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L’éphéméride du 23 juillet

Plus de 300 personnes quittent Dieppe et émigrent pour coloniser la Nouvelle-France le 23 juillet 1632

La Nouvelle-France est un ensemble colonial français d’Amérique du Nord qui a existé de 1534 à 1763 avec le statut de vice-royauté. Sa capitale était Québec.

Son territoire était constitué des colonies d’Acadie, du Canada et de la Louisiane. À son apogée vers 1745, il comprenait le bassin versant du fleuve Saint-Laurent, des Grands Lacs et du Mississippi, le nord de la Prairie, et une grande partie de la péninsule du Labrador. Les descendants des habitants de cette ancienne colonie sont les Acadiens, les Brayons, les Cadiens, les Créoles louisianais, les Canadiens français (en majorité au Québec) et les Métis du Canada.

Ce fut d’abord une colonie-comptoir administrée par des compagnies coloniales, puis une colonie de peuplement sous le gouvernement royal du Conseil souverain de la Nouvelle-France.

La position géographique de la Nouvelle-France empêchait l’expansion vers l’ouest des treize colonies britanniques d’Amérique du Nord, ainsi que la liaison entre ces colonies et la Terre de Rupert. Cela entraîna des tensions qui culminèrent avec l’affaire Jumonville en 1754, événement déclencheur de la guerre de la Conquête, aspect nord-américain de la guerre de Sept Ans, qui se termina par la reddition de la Nouvelle-France en 1760, suivie du traité de Paris de 1763, en conséquence duquel la France cède à la Grande-Bretagne une part importante de son premier empire colonial.

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« Fal Frett, l’émotion perlière »

Mardi 18 juillet 18h30  au Cénacle à 18h30
Avec Alex et Nicol Bernard, l’auteur du livre récemment paru chez KÉditions et quelques contributeurs. Manifestation gratuite. Contributeur : Serge Domi – Modératrice : Marie-Michelle Darsières After C : grand moment de symbiose avec Fall Frett

Fal Frett est l’un des premiers groupes martiniquais de musique créole évolutive, après Marius Cultier et le Liquid Rock d’Alain Jean-Marie.

Histoire du groupe
Le groupe a été formé en 1976 par Jacky, Alex, et Nicol Bernard avec Bib Monville, Jacky Alpha puis Ralph Thamar. Les frères Bernard en sont restés les seuls piliers, pendant que de nombreux musiciens caribéens se succédaient en son sein : Robin Vautor, Luther François, Philip Paolo, André Woodvine ; il y eut aussi des invités prestigieux, lors de créations ou de concerts initiés par le Centre martiniquais d’action culturelle (CMAC) tels : Dominique Pifarély, Henri Texier, les cordes de Malavoi, Jean-Loup Longnon, Luc Labonne, Eric Bonheur, Louis Sclavis, Ricardo Izquierdo, Tony Chasseur, Dave Samuels.

À sa création, Fal Frett était considéré comme un groupe de jazz caribéen dynamique; mais Jacky Bernard, le principal compositeur, entendait créer des chansons créoles, tout en laissant une large place aux improvisations et à la création collective; un peu à la manière des standards de jazz.

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L’immigration indienne du 19e siècle en Martinique (1853-1885) et ses incidences identitaires.

Conférence jeudi 6 juillet 2023 au Lina’s de Manhity

Tous Créoles a le plaisir de vous accueillir à un nouvel Afterwork sur le thème de l’immigration indienne, autour d’un intervenant de premier rang, Michel Ponnamah. Une belle occasion de nous pencher sur l’une de nos nombreuses racines créoles.

L’immigration indienne du 19e siècle en Martinique (1853-1885) et ses incidences identitaires.

Pourquoi ce besoin de main-d’œuvre ? Pourquoi des indiens ? Comment cette introduction de nouvelles populations questionna-t-elle la société martiniquaise ? Comment ce fait indien modifie-t-il notre rapport au monde ? Comme support iconographique, Michel Ponnamah utilisera des diapositives d’une exposition réalisée en 1986 ainsi que des images d’archives.

