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L’éphéméride du 13 mars

L’oncle Sam devient le symbole des États-Unis le 13 mars 1852.
Le gouvernement américain annule le Fugitive Slave Act le 13 mars 1862

Oncle Sam

Apparence et description en général

D’une manière conventionnelle, l’oncle Sam est représenté comme un grand homme blanc assez vieux, portant de longs cheveux blancs et une barbichette. Andrew Jackson, 7e président des États-Unis, a servi de modèle au personnage. Sa carrière politique commença lors de la guerre de 1812, et coïncide avec l’affirmation du personnage.

Drapeau des États-Unis.
Dans l’imagerie populaire, oncle Sam est coiffé d’un haut-de-forme aux couleurs de la bannière étoilée, porte un nœud papillon rouge, une queue-de-pie bleue (parfois étoilée) et un pantalon rayé rouge et blanc, le tout rappelant le drapeau des États-Unis.

Origine

L’oncle Sam et Britannia en 1918.
L’histoire initiale
L’origine de l’oncle Sam semble remonter à la guerre de 1812. Les militaires de la base de Troy (État de New York), recevant des caisses de viande marquées « U.S. », interprétaient avec humour ces initiales en « Uncle Sam » en l’honneur de leur fournisseur Samuel Wilson.

Après la Statue de la Liberté, à New York, oncle Sam est probablement la personnification la plus célèbre des États-Unis.

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Octroi de mer : l’insubmersible

— Par Yves-Léopold Monthieux 

La Cour des Comptes vient de donner son verdict : l’octroi de mer n’a plus lieu d’être. Ce n’est pas la première fois que la mort de cette taxe coloniale est annoncée, fusse-t-elle progressive, comme cela semble devoir être le cas. Cette fois-ci, elle ne devrait plus s’appliquer qu’à la protection des seules productions locales existantes, à l’exclusion des nouvelles ou des anciennes qui auraient été “adaptées aux évolutions des consommateurs”. En l’absence in fine de production locale à protéger, son objectif initial, cette taxe ne servirait plus qu’au seul fonctionnement des collectivités territoriales, son intérêt économique s’en trouvant écarté. C’est cela que semble vouloir dire la Cour des Comptes.

Certes, dans l’ambiance de dépopulation galopante que connaît la collectivité martiniquaise, les effectifs diminuent partout et à tous les niveaux : les enfants naissent peu, les vieux meurent de plus en plus et, entre les deux, les forces vives quittent le pays. Bref, au rythme de 2000 habitants de moins par an, hier, on est passé à 4000, aujourd’hui, et on ne sait à combien il en sera demain, ni comment arrêter la fuite.

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L’éphéméride du 10 mars

Le juge Rodney Melville lance un mandat d’arrêt à l’encontre de Michael Jackson le 10 mars 2005

Le juge Rodney Melville lance un mandat d’arrêt à l’encontre de Michael Jackson qui ne s’est pas présenté au début de son audience du jour. Le chanteur, jugé pour abus sexuel sur mineur, recevrait des soins pour un problème de dos. Le juge donne une heure à Michael Jackson pour se présenter devant le tribunal sous peine de payer une caution de trois millions de dollars (2,2 millions d’euros) et il peut même se présenter à son procès en pyjama.

Accusations d’abus sexuels sur mineurs
Sans cesse à la recherche d’une enfance qu’il n’a jamais vraiment connue, ce dont témoigne par exemple sa chanson Childhood, Michael Jackson, souffrant du syndrome de Peter Pan, s’est progressivement construit un univers onirique au sein de son Ranch de Neverland. Sa proximité avec les enfants a fait naître des rumeurs et donné lieu à deux accusations d’abus sexuel sur mineur. Incidemment, chacune des deux accusations a été déposée quelques mois après la diffusion d’un des principaux entretiens télévisés auxquels l’artiste a participé, respectivement l’Oprah Winfrey Show (10 février 1993) et Living with Michael Jackson (diffusé le 3 février 2003).

