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À propos de la réouverture des écoles : mai ou septembre ?

— Par Marie-Hélène Léotin, conseillère exécutive CTM. —

Le ministre de l’Éducation a donné une consigne : ouverture des écoles, 11 mai pour le primaire, 18 mai pour les collèges, 25 mai pour les lycées. De nombreux maires et élus donnent leur position : c’est non, car nous ne serons pas prêts au mois de mai, en particulier pour l’approvisionnement en masques. Les enseignants sont dans le flou. Les parents d’élèves ne savent pas quoi faire, surtout qu’on leur avait dit, au moment de la fermeture, que les enfants étaient les premiers vecteurs de l’épidémie !
On a l’impression que nous sommes en train de partir dans tous les sens. Tel maire va ouvrir, tel autre ne va pas ouvrir. Ce n’est pas le moment de partir dans tous les sens. Nous devons surmonter ensemble la crise et donner un cap en préservant notre unité et en mettant sur pied une stratégie globale et commune.

Quel est le plus grand danger qui nous guette ?

La crise n’est pas derrière nous ; elle est encore devant nous. Aucune autorité scientifique n’est en mesure de dire, au jour d’aujourd’hui, quand s’arrêtera l’épidémie. Le plus grand danger n’est pas le décrochage scolaire et une solution a été trouvée pour les examens du brevet et du bac.

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Le saxophoniste Manu Dibango est mort des suites du Covid-19

Les hommages se multiplient en Martinique et dans le monde.

Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus.

Âgé de 86 ans, ce musicien de légende, auteur de « Soul Makossa », avait été testé positif au Covid-19 et était hospitalisé près de Paris. Manu Dibango « est décédé au petit matin, dans un hôpital de la région parisienne », a annoncé Thierry Durepaire, gérant des éditions musicales du ponte de la musique world, à l’AFP. 

Ses fans l’appelaient « Papa Manu », « Le Doyen » ou simplement « Manu ». Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus. Les mots se voulaient rassurants (« Il se repose et récupère dans la sérénité »). Manu Dibango, saxophoniste et vétéran des musiciens africains en France est mort mardi 24 mars, a annoncé sa famille. Il avait 86 ans.

« Chers parents, chers amis, chers fans,

Une voix s’élève au lointain…

C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du Covid-19.

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Hommage aux sœurs Nardal

Vendredi 13 mars 2020 de 8h 30 à 13h Hôtel de la CTM

Paulette (1896-1985), Jeanne, Andrée, Alice, Emilie, Lucie, Cécile
« Nous n’étions que des femmes. Nous avions ouvert la voie aux hommes »
Quand on parle de Négritude, on pense Césaire, Senghor, Damas.
Quand on parle de féminisme, on pense à l’UFM (Union des Femmes de Martinique), créée en 1944.
Quand on parle d’hygiène, de santé, d’actions en faveur de la famille, de la mère et de l’enfant, on pense au Front Populaire et au programme social du Conseil National de la Résistance aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale.
Les soeurs Nardal symbolisent aussi cette nouvelle conception du monde qui cherche à donner aux faibles, aux déshérités, aux opprimés une place dans la société. Elles ont marqué les mouvements intellectuels, littéraires, scientifiques, artistiques au sein des étudiants martiniquais dans le Paris de l’entre-deux-guerres, puis en Marti-nique au XXe siècle.
Au cours des années 1920-1930, les étudiants martiniquais à Paris s’ouvrent aux civilisations africaines et à leurs diasporas de la Caraïbe et du continent américain. C’est une conscience de race qui s’éveille.

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La grève de Février 1900

Vendredi 7 février 2020 – 19 H : Représentation théâtre amateur. Terrain de l’Usine – François Municipalité du François

Samedi 15 février 2020 – 19 H : Swaré bèlè Salle des fêtes du François AM 4

Télécharger le dossier de la CTM, transmis par Marie-Hélène Léotin

Il y a 120 ans, la Martinique était touchée par le premier mouvement de grève générale dans le pays. Il s’agissait d’une grève des ouvriers de la canne, principale force productive à cette époque. Après la lutte des esclaves pour la liberté en mai 1848, la lutte des paysans pauvres pour la terre et la dignité en septembre 1870, la classe ouvrière martiniquaise entamait la longue lutte pour l’amélioration de ses conditions de travail.
Tous les gros centres sucriers ont été touchés. Cette grève fut marquée par l’épisode tragique de la fusillade du François qui eut un retentissement international. Le dirigeant russe Lénine eut l’occasion d’évoquer «La Martinique, le pays des vaillants ouvriers du François».