A propos de Michel Ponnamah :

Michel Ponnamah s’est récemment occupé de France Alzheimer Martinique pendant trois ans. Il est proviseur honoraire depuis 2015, après avoir été instituteur puis professeur de lettres en histoire-géographie. En 1983, il contribue à la création de l’Association MARTINIQUE-INDE. Il effectue des recherches aux Archives de l’Outre-mer, rue Oudinot, pour la réalisation collective de l’exposition : Immigration indienne aux Antilles au 19e siècle, réalisée avec le concours du CMAC.

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Paul Rosine, Paulo… ou le parachèvement d’un artiste musicien.

Pianiste, chanteur, compositeur, auteur, arrangeur, chef d’orchestre.

— Par Manuel Césaire —

Mes quelques mots ne se réclament d’aucune exhaustivité.

D’autres avant moi ont discouru et disserté.

D’autres après moi, le feront car il faudra continuer à analyser, à comparer pour tenter de saisir, de comprendre l’arborescence de son œuvre et de son génie musical.

Un génie martiniquais et universel.

Ou encore un génie musical universel mis au service de sa « martiniquanité », de son identité profonde.

C’est sur cet aspect que je souhaite m’attarder, aujourd’hui.

Les influences dans l’œuvre de Paulo Rosine, on les entend, bien entendu.

De la musique classique au jazz, en passant par la musique de film et les musiques latino-américaines, ces influences stylistiques, ces procédés d’écriture sont identifiables dans l’orchestration générale, tant pour la section des cordes frottées (violons/alto/violoncelle) que pour la section de cuivres.

Paulo Rosine adaptera souvent la répartition des voix en fonction des pupitres disponibles. 

Le procédé d’harmonisation de la section de cordes s’apparente à la technique du quatuor à cordes. Néanmoins et faute d’avoir un 1er violon, un 2nd violon, un violon alto et un violoncelle, Paulo adaptera son harmonisation en fonction des instruments qu’il a « à sa disposition » ce, avec la contrainte des tessitures.

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« Interfaces » Exposition d’Henri Tauliaut

Tropiques-Atrium Galerie Arsenec du 8 novembre au 3 décembre 2022

Dans la veine et l’esprit de Empowerment, exposition présentée au Fonds d’Art Contemporain de Guadeloupe en 2018, et d’ADN Caraïbe proposée en juillet dernier toujours sur l’île papillon, Henri Tauliaut poursuit ses explorations croisées entre nature, sciences, art et rituels avec son nouvel opus titré Interfaces. Les propositions de l’artiste et son postulat de recherches ne peuvent se départir du principe que l’interface représente bien l’idée d’une rencontre entre deux éléments, milieux ou systèmes distincts ; il permet donc le passage d’un système à un autre, par exemple du monde analogique au monde numérique, du réel au virtuel. Henri Tauliaut va alors développer la question sous-jacente à cette exposition : quel type de dispositif pourrait permettre la relation entre humains et non humains?

C’est avec une série d’installations et d’oeuvres interactives que l’artiste guadeloupéen installé de longue date en Martinique va investir la Galerie Arsenec pour partager ses expériences pluridisciplinaires. Vous êtes cordialement invités à participer à cette aventure artistique et sensorielle et trouverez ci-­‐dessous la biographie de l’artiste, le carton d’invitation pour le vernissage de l’exposition, ainsi que le visuel de INTERFACES.

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Xavier Belin Tribute to Jacky Bernard

Dimanche 27 Mars – 17h00 Salle Aimé Césaire

Piano : Xavier Belin
Vibraphone, marimba : Alexis Valet
Basse : Elvin Bironien
Batterie : Tilo Bertholo
Et des invités

Ce projet a commencé avant la mort de Jacky Bernard en août dernier. Il a été joué au Baiser Salé à Paris.