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L’éphéméride du 9 mars

Napoléon Bonaparte épouse Joséphine de Beauharnais le 9 mars 1796.

Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets en Martinique et morte le 29 mai 1814 au château de Malmaison à Rueil-Malmaison, est la première épouse de l’empereur Napoléon Ier de 1796 à 1809. À ce titre, elle est impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d’Italie de 1805 à 1809.

Joséphine est née dans une grande propriété de la Martinique d’une famille de Békés. Elle arrive en métropole après son mariage avec Alexandre de Beauharnais, figure de la Révolution française exécuté durant la Terreur ; durant cette période, Joséphine est emprisonnée plusieurs mois. Fréquentant les salons parisiens, elle rencontre le général Bonaparte avec qui elle se remarie. Ce second mariage lui permet de devenir impératrice, mais elle se heurte à l’hostilité de sa belle-famille et à son incapacité à donner un héritier. Napoléon divorce d’elle, et elle se retire dans son domaine de Malmaison. Malgré son mariage stérile avec Napoléon, Joséphine a une importante postérité grâce aux enfants de son premier lit.

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L’éphéméride du 8 mars

  • Le massacre de Gnadenhütten a lieu le 8 mars 1782
  • La journée internationale des droits des femmes est fixée le 8 mars en 1914

Le massacre de Gnadenhütten a eu lieu vendredi 8 mars 1782 pendant la guerre d’indépendance des États-Unis, dans l’Ohio. 96 Amérindiens chrétiens dont 60 femmes et enfants ont été massacrés par un groupe de miliciens de Pennsylvanie, en représailles aux incursions effectuées par un autre groupe d’Amérindiens, alliés aux britanniques.
Les habitants de Gnadenhütten étaient tous des membres des tribus Lenapes et de l’Église moravienne, ils étaient restés neutres pendant la guerre d’indépendance à cause de leurs convictions religieuses et pacifistes. Pourtant, la centaine de civils amérindiens (dont une majorité de femmes et d’enfants) ont été sauvagement assassinés et scalpés par ces miliciens pennsylvaniens commandés par le colonel David Williamson (en).

Journée internationale des droits des femmes

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L’éphéméride du 4 mars

Création du ballet Le lac des cygnes au Théâtre Impérial Bolchoï le 4 mars 1877.

Le Lac des cygnes (en russe : Лебединое озеро / Lebedinoïe ozero) est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d’une légende allemande.

Historique
En 1871, Tchaïkovski profite de ses vacances pour composer un petit ballet, Lebedinoïe ozero, destiné aux enfants de sa sœur.

Lorsque, au cours de l’été 1875, l’Intendant du grand théâtre de Moscou, Vladimir Pétrovitch Begitchev, lui demande de composer un ballet, Tchaikovski accepte immédiatement d’autant que la proposition est lucrative (Tchaïkovski touchera 5 000 roubles pour sa peine) et que le compositeur confie, dans une lettre à son ami Rimski-Korsakov, rêver depuis longtemps de « [s’]essayer à ce genre de musique ». Bégitchev, en collaboration avec son danseur étoile du Théâtre Impérial Bolchoï Vassili Fiodorovitch Gelzer, a personnellement préparé le livret à partir de légendes et contes divers — dont le Voile dérobé tiré des « contes populaires des Allemands » de Johann Karl August Musäus. Tchaikovski a à l’esprit les ballets de Léo Delibes et plus particulièrement Coppélia.

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Le « Liv inik an kreyol » , version numérique…

ou la permanence du bluff cosmétique au ministère de l’Éducation nationale d’Haïti

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Livre numérique : « Version numérisée d’un livre lisible sur tout appareil permettant sa lecture, que celui-ci soit un ordinateur […], une tablette de lecture […] ou un téléphone portable » (Termium Plus, dictionnaire terminologique du Bureau de la traduction du gouvernement fédéral canadien).