LA CRISE SUCRIEREE
La grève de février 1900 se situe dans le contexte de crise sucrière de la fin du XIXe siècle.

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A propos de la future École Martiniquaise des Enseignements Artistiques (EMEA)

—Communiqué de Daniel Marie-Sainte, conseiller exécutif & porte-parole de la CTM —

L’EMEA est l’École Martiniquaise des Enseignements Artistiques (Musique-Danse- Théâtre).
Ce projet figure en toutes lettres dans le programme du Gran Sanblé pour faire réussir la Martinique publié lors de la campagne électorale de 2015.

Une fois élu, le Président Alfred MARIE-JEANNE a confié à deux élues (Marie-Hélène LEOTIN, conseillère Exécutive chargée de la culture et Christiane EMMANUEL, Président de la commission culture) la mission de réaliser cet engagement électoral.

Au terme de nombreuses concertations avec les milieux concernés, un projet a été retenu. Il se fonde sur des structures existantes et ne nécessite pas, dans l’immédiat, la construction de nouveaux bâtiments.
Ce projet a été validé par le Conseil Exécutif de la CTM, le 19 juillet 2018 et approuvé par un vote unanime des élus de l’Assemblée de Martinique, en SEANCE PLENIERE PUBLIQUE, le 30 octobre 2018 !!!

Cette école est un enjeu fort de la mandature et se veut un outil de développement au service du public. L’objectif visé est de favoriser l’accès des jeunes à la culture à travers les enseignements et les pratiques artistiques ainsi que de les former avec une exigence de qualité dans l’éventail des expressions : Dance, Musique, Théâtre!

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Quatrième centenaire de l’arrivée de l’Anonyme de Carpentras en Martinique

12 et 13 avril 2019. Conférence-débat Exposition et visites guidées au Musée d’Archéologie et de Préhistoire

—Communiqué de presse de Marie-Hélène Léotin, Conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine à la CTM —

Le 21 avril 1619 arrivait en Martinique « L’Anonyme de Carpentras »

Jusqu’à cette année 2019, on ne connaissait pas son nom, d’où le terme « L’Anonyme ». Ce personnage nous a laissé un récit de son voyage dans la mer des Antilles, un manuscrit retrouvé dans la bibliothèque de l’évêque du diocèse de Carpentras, Monseigneur d’Inguimbert, d’où le nom « de Carpentras ».
Ce manuscrit est précieux car c’est le premier récit complet d’une expédition de pirates et de flibustiers dans la Mer des Antilles. C’est un des plus anciens documents connus sur la Martinique.
Ce manuscrit a été retrouvé, transcrit, revu, annoté, commenté par Jean-Pierre Moreau, archéologue, et publié sous le titre :
« Un flibustier français dans la mer des Antilles »
L’intérêt de ce manuscrit est de mieux nous faire connaître les premiers contacts entre Caraïbes (Kalinas) et Français, « ces rencontres de mer, des îles et de la terre, de ces hommes infiniment divers, de ces humanités qui se côtoient sans jamais vraiment se connaître… errances de mer de marins français…, rencontres entre deux civilisations, des dialogues qui s’ébauchent… » (Jean Meyer).

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Hommage à Léo Élisabeth

 25 mai 2018 de 9h à 17 h Campus de Schoelcher

Faculté des Lettres et Sciences Humaines,
Amphithéâtre Hélène Sellaye
Allocutions officielles :
Mme Odile Marcelin François-Haugrin, Vice-Présidente du Pôle Martinique de l’université des Antilles.
Mme Marie-Hélène Léotin, Conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine à la CTM
Mme Cécile Bertin -Elisabeth, Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
Mme Dominique Aurélia, Vice-présidente déléguée aux Affaires Internationales .
Ouverture par Erick Noël, Professeur à l’université des Antilles.

IN MEMORIAM – Léo Elisabeth 1931-2016 – Docteur d’Etat, Président de la société d’histoire de la Martinique, Inspecteur pédagogique régional de l’académie des Antilles-Guyane de 1977 à 1997.