Le 28 mars Jacky aurait eu 70 ans…

Ce concert est une forme d’hommage mais aussi un signe de transmission par ce jeune et talentueux pianiste qui est un des rares à interpréter le répertoire de Jacky.

 » Nous avons perdu un grand musicien Martiniquais en la personne de Jacky Bernard. Ce dernier a sûrement influencé grand nombre de pianistes Martiniquais de par son swing et sa créer de belles mélodies. Il m’a notamment influencé  » Xavier Belin

En mémoire de Jacky Bernard

L’histoire musicale d’un pays s’écrit au fil des révolutions ou évolutions, de l’art de la composition, de l’interprétation, des caractéristiques esthétiques, des expressions artistiques ou sociétales et des personnalités ou figures artistiques représentatives des courants et différentes périodes. Un courant artistique se compose de personnalités. Les années 70, en Martinique, représentent un véritable courant artistique dans le domaine des arts visuels, du théâtre, de la danse et de la musique, pour ne citer que ces arts.

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L’éphéméride du 17 août

Capitulation de Port-la-Joye et début de la déportation de l’île Saint-Jean le 17 aoùt 1758.

La déportation de l’île Saint-Jean – actuelle province de l’Île-du-Prince-Édouard, au Canada – a lieu de 1758 à 1759 et constitue un épisode de la déportation des Acadiens (1755-1763), dans le contexte du Grand Dérangement.

La déportation de l’île Saint-Jean a lieu après le siège de Louisbourg. La déportation est ordonnée par l’amiral anglais Edward Boscawen et confiée au lieutenant-colonel Andrew Rollo. Après la chute de l’établissement français de Port-LaJoye le 17 août 1758, les Britanniques construisent le fort Amherst. La population de l’île ayant été sous-estimée, trois vagues successives de déportation sont nécessaires, quoique la troisième ne parvienne pas à capturer qui que ce soit. Certains prisonniers transitent par Louisbourg. Les militaires et membres de l’administration sont envoyés en Angleterre et les civils en France. De nombreux habitants parviennent à s’échapper, notamment avec l’aide des Micmacs et du marin acadien Nicolas Gautier. Les gens restés sur l’île souffrent rapidement de famine. Plusieurs déportés restent prisonniers en Angleterre jusqu’en 1763.

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Le saxophoniste Manu Dibango est mort des suites du Covid-19

Les hommages se multiplient en Martinique et dans le monde.

Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus.

Âgé de 86 ans, ce musicien de légende, auteur de « Soul Makossa », avait été testé positif au Covid-19 et était hospitalisé près de Paris. Manu Dibango « est décédé au petit matin, dans un hôpital de la région parisienne », a annoncé Thierry Durepaire, gérant des éditions musicales du ponte de la musique world, à l’AFP. 

Ses fans l’appelaient « Papa Manu », « Le Doyen » ou simplement « Manu ». Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus. Les mots se voulaient rassurants (« Il se repose et récupère dans la sérénité »). Manu Dibango, saxophoniste et vétéran des musiciens africains en France est mort mardi 24 mars, a annoncé sa famille. Il avait 86 ans.

« Chers parents, chers amis, chers fans,

Une voix s’élève au lointain…

C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du Covid-19.

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« Abeilles » : de la désaffiliation

Si le centre est stable, alors la famille est soudée.