LA NOUVELLE a produit l’effet d’une monumentale déflagration dans un… verre d’eau non potable : « Le ministre de l’Éducation nationale visite Le Nouvelliste et présente la version numérique du livre unique » (Le Nouvelliste, 21 février 2024). Cet article du Nouvelliste a le grand mérite de résumer en ces termes la « pensée » stratégique et gestionnaire du ministre-vedette « missionné » à l’Éducation nationale par le cartel politico-mafieux du PHTK néo-duvaliériste Nesmy Manigat : « C’est une véritable révolution sur le chemin de l’équité et de l’inclusion en Haïti qui permettra à des milliers d’élèves défavorisés d’avoir accès à des contenus multimédias riches dans toutes les disciplines obligatoires du cadre d’orientation curriculaire actuel », a jugé Nesmy Manigat.

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L’éphéméride du 21 février

Malcolm X est assassiné à Harlem le 21 février 1965

Malcolm Little connu sous le nom de Malcolm X, également connu sous le nom d’El-Hajj Malek El-Shabazz (en arabe : الحاج مالك الشباز), né le 19 mai 1925 à Omaha (Nebraska) et mort assassiné le 21 février 1965 à Harlem (État de New York), est un militant politique et défenseur des droits de l’homme américain.

Après avoir été une voix majeure du nationalisme afro-américain et de Nation of Islam, il quitte ce dernier en 1964, pour rejoindre l’Islam sunnite et embrasser des vues plus universalistes, et devenir une figure de proue du mouvement des droits civiques. Dans les derniers mois de sa vie, il appelle à une unité des divers mouvements des droits civiques et se rapproche d’autres leaders afro-américains comme Martin Luther King, John Lewis président du Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), Fannie Lou Hamer icone charismatique du Mississippi Freedom Democratic Party. En janvier 1965 lors d’une réunion du Congress of Racial Equality il appelle à un soutien à tout mouvement œuvrant pour les droits civiques.

Malcolm X fait partie des quatre grandes icônes des mouvements afro-américains pour abolir les discriminations raciales aux États-Unis avec Rosa Parks, Daisy Bates et Martin Luther King pour la période qui va de 1954 à 1965.

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L’éphéméride du 16 février

Dernier concert de Frédéric Chopin à Paris le 16 février 1848.

Frédéric François Chopin (né sous le nom polonais : Fryderyk Franciszek Chopin, parfois polonisé Szopen; au xixe siècle, la graphie Szopę a été utilisée en Pologne en concurrence avec la graphie Chopin) est un compositeur et pianiste virtuose d’ascendance franco-polonaise, né en 1810 à Żelazowa Wola, sur le territoire du duché de Varsovie (actuellement en Pologne), et mort en 1849 à Paris.

Issu du côté de son père d’une famille lorraine originaire de Marainville-sur-Madon, après sa formation au Conservatoire de Varsovie et un début de carrière en Pologne et à Vienne, il choisit d’émigrer en France où il développe son inspiration dans l’effervescence du monde pianistique parisien et dans le souvenir de sa patrie meurtrie. Il y rencontre George Sand, qui sera sa compagne pendant neuf ans.

Reconnu comme l’un des plus grands compositeurs de musique de la période romantique, Frédéric Chopin est aussi l’un des plus célèbres pianistes du xixe siècle. Sa musique est encore aujourd’hui l’une des plus jouées et demeure un passage indispensable à la compréhension du répertoire pianistique universel.

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« Le choc » : un nouveau numéro de Recherches en Esthétique

— Par Selim Lander —

Cette revue d’une qualité exceptionnelle autant par la qualité des auteurs qui enseignent, pour certains, dans les meilleures universités, que par le souci de la forme (format 21,3 x 29,8 cm, typographie soignée, papier glacé indispensable pour les nombreuses reproductions dans le texte en noir et blanc comme pour le cahier en couleur) publiera l’année prochaine son trentième numéro. Éditée à la Martinique sans interruption depuis 1995 à raison d’un numéro par an, toujours sous la houlette de son directeur-fondateur, le professeur Dominique Berthet, elle est organisée chaque fois autour d’un thème principal annoncé sur la couverture, tout en consacrant une part à la mise en lumière de quelques artistes caribéens et aux indispensables recensions.