Un regard perçant et lumineux, visionnaire sans doute, un esprit vif, curieux, insatiable, une attention vigilante et stimulante sur le monde et sur la genèse de l’espace caraïbe, enfin et surtout une grande bienveillance et une capacité de distanciation, d’humour aussi, ont contribué à la légitime reconnaissance de nos disciplines, histoire, géographie mais aussi éducation civique dans le champ émergent d’une approche globale et respectueuse des réalités culturelles et sociales de notre environnement régional.

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Jean Bernabé, Mèt-A-Manyok, monté nan Gallilé

— Par Térez Léotin —

Professeur émérite des Universités, Jean Bernabé luttait depuis plusieurs mois contre une maladie paralysante. Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université des Antilles et de la Guyane, agrégé de grammaire, Docteur d’Etat en linguistique, Jean Bernabé était particulièrement reconnu pour ses travaux sur la langue créole. Sa thèse s’intitule: « Fondal Natal: Grammaire basilecticale approchée des Créoles guadeloupéens et martiniquais » (L’Harmattan, 1983).

Fondateur du GEREC-F (Groupe de Recherches et d’Etudes en Espace Créole et Francophone), Jean Bernabé a été à l’origine de la création de la licence et de la maîtrise de créole à l’UAG. Avec Raphaël Confiant et Patrick Chamoiseau, il est cofondateur du mouvement littéraire de la Créolité, autour notamment de l’ouvrage publié en 1989: « Eloge de la Créolité ».

Jean Bernabé n’oubliait pas non plus la formation des adultes en participant à la mise sur pied de l’UTL (Université du Temps Libre), sur le campus de Schœlcher.

Ecrivain, auteur d’essais, romans, articles de sociolinguistique et de littérature, son dernier ouvrage publié en 2016 s’intitule: « La dérive identitariste » (L’Harmattan).

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Tropiques-Atrium en communes!

tropiques_atrium_equip_modulaire1Samedi soir avait lieu l’inauguration de l’Équipement Modulaire mobile de Tropiques Atrium qui doit permettre aux spectacles de la Scène nationale Tropiques-Atrium de se démultiplier en communes. Nous reproduisons ci-dessous le discours inaugural de Marie-Hélène LEOTIN, Conseillère exécutive,  prononcé au nom de la Collectivité Territoriale de Martinique

Mesdames, Messieurs,

Byen bonswè tout moun

Bonsoir à tous,

L’acquisition de cet équipement modulaire mobile est un moment important pour Tropiques Atrium Scène nationale, mais aussi pour la CTM.

En effet cette structure répond à plusieurs objectifs :

Cet équipement répond à la nécessité de désenclaver l’action culturelle en allant sur tout le territoire.

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De retour du Bénin

— Par Marie-Hélène Léotin, Conseillère régionale —

porte_du_non-retour_beninLe 23 août 2014, la République du Bénin a commémoré la Journée du souvenir de la traite négrière et de l’esclavage en présence, pour la première fois, de délégations des Conseils régionaux de Guadeloupe et de Martinique. C’est avec beaucoup d’émotion que nous nous sommes retrouvés sur cette terre du Bénin, précisément à Ouidah. C’est le retour aux sources, c’est le salut aux ancêtres, c’est l’hommage à notre mère l’Afrique. Il ne faut pas oublier que la majorité des captifs africains déportés par les négriers français viennent de Ouidah⋅
Même si nos ancêtres ne sont pas forcément originaires de cette région là, mais ils ont embarqué ici où se dresse la porte du non retour⋅
Nous avons fait le chemin du retour pour saluer la terre de nos ancêtres et retisser les liens avec nos lointains cousins⋅ Bien sûr, nous ne sommes pas Africains.

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L’autre… commémoration

— Par Marie-Hélène Léotin, historienne —

felix_eboueIl y a 70 ans, le 17 mai 1944, Félix Éboué décédait au Caire à la suite d’une congestion pulmonaire, lors d’un voyage en Syrie et en Egypte. Félix Eboué était un Guyanais, administrateur des colonies, gouverneur général en Afrique équatoriale française (AEF), compagnon de la Libération ; ses cendres reposent au Panthéon. L’aéroport de Cayenne, le plus grand lycée de Cayenne, la grande salle de la préfecture de Fort-de-France portent son nom. Il a fait carrière dans l’administration des colonies en Martinique, en Guadeloupe, au Soudan français, au Tchad⋅
« Jouer le jeu⋅ A cette jeunesse que l’on sent si inquiète, si incertaine devant les misères de ces temps qui sont les misères de tous les temps.

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