Ngugi wa Thiong`o

— Par Roland Sabra —

Père et fils au bord de la falaise. Ils y sont depuis longtemps. Bien avant que la pièce commence. Il y a du Dédale, Icare et Thalos dans cette histoire de rivalité qui rappelle que le père règle avec son fils ce qu’il n’a pu résoudre avec son propre père. La haine vis à vis du fils peut se manifester par l’indifférence ou la jalousie. Car le père est jaloux de celui qui aura le courage, le talent, ou simplement l’occasion de prendre sa place, dans l’ordre structural des choses. Le père en l’occurrence, est d’un ailleurs indéfini mais qui se devine, d’un pays où domine la structure familiale patriarcale. Il est arrivé en France, pays dans lequel celle-ci est remise en cause. Il est au chômage. En voie de désaffiliation, comme le théorise Robert Castel, c’est-à-dire «écarté des réseaux producteur de la richesse et de la reconnaissance sociales.». Quand le père, pilier de la maisonnée, ne se lève plus le matin, traîne au lit, que reste-t-il de son autorité ?

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La mort de Félix Chauleau

Nécrologie
Tropiques Atrium Scène nationale salue la mémoire de Maître Félix Chauleau.
Président fondateur du CMAC (Centre Martiniquais d’Action Culturelle), il en assura la présidence de 1974 à 1977 et de 1994 à 2012.
De son engagement dans la vie associative tant pour la culture que pour le sport, notamment en tant que Président de la Ligue de Football de Martinique ou membre de l’ex CCEE, nous garderons l’image d’un homme de dialogue, affable, épris de justice et ouvert aux mutations technologiques. Il avait, avec d’autres, oeuvré pour la fusion entre le CMAC et l’Atrium.
Tropiques Atrium Scène nationale adresse à sa famille et à ses proches ses sincères condoléances et son soutien dans cette épreuve.

Le Conseil d’Administration, la Direction et l’équipe de Tropiques Atrium –Scène nationale de Martinique

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#LeViolestUnCrime : retirez l’article 2 !

— Communiqué de l’association Culture Egalité —
Tout le monde se souvient du jugement de Pontoise où le viol d’une petite fille de 11 ans par un adulte de 28 ans avait été requalifié en « atteinte sexuelle » au motif que l’enfant n’avait pu prouver qu’elle n’était pas consentante !
Les féministes ainsi qu’une grande majorité de citoyens et citoyennes s’étaient indigné.es d’un tel verdict. L’opinion publique avait alors exigé que soit fixé un âge en dessous duquel toute relation d’un adulte avec une mineure serait qualifiée de viol. Le Président de la République lui-même, qui avait proclamé la lutte contre les violences envers les femmes grande cause du quinquennat, s’était prononcé publiquement pour l’âge de 15 ans.
Aujourd’hui (pour des raisons inavouables ?) le gouvernement recule et l’Assemblée Nationale entame l’examen d’un projet de loi qui crée un nouveau délit : celui “d’atteinte sexuelle avec pénétration”.
Désormais, le viol ne serait plus un crime, mais un délit, passible d’un simple examen en correctionnel. C’est une régression inouïe puisque, depuis 1980, le viol est reconnu comme un crime, et comme tel, jugé aux Assises par un jury de citoyen·nes.

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« Sous la dictée de Fanon » de Marie-Jeanne Manuellan

Propos du livre

En même temps qu’il nous introduit à un Fanon proche, familier, ce récit à la première personne nous fait revivre les enthousiasmes et les désillusions d’une femme engagée au service des indépendances.
Marie-Jeanne Manuellan est de cette génération qui a vu dans les luttes de la décolonisation l’héritage de la résistance contre le nazisme et l’espoir d’un monde nouveau. En 1957, elle part en Tunisie avec Gilbert, son mari, pour apporter son concours à la construction de la jeune nation indépendante. Il est ingénieur. Elle est assistante sociale. Elle est nommée au Centre neuro-psychiatrique de jour de l’hôpital de Tunis que dirige un certain docteur Frantz Fanon. Elle ne sait rien de lui. Et les premiers contacts sont rudes. Mais Fanon comprend vite ce que cette femme peut lui apporter. “Je vais avoir besoin de vous” lui dit-il un jour. “Pour écrire un livre”. Et c’est ainsi que Fanon va successivement lui dicter L’An V de la révolution algérienne et Les Damnés de la terre. Une grande amitié naîtra alors entre les Fanon et les Manuellan.