Le choc chez le regardeur

Le thème du numéro 29 prolonge jusqu’à l’extrême celui du « (dé)plaisir » qui faisait l’objet du numéro 26. La sensation esthétique qui nous émeut jusqu’au tréfonds face à un œuvre (ou un paysage) va en effet bien au-delà du simple plaisir (si elle est positive) ou du déplaisir (si elle est négative). Il y a toutes sortes de chocs et ceux qui concernent l’art ne sont pas tous d’ordre esthétique.

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L’éphéméride du 7 février

La Grenade devient indépendante le 7 février 1974

7 février 1991 Jean-Bertrand Aristide devient président d’Haïti.

7 février 2001 : Jean-Bertrand Aristide prête de nouveau serment en Haïti.

La Grenade (anglais : Grenada) est un pays des Antilles. Sa capitale est Saint-Georges.

Cet État insulaire de la mer des Caraïbes comprend l’île de la Grenade, l’île Ronde, l’île de Carriacou et l’île de Petite Martinique, toutes situées dans la partie méridionale de l’archipel des Grenadines. En y incluant les îles désertes, le pays possède une superficie de 350 km2. En 2015, on comptait 110 694 Grenadiens. La langue officielle est l’anglais.

L’île de la Grenade est située à moins de 150 kilomètres au nord des côtes du Venezuela et de Trinité-et-Tobago. L’île de Carriacou est à quelques kilomètres au sud de l’île d’Union de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

Peuplée par les Caraïbes avant l’arrivée des Européens, la Grenade est d’abord une colonie du royaume de France de 1649 à 1763. À la suite de la guerre de Sept Ans, elle est léguée au royaume de Grande-Bretagne par le traité de Paris. Reconquise par la France durant la Révolution américaine, elle redevient britannique grâce au traité de Versailles de 1783.

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L’éphéméride du 6 février

Le reportage « Les derniers maitres de la Martinique », dans lequel un de ces descendants de colons blancs affirme que les historiens ne s’intéressent pas « aux bons côtés de l’esclavage » est diffusé en pleine crise sociale le 6 février 2009

C’est un reportage qui fait grand bruit, dans une Martinique en pleine crise sociale, en grève depuis huit jours « contre la vie chère ». Diffusé vendredi 6 février par Canal+, Les Derniers Maîtres de la Martinique, est un reportage de Romain Bolzinger sur les héritiers blancs des premiers colons installés sur l’île avant la Révolution Française.

Alain Huygues-Despointes, un des « békés » interrogés, regrette que les historiens ne s’intéressent pas « aux bons côtés de l’esclavage » et explique « vouloir préserver sa race ». « Quand je vois des familles métissées avec des Blancs et des Noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n’y a pas d’harmonie », déclare-t-il.

Dans un communiqué en date du 2 février, envoyé à toutes les rédactions locales, M. Despointes affirme que ses propos ont été « sortis de leur contexte » et qu’ils ne reflétaient « en rien ses convictions profondes » sur l’esclavage, « un passé honni ».

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L’éphéméride du 25 janvier

Louis Hébert, apothicaire, premier colon français installé en Nouvelle-France meurt à Québec le 25 janvier 1627

Louis Hébert, né en 1575 à Paris (France) et mort le 25 janvier 1627 à Québec (Nouvelle-France) est un apothicaire français. Il est surtout connu comme étant le premier colon à s’être installé en Nouvelle-France.

