35 search results for "grégory privat"

Articles sur le Biguine Jazz Festival 2014

Arts de la scène, Musiques

Que vive le Biguine Jazz Festival!

—Par Roland Sabra —

biguine_jazz_logo

L’habitude dans un festival est de toujours terminer par le meilleur. Pas sûr que ce protocole ait été respecté lors de la clôture du Biguine Jazz Festival
2014 au CDST de Saint-Pierre le 10 août. Il faut dire que le concert, donné la veille au soir par Jowee Omicil avait placé la barre très haut perchée. Au-delà d’appréciations diverses sur la qualité artistique des prestations fournies demeure une impression de retombée de soufflet. On a souligné le chemin du soir d’avant qui de l’enracinement local tendait vers l’universel, sans jamais renier ses racines, son rhizome devrait-on dire. On était dans une logique du dépassement, une perspective d’élévation. En retournant vers des prestations martinico-martiniquaises, à l’exception notable de celle d’Étienne Charles, on avait le sentiment désagréable d’un retour vers le passé. …

Lire Plus =>

Biguine Jazz Festival 2014 : une présentation de bonne tenue à Fonds St-Jacques

— Par Roland Sabra —

cilla_&_omicilSoirée de bonne tenue hier soir à la Purgerie de Fonds Saint-Jacques pleine comme un œuf pour la présentation, avant l’ouverture officielle, du Biguine Jazz Festival 2014. La soirée, programmée à 19 h a débuté avec l' »inévitable »  retard martiniquais d’une demi-heure, par la projection du documentaire passionnant de Christiane Succab-Goldman « Ernest Léardée ou le roman de la Biguine ». On lira la biographie de ce musicien martiniquais de grand talent ici  . Un débat très germanopratin a donné lieu à de nombreuses interventions parmi lesquelles on aura remarqué celle de Jacky Alpha, celles de quelques anonymes et celle, peut-être la plus empreinte d’émotion, celle donc du père de la flûte des mornes de Martinique : Max Cilla ( voir le site officiel). Les échanges portaient sur différences et ressemblances entre biguine et jazz. Christian Boutant avait précisé à propos de biguine-Jazz, qu’il ne s’agissait pas, d’une invention, d’un rythme nouveau, mais d’un concept faisant lien(1)⋅ Max Cilla a donc repris, plus ou moins, la thèse déjà formulée en 1993 par Jacqueline Rosemain dans « Jazz et Biguine » ( Editions l’Harmattan).

→   Lire Plus

Biguine Jazz Festival : Le Festival des Musiques Créatives des Outre-Mer 2014 du 08 au 10 août 2014 à Saint-Pierre

biguine_jazz_2014

— Présentation par Christian Boutant —
Biguine Jazz est un terme générique, un jonction de deux mots qui fait voyager par son mélange de style, de couleur, de metissage, de jeu, d’expression et de composition dont les précurseurs sont : Al Lirvat, Francisco, Emilien Antille, Alain Jean-Marie, Marius Cultier, Polo Rosine, Ernest Léardé et bien d’autres…
Le remarquable travail de ces piliers connaît aujourd’hui des prolongements avec des groupes et formations artistiques tels que : Fal Frett, Mario Canonge, Bwakoré, Gilles Rosine, Gregory Privat, Tricia Evy, Guy-Marc Vadeleux, Maher Beauroy en autres⋅
Les musiques antillaises révèlent progressivement d’autres identités, une nouvelle créativité, contemporaine, talentueuse, et prometteuse, intégrant les influences de la musique noire américaine et de toutes les identités rythmiques du monde⋅
Merci à ces Créateurs, ces musiciens et artistes qui ont su franchir le cap des traditions locales pour explorer de nouvelles pistes de compositions et d’improvisations à partir des univers rythmiques des traditions afro Antillaise et surtout des expressions artistiques étrangères à nos territoires⋅
Par ce concept novateur et identitaire qu’est Biguine Jazz, la Biguine et les rythmes liés considérés comme des musiques traditionnelles des îles ont été littéralement portée à un niveau supérieur.