Le dessin de la page de couverture est une œuvre d’Ernest Pignon-Ernest.

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Jean-Marc Médeuf : concert annulé

Jeudi 13 avril 2017 à 20h Tropiques-Atrium

Il se forme à Paris dans plusieurs conservatoires dont 5 ans d’études supérieures au conservatoire national de musique de Boulogne. Il est aussi diplômé du conservatoire du XIIIe arrondissement de Paris et se perfectionne auprès de Francis Kleynjans et Louis Lautrec.
Rentré en Martinique, il mène une carrière d’enseignantformateur,fonde l’institut pédagogique de la guitare en 1995 et approfondie sa formation universitaire.
Jean-Marc Médeuf s’est produit aux Antilles ou lors du Carrefour mondial de la guitare du CMAC, comme soliste ou accompagnateur de musiciens référents des Amériques : Aldo Rodriguez, Amos Coulanges, Rodrigo Riera… Ce récital sera l’occasion d’un voyage musical, de la guitare classique à la guitare créole,via les Amériques.

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Danse : Les turqueries de Christian Rizzo

— Par Selim Lander —

Tropiques-Atrium, comme chacun sait, a obtenu/retrouvé le label scène nationale jadis perdu par le défunt CMAC. C’est une chance pour les Martiniquais qui ont ainsi accès à un large panorama de la création contemporaine dans les domaines de la danse, de la musique, du théâtre. Cela étant, les artistes vivants, dans la mesure où ils ne se contentent pas de répéter le passé, encourent le risque de heurter le public. Qui dit création dit nouveauté ; qui dit nouveauté dit danger. Un danger partagé : l’artiste risque de se heurter à l’incompréhension du public ; le public risque de s’ennuyer, voire d’être heurté dans ses convictions intimes. Comme nous l’avons signalé à plusieurs reprises, le risque est d’autant plus grand, aujourd’hui, que les artistes se sont accordés, en matière de création, une liberté inimaginable par les générations antérieures aux Duchamp, Picasso, etc. « Le presque rien, le n’importe quoi » côtoient désormais les œuvres conjuguant une imagination puissante et un véritable savoir-faire. 

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Le circuit Elysé à Madiana : palme d’or de l’incurie !

—Par Roland Sabra —

madiana_incurieCe n’est pas la première fois qu’une séance en V.O programmée à Madiana est annulée à la suite de l’incompétence des services de projection incapables de sélectionner le fichier VOST (Version Originale Sous-Titrée) dans le package numérique téléchargé. Hier soir la Palme d’Or du festival de Cannes 2016, Moi, Daniel Blake de l’immense Ken Loach annoncée en VO a été programmée en VF. Inadéquation entre les mouvements des lèvres et les mots sensés être dits, silence des comédiens, bouche cousue, au moment où ils parlent, traduction approximative pour limiter au possible ce décalage etc. On avait là tous les travers de la VF.

Devant le dol manifeste, cette tromperie sur la marchandise, des cris, des sifflets se font entendre. Des spectateurs se lèvent, vont protester auprès des guichetiers, qui n’en peuvent mais. L’un d’entre eux vient dans la salle, demande au public nombreux de bien vouloir attendre, promet un redémarrage du film en VO. Le film se poursuit en VF. Un quart d’heure plus tard nouvelle sortie de spectateurs courroucés. Pas de responsable dans le complexe cinématographique.