Fils d’apothicaire et provenant d’une grande famille en lien avec la profession, il entreprend des études pour une durée de cinq ans afin de pratiquer le même métier que son père en 1595. Il effectue entre 1606 et 1613 deux longs séjours en Acadie où ses connaissances et ses bonnes relations avec les Amérindiens lui permettent de procéder à un large inventaire des plantes de la région. En 1617, il effectue un troisième voyage vers le Nouveau Monde pour s’installer cette fois dans la région de Québec sur l’invitation de Samuel de Champlain. S’étant construit une demeure en pierres, il vit de l’agriculture et en profite pour étudier les différents végétaux sur le territoire. Louis Hébert est nommé trois ans plus tard procureur du roi où il a pour charge l’administration de la justice.

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L’éphéméride du 22 janvier

Léon-Gontran Damas décède à Washington le 22 janvier 1978

Léon-Gontran Damas (né le 28 mars 1912 à Cayenne, mort le 22 janvier 1978 à Washington, DC), est un poète, écrivain et homme politique français.

Il est cofondateur du mouvement de la négritude avec Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor dans les années 1940. Grand amateur de jazz, il publia en 1937 Pigments, recueil de poèmes préfacé par Robert Desnos où il se révolte avec violence contre une certaine éducation créole d’inspiration bourgeoise qu’il voit comme une acculturation imposée. Un de ses grands thèmes est la honte de l’assimilation. Engagé dans la politique, il fut député de Guyane.

Il fit à Paris des études de droit puis, à l’École des langues orientales, de russe, de japonais et de baoulé.

Biographie
Allée des Trois fleuves à Cayenne, dont le nom fait référence à Black-Label de Léon-Gontran Damas.

Léon-Gontran Damas est né à Cayenne, dernier des cinq enfants de Ernest Damas (1866-?), mulâtre européen-africain, et de Marie Aline (1878-1913), métisse amérindienne-africaine originaire de Martinique. Une sœur jumelle, Gabrielle, née quelques minutes avant lui, mourut en bas âge.

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L’éphéméride du 16 janvier

Aragon est inculpé pour « excitation de militaires à la désobéissance et provocation au meurtre dans un but de propagande anarchiste » le 16 janvier 1932 

Louis Aragon est inculpé par le gouvernement français à la suite de la publication, en juillet 1931, dans une revue soviétique Littérature de la révolution mondiale, du poème Front rouge.
Le poème paraît d’abord seul, dans le dernier numéro de 1931 de la revue Littérature de la Révolution mondiale. Le numéro est saisi par la police et Aragon inculpé d’incitation à la désobéissance et de provocation au meurtre. André Breton rédige alors le tract L’Affaire Aragon ( Cf ci-dessous) pour défendre son ami. L’Humanité désavoue cependant le poème d’Aragon. Les communistes dans leur ensemble restent peu sensibles au surréalisme. André Breton écrit alors le texte Misère de la poésie, pour revendiquer l’autonomie de la poésie. Cependant, Aragon ne se reconnaît pas dans le texte de Breton et signifie sa rupture avec lui dans L’Humanité du 10 mars 1932.

Illustration : Aragon et Breton

Présentation

Pliez les réverbères comme des fétus de pailles
Faites valser les kiosques les bancs les fontaines Wallace
Descendez les flics
Camarades
descendez les flics

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À propos des inégalités de santé respiratoire des enfants en relation avec la pollution de l’air

Enfance : quand la pollution de l’air creuse les inégalités

Introduction :

La récente étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), publiée le 4 janvier, met en évidence des inégalités marquantes dans la santé respiratoire des enfants en France, en particulier liées à la pollution de l’air. Cette analyse approfondie examine les divers aspects de ces inégalités, soulignant l’impact significatif sur la santé des enfants issus de ménages modestes, exposés de manière disproportionnée à la pollution atmosphérique.

