hommage à Jojo

Rencontres pour le lendemain

Lire ci-aptrès le poème de Syto Cavé ‘ Je sais tout de Jojo »

— Par Huguette Emmanuel-Bellemare —

Bonsoir à tous et toutes !

Quand George, ou plutôt Jojo, m’a demandé de venir vous apporter mon témoignage, j’ai eu envie de lui répondre, en paraphrasant une célèbre lettre que vous connaissez certainement, celle attribuée à George Sand…:

« Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à notre pudeur et répond à ma flamme »… ou plutôt à mon affection !

Mais ravalant la pudeur en question, je me suis mise au travail pour essayer de retracer les étapes de notre amitié et tout ce qu’elle m’a apporté, surtout. C’est pourquoi j’intitulerai mon propos :

DEUX OU TROIS CHOSES QUE JE TIENS DE JOJO !

D’abord, je ferai remonter notre histoire à l’époque du Comité Permanent de Soutien aux Femmes agressées, ou plutôt notre préhistoire, puisque George n’a jamais appartenu à ce groupe… à cause de sa jeunesse, certainement !!! A cette époque, la féministe que je me crois fait partie de celles qui ricanent et qui abrègent le nom de l’association en « Comité des Femmes agressées », quand ce n’est pas « Comité des Femmes agressives » !

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Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local »

Du 13 au 17 décembre 2016 en Martinique et à Paris

L’association couleurs karayb, en partenariat avec le ministère des Outre-mer et le Conseil économique social et environnemental organisent du 13 au 17 décembre 2016 au palais Iéna l ‘expo-conférences « Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local ».

Ce projet a pour ambition de mettre en lumière l’œuvre encore trop méconnue, de ces femmes d’hier et d’aujourd’hui dans la construction de notre socle patrimonial identitaire et culturel. Ce projet veut célébrer ces héroïnes des Outre-mer, architectes de la construction des Outre-mer mais aussi de cette France de la diversité. C’est la semence versée pour la naissance d’un espoir incroyable de construire une société des droits et d’égalité, celle des hommes et des femmes, ultramarins, celle de l’histoire merveilleuse et sacrée de chaque être humain. L’histoire doit une justice à la mémoire collective, la société lui doit la reconnaissance.

Programme en Martinique et à Paris

Martinique :

• Jeudi 15 décembre 2016 à 18 h :

Soirée littéraire « Quand Malraux rencontre Césaire » avec Joseph Jos, auteur de l’ouvrage « Quand André Malraux rencontre Aimé Césaire », éditions Idem.

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