→   Lire Plus

La joie d’être de Jacques Schwarz-Bart

—Par Francis Marmande —
jazz_racine_haitiGrand absent du Nouveau Dictionnaire du jazz (Laffont, 2011), Jacques Schwarz-Bart (sax ténor) est une des meilleures nouvelles du jazz au XXIe siècle. Conscience, science, souffle, vie, la leçon des Antilles. Sonorité de messager des dieux, loyauté des rythmes, fureur incandescente, souplesse des mélodies jouées juste, juste la mélodie, capacité physique à rejoindre les sphères, tout concert de Jacques Schwarz-Bart dépasse de loin la musique. Cérémonie ? Oui, mais sans cérémonial. Avec son dernier album consacré aux racines vaudou du jazz, Jazz Racine Haïti (Motéma, Harmonia Mundi), Jacques Schwarz-Bart aggrave son cas.

→   Lire Plus

Y aurait-il enfin de la place pour la musique, le culturel et la créativité dans les PIB des DFA ?

 — par Alain Maurin, maître de conférences en économie à l’Université des Antilles et de la Guyane —

 alain_maurinKassav’ qui continue à enchanter un immense public disséminé dans le monde et qui aligne encore des performances, entre autres le renouvellement de son répertoire, les tournées dans les grandes villes de la planète et la création de revenus et d’emplois.

 Malavoi, l’autre groupe mythique à rayonnement international, qui enregistre encore des triomphes sur les scènes internes et externes de la communauté des domiens.

 Mario Canonge, Grégory Privat, Denis Lapassion, Christian Laviso, …, ou l’art de naviguer dans les répertoires rhizomes et de sublimer les mélanges musicaux avec comme ingrédients principaux les souffles martiniquais, guyanais et guadeloupéens.

 Florence Naprix et l’équipe de Jérôme et Stéphane Castry qui livrent actuellement l’une des plus belles couleurs du zouk depuis les heures de gloire des années 1980 et 1990.

 Dominique Coco, Akiyo, Wozan Monza, K’Koustik, Soft, Martine Sylvestre, Eric Cosaque, Jomimi, Casimir Reynoir dit Négoce, Alchimik’S, …, Victor O, Guy Marc Vadeleux, Bwakoré, Baylavwa, Ronald Tulle, Kolo Barst, Marcé, Tony Polomack, Kannigwé, Guy Vadeleux, Gilles Rosine, Karlos Rotsen, Tony Chasseur, Bamboolaz,…, Chris Combette, Yann Cléry, Louis Caristan, Dominique Leblanc, Emile Romain, Eric Bonheur, Djingo, Spoity Boys, Fondering, Etoumba, Komanti,…, têtes d’affiche du bouillonnement des musiques populaires dans les DFA, valeurs sûres pour transformer les étincelles musicales en flammes économiques.

→   Lire Plus

Martinique Jazz Festival 2011 Le renouveau d’un festival plus ouvert sur le monde

 — par Roland Sabra —

 

L’audace ne paie pas toujours. Samedi 26 novembre dans la salle Aimé Césaire du CMAC s’ouvrait le Martinique Jazz Festival ( notez l’ordre des mots!) avec en première partie en formation Quartet Grégory Privat, pianiste fils de son père José lui même pianiste du groupe Malavoi. Le public a apprécié et s’est laissé séduire par le manque de naturel du jeu quelque peu affecté de l’artiste qui en fait des tonnes, dans une gesticulation imitative qui emprunte vaguement à Glenn Gould et plus surement au grand guignol pour montrer à quel point il est traversé, travaillé, envahi par les morceaux qu’il interprète. Il faut dire que son toucher de clavier n’est pas aussi expressif et fait preuve d’une assez grande pauvreté, comme s’il lui fallait souligner par le geste ce que son interprétation ne sait dire. Taper n’est pas jouer. La complicité qu’il entretient avec Sonny Troupé à la batterie et au ka lors d’un duo est néanmoins l’occasion d’un rare moment de plaisir. Manu Godja à la guitare tire son épingle du jeu, tandis que Damian Nueva à la basse est totalement sous-employé.