  1. Disparités d’exposition à la pollution de l’air :

Les jeunes enfants des ménages les plus modestes et les plus aisés résident majoritairement dans les grandes aires urbaines, où la pollution atmosphérique est plus prégnante. Cependant, à l’intérieur de ces zones, des disparités d’exposition émergent. Les enfants issus de ménages modestes sont particulièrement touchés, exposés à des taux de particules fines PM2,5(*) plus élevés. Parmi les enfants les plus affectés, le dixième le plus modeste est 1,6 fois plus représenté que le dixième le plus aisé.

  1. Impacts sur la santé des enfants modestes :

L’étude dévoile une vulnérabilité accrue des enfants modestes aux effets néfastes de la pollution atmosphérique.

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L’éphéméride du 4 janvier

Décès d’Antoine Labelle ecclésiastique colonisateur québecois le 4 janvier 1891

Antoine Labelle, né le 24 novembre 1833 à Sainte-Rose et décédé le 4 janvier 1891 à Québec, est un ecclésiastique québécois, figure emblématique de la colonisation des Laurentides. Il est parfois surnommé le « roi du Nord » ou bien, plus simplement, le « curé Labelle ».

Jeunesse

Né en 1833, il est le seul fils d’Angélique Maher et d’Antoine Labelle, un cordonnier. Il étudie au séminaire de Sainte-Thérèse. Les premières années de sa vie sont mal connues, mais on sait qu’il aimait lire Auguste Nicolas et Joseph de Maistre. Il ajoute François-Xavier à son prénom, saint François-Xavier étant un modèle pour lui. Il est ordonné prêtre le 1er juin 1856 après une brève formation théologique de 1852 à 1855. Il est doté d’un physique imposant : il mesure 1,80 m et pèse 140 kg.

Il est un descendant direct d’Olivier Charbonneau.
Missionnaire et colonisateur
Premières cures

D’abord nommé vicaire à Sault-au-Récollet par l’évêque Ignace Bourget, il devient curé à la paroisse de Saint-Antoine-Abbé, près de la frontière avec les États-Unis, où il exerce son ministère jusqu’en 1863.

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L’éphéméride du 30 décembre

Naissance de l’URSS Le 30 décembre 1922, l’Union des Républiques est proclamée.

Naissance  à Chicago de Patricia Lee Smith le 30 décembre 1946

Patricia Lee Smith dite Patti Smith, est une chanteuse et musicienne de rock, poétesse et écrivaine, peintre et photographe américaine.

Mariant la poésie beat avec le garage rock des années 1960 et 1970, elle est considérée comme la « marraine » du mouvement punk.

Illustration : Patti Smith au Mannheimer Rosengarten (Mannheim), 1978

Biographie
Premières années
Née à Chicago au sein d’une famille d’origine irlandaise, Patricia grandit à Pitman, petite ville située dans le sud du New Jersey. Son père est un ancien danseur de claquettes devenu employé de bureau dans une usine et sa mère ayant abandonné une carrière de chanteuse de jazz pour élever ses quatre enfants est serveuse dans un restaurant. À l’adolescence, Patti se détache de l’éducation très religieuse de sa mère Témoin de Jéhovah. Diplômée de la Deptford Township High School (équivalent du lycée) en 1964, elle entre à l’école normale pour devenir institutrice. Lorsqu’elle tombe enceinte à 18 ans, elle en est radiée et doit travailler.

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L’éphéméride du 29 décembre

Massacre de  Wounded Knee par l’armée étasunienne le 29 décembre 1890

Illustration : Le chef miniconjou Big Foot, abattu par un soldat, gît dans la neige. Les soldats sont aperçus en arrière-plan, fusil à la main.

Le massacre de Wounded Knee est une opération militaire qui s’est déroulée le 29 décembre 1890 à Wounded Knee dans le Dakota du Sud, aux États-Unis. Entre 150 et 300 Amérindiens de la tribu Lakota miniconjou (dont plusieurs dizaines de femmes et des enfants) ont été tués par l’armée des États-Unis.

Cinq cents soldats du 7e régiment de cavalerie des États-Unis, appuyés par quatre canons Hotchkiss, ont encerclé un campement de Lakotas avec l’ordre de les convoyer en train vers Omaha dans le Nebraska. Le commandant du 7e avait reçu l’ordre de procéder à un désarmement préalable.

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L’éphéméride du 26 décembre

Naissance de Félix Éboué à Cayenne le 26 décembre 1884

Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu’en septembre 1939. Sitôt la France métropolitaine occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu’il entend l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.

Enfance
Félix Éboué est né le 26 décembre 1884, rue Christophe-Colomb à Cayenne, d’une famille originaire de Roura, issue de « nouveaux libres » (esclaves émancipés par l’abolition de 1848). Il est le quatrième d’une famille de cinq enfants, dont quatre frères : Yves, Edgard, Max, Félix le cadet et une sœur, Cornélie, mariée plus tard à Félix Gratien et qui a cinq enfants : Clérence, Yves (neveu et filleul de Félix Éboué qui a deux filles : Florence et Isabelle Gratien), Aurélia, Élie (qui a deux enfants Évelyne et Raymond Gratien), et Solange Gratien.

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L’éphéméride du 24 décembre

Les premiers Indiens, venus pour travailler, arrivent en Guadeloupe à bord de l’Aurélie le 24 décembre 1854

Le mouvement d’immigration indienne en Guadeloupe a eu lieu entre 18541 et 1888. Il fait suite à l’abolition de l’esclavage en 1848 qui provoque une pénurie de main d’oeuvre que les planteurs cherchent à compenser en important des travailleurs engagés. La venue de ces travailleurs est le fruit d’un accord entre la France et l’Angleterre, cette dernière acceptant que des coolies soient recrutés dans sa colonie. Cette migration s’inscrit dans le cadre d’un mouvement d’immigration indienne plus vaste ayant touché d’autres colonies de la zone caraïbe, en particulier Trinidad et la Guyane britannique.

Recherche de main-d’œuvre après l’abolition de l’esclavage

Au lendemain de l’abolition de l’esclavage en 1848, les planteurs guadeloupéens, à la recherche de main-d’œuvre étrangère explorent plusieurs possibilités. On pense à faire appel aux Noirs des îles caribéennes anglaises, à des européens venus du Sud-Ouest de la France et d’Allemagne, des Madèriens, des Cap-Verdiens des Chinois, des Annamites.

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L’éphéméride du 15 décembre

Eugénie Éboué-Tell devient la première femme sénatrice de Guadeloupe le 15 décembre 1946

Eugénie Éboué-Tell, née le 23 novembre 1889 à Cayenne (Guyane) et décédée le 20 novembre 1972 à Pontoise (Val-d’Oise), est une femme politique française. Elle est successivement députée, conseillère de la République et sénatrice de Guadeloupe.

Biographie
Origines, études et Résistance

Eugénie Tell naît à Cayenne, en Guyane. Son père s’appelle Hypollite Herménégilde Tell et est directeur du bagne. Elle effectue une partie de ses études au lycée de jeunes filles de Montauban (Tarn-et-Garonne), et obtient le certificat d’aptitude pédagogique. Elle revient en 1911 et devient institutrice, profession qu’elle exerce en Guyane, à Saint-Laurent-du-Maroni.

Elle épouse Félix Éboué le 14 juin 1922 et part en 1923 vivre avec lui en Oubangui-Chari, l’actuelle Centrafrique où ils resteront jusqu’en 1931. Au cours de cette période, elle lui apportera tous ses talents de musicienne pour l’aider à déchiffrer les langages tambourinés et sifflés des populations Banda et mandja. Elle est mère de quatre enfants (Henri, Robert, Ginette et Charles) Puis elle le suivra en Martinique (1932 à 1934) au Soudan (1934-1936) et en Guadeloupe (1936-1938).