→   Lire Plus

Clôture du Martinique Jazz Festival 2011 Le renouveau d’un festival

 

par Roland Sabra

–__-

   Brillantissime, c’est à dire extrêmement brillant, très séduisant et intelligent, voilà le mot qui vient à l’esprit en sortant du concert de clôture du Martinique Jazz Festival donné comme une offrande par Omar Sosa le 08 décembre 2011 au CMAC de Fort-de-France. Ce cubain, il est né à Camagüey et partage sa vie aujourd’hui entre Quito et San Francisco, est un fin explorateur des cultures musicales africaines, sud-américaines et caribéennes dont il cultive le syncrétisme, à l’image de la religion dont il est imprégné, la Santeria. Nombre de ses morceaux évoquent les Orishas, ces divinités afro-américaines originaires des traditions religieuses Yoruba. Loin d’être un assemblage de styles sa musique est une construction cohérente qui s’enroule autour d’une recherche de spiritualité en invitant à la méditation. « Chaque chanson est une inspiration pour la suivante, et l’improvisation est la base de l’expression musicale. Je voulais jouer du début à la fin sans réfléchir, seulement ressentir où chaque note m’emmènerait, en suivant la voix de mon âme. Il est possible que le silence, la nostalgie, l’espoir, l’optimisme, et la tristesse voyagent tous main dans la main dans la plupart de ces morceaux » déclarait-il à propos de son cinquième album de piano solo.

→   Lire Plus

Martinique Jazz Festival 2011 Une ouverture controversée !

 

Deux styles, deux poses…

par Roland Sabra

L’audace ne paie pas toujours. Samedi 26 novembre dans la salle Aimé Césaire du CMAC s’ouvrait le Martinique Jazz Festival ( notez l’ordre des mots!) avec en première partie en formation Quartet Grégory Privat, pianiste fils de son père José lui même pianiste du groupe Malavoi. Le public a apprécié et s’est laissé séduire par le manque de naturel du jeu quelque peu affecté de l’artiste qui en fait des tonnes, dans une gesticulation imitative qui emprunte vaguement à Glenn Gould et plus surement au grand guignol pour montrer à quel point il est traversé, travaillé, envahi par les morceaux qu’il interprète. Il faut dire que son toucher de clavier n’est pas aussi expressif et fait preuve d’une assez grande pauvreté, comme s’il lui fallait souligner par le geste ce que son interprétation ne sait dire. Taper n’est pas jouer. La complicité qu’il entretient avec Sonny Troupé à la batterie et au ka lors d’un duo est néanmoins l’occasion d’un rare moment de plaisir. Manu Godja à la guitare tire son épingle du jeu, tandis que Damian Nueva à la basse est totalement sous-employé.

→   Lire Plus

Crise due au coronavirus : « Agir collectivement pour changer de modèle politique »

Collectif —

Un collectif d’intellectuels, d’artistes et d’acteurs du milieu associatif, dont Boris Cyrulnik, Dominique Sopo et Ariane Ascaride, souhaite, dans une tribune au « Monde », un rassemblement de la gauche pour rebâtir la société en tirant les leçons de la crise du coronavirus.

Tribune. Le désastre sanitaire que nous vivons révèle l’absurdité funeste des modèles de gestion et d’organisation de nos sociétés. Cette crise ouvre le champ des possibles, ne ratons pas l’occasion d’en tirer des leçons durables. Cinq orientations paraissent prioritaires :

1. La pandémie du Covid-19 fait la preuve que ce ne sont pas les « premiers de cordée » qui aujourd’hui assurent la survie sanitaire, sociale et économique du pays. Mais celles et ceux dont les dirigeants du pays semblaient penser qu’ils n’étaient rien : aides-soignants, infirmiers, agents d’entretien, ambulanciers, pompiers, agriculteurs, postiers, employés de l’industrie agroalimentaire, employés de la grande distribution, chauffeurs routiers, livreurs, marins pêcheurs, éboueurs… Toutes celles et ceux qui ne peuvent ni télétravailler ni s’absenter parce qu’ils soignent et nourrissent au risque de leur santé, et pour certains de leurs vies, pour préserver la nôtre.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 28 octobre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

→   Lire Plus