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L’éphéméride du 14 décembre

Le prix Goncourt est décerné à René Maran, jeune écrivain guyanais de 34 ans le 14 décembre 1921

Au cinquième tour de scrutin ne restaient plus en lice que L’Épithalame de Jacques Chardonne et Batouala. Avec cinq voix contre cinq les deux romans étaient à égalité. Le second l’a emporté grâce à la voix prépondérante du président Gustave Geoffroy. Les autres candidats de cette année-là n’ont guère marqué l’histoire littéraire, à l’exception de Pierre Mac-Orlan qui concourrait avec La Cavalière d’Elsa. Comme le nom l’indique, Batouala est un roman africain. Par contre le nom de l’auteur ne révèle pas qu’il s’agit d’un noir, « le premier Goncourt noir ».

René Maran est né le 5 novembre 1887 sur le bateau qui menait ses parents d’origine guyanaise à Fort-de-France. Comme c’est là où sa naissance a été enregistrée, on le présente souvent comme un écrivain de Martinique. En réalité, il n’est resté sur cette île que les trois premières années de sa vie, avant de déménager avec sa famille au Gabon où son père devait poursuivre sa carrière d’administrateur colonial.

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L’éphéméride du 13 décembre

Guy Lamaze, David Donzenac et Jean Mariéma, membres du MoGuyDe sont incarcérés à Cayenne le 13 décembre 1974

En octobre 1974, le Mouvement guyanais de décolonisation (MoGuyDe) voit le jour. Son fondateur est Guy Lamaze, dirigeant de l’UTG. Très vite, il récolte auprès de la population les fruits des graines semées par ses prédécesseurs et, chose importante, s’ouvre sur toutes les composantes de la société guyanaise. Michel Thérèse, Kali’na de Awala-Yalimapo et Antoine Aouegui dit Lamoraille, Aluku originaire d’Apatou en sont ainsi des membres fondateurs. Antoine Lamoraille sera même incarcéré en 1980 à la prison de la Santé avec d’autres indépendantistes guyanais.

Le MoGuyDe rassemble rapidement des centaines de militants et sympathisants. Lors de son premier congrès, il accueille 600 personnes. Pour la première fois, le mot “ indépendance” est prononcé en public. Cela inquiète le gouvernement qui y voit un facteur de déstabilisation d’un territoire stratégique aux activités spatiales en plein essor, entouré de voisins penchant vers l’indépendance, le Guyana et le Suriname. « Le pouvoir était très inquiet, le MoGuyDe connaissait une progression fulgurante », raconte Guy Lamaze. Les militants parviennent à tisser un réseau sur tout le territoire guyanais et à maintenir des liens étroits avec les autonomistes antillais.

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L’éphéméride du 12 décembre

Cannibalisme : les croisés dévorent les habitants de Ma’arrat le 12 décembre 1098

Le Siège de Maarat, ou Ma’arra est survenu en décembre 1098 dans la ville de Ma’arrat al-Numan, dans ce qui est à présent la Syrie, lors de la Première croisade. Il est resté célèbre pour les actes de cannibalisme perpétrés par les Croisés, frappés par une famine.
Prologue
Après que les Croisés, dirigés par Raymond de Saint-Gilles et Bohémond de Tarente, ont assiégé avec succès Antioche, ils ont commencé un raid de la campagne environnante pendant les mois d’hiver. Les Croisés avaient été inefficaces dans l’évaluation et la protection de leurs lignes d’approvisionnement, ce qui a conduit à une généralisation de la faim et le manque d’équipement approprié à l’intérieur des armées croisées.

Déroulement
Le 11 décembre 1098, la forteresse fut prise par les croisés de Raymond IV de Toulouse, dit Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse et Bohémond de Tarente, dit Bohémond de Hauteville après un siège de trois semaines. Le 5 janvier 1099, Raymond démantela la forteresse de Ma`arrat après que les croisés y eurent massacré des milliers de personnes.

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