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Christiane Emmanuel, présidente de Tropiques-Atrium

— Par Roland Sabra —

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Deux crocodiles mâles dans le même marigot…

C’est à l’unanimité que Christiane Emmanuel a été nommée Présidente de Tropiques-Atrium. Les élu.e.s de Gran sanblè pou péyi-a an chans, les représentants de l’Etat ont voté comme un seul homme pour la chorégraphe et directrice de la Compagnie Christiane Emmanuel. Son spectacle « Choc(s) », une reprise d’un travail déjà présenté en 2010 au T.A.C. avait ouvert la saison 2015-2016 de Tropiques-Atrium. Désormais deux créateurs se trouvent en responsabilité à la tête de de la structure qui a tout juste un an d’existence. Est-ce raisonnable ? Christaine Emmanuel ne déclarait-elle pas en 2014 à propos d’une situation connexe : « Le CMAC avait perdu son label de scène nationale. Dès le départ il y a eu une erreur, celle de mettre une direction bicéphale. A l’époque ont avait l’Atrium dirigée par Jean-Paul Césaire et le CMAC dirigé par Fanny Auguiac. Deux directeurs dans une enceinte telle que l’Atrium et un gaspillage d’argent qui a duré plus d’une dizaine d’années, avec une programmation partie en vrille. » On lira avec profit l’ensemble de l‘entretien qu’elle accordait alors à Lisa David, peu de temps après l’inauguration de sa Maison Rouge- Maison des Arts à Fort-de-France.

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Itinéraire d’un prénom enchanté…

— Par Guy Flandrina —

cultierA compter du 18 décembre 2015, la Martinique commémorera, dans les jardins du Parc Floral de Fort-de-France, les 30 ans de la disparition de Marius CULTIER. Célèbre pianiste martiniquais qui tirait sa révérence le 23 décembre 1985.

Ses filles, Ayule et Laïni CULTIER -initiatrices du projet- seront présentes pour l’occasion.

Le prénom Laïni est l’objet d’une légende cultivée par des amis d’Eugène MONA.

Ce dernier parle de la fille de Marius CULTIER et de son épouse Gisèle dans « Bibon dachine » ; mythes et vérité d’un prénom chanté et d’une amitié avérée.

A l’occasion d’une rencontre, à Paris, avec Christian BOUTANT −Délégué régional de la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM)− Laïni CULTIER, lui confie : « Tu sais, mon père était très africain ! A une époque où tout un chacun se voulait blanc, voulait se blanchir, lui, se vivait nègre revendiquant son héritage africain ». Et la fille de notre talentueux pianiste de proclamer : « d’ailleurs, mon prénom est africain ».

Et de fil en aiguille cette conversation devient une invitation à refaire un voyage en terre charentaise afin de découvrir l’historique d’un prénom.

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Des convergences plus grandes qu’il n’y paraît!

— Par Roland Sabra —

Les cris d’Orfraie, de vierge effarouchée de celles et ceux qui crient au scandale, à la tromperie, à la trahison devant l’alliance scellée au petit matin après quelques heures de marchandage entre « Ba Péyi-a an chans » et « Gran Sanblé » relèvent pour la plupart d’entre eux d’une méconnaissance du positionnement idéologique des deux compères. L’erreur consiste à croire qu’il s’agit là d’une union entre un «  départementaliste » et un « indépendantiste » comme se plaît à la dénoncer une partie de la classe politique. L’uniforme départementaliste et l’uniforme indépendantisme ne sont que les oripeaux exhibés face au bon peuple pour masquer des accointances idéologiques autrement plus sérieuses. La croyance inébranlable dans les vertus de l’économie de marché est ce qui les cimente par delà les chamailleries apparentes.

« Ba Péyi-a an chans » est attaché à un cadre institutionnel qui lui permet d’avoir accès au marché mondial dans le cadre de la concurrence internationale. Si momentanément cette nécessité prend la forme du maintien de la structure départementale, alors ce sera le département qu’il faudra défendre.

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Tartuffe en gospel singer?

— Par Roland Sabra —

gospelLa demande de réservation de la salle Aimé Césaire du Tropiques-Atrium avait été faite de façon orale en juin 2015 auprès de Steeve Zebina, renouvelée au téléphone en juillet et août 2015 auprès de Bernard Lagier puis par un mail privé le 17 septembre auquel il fût répondu le jour même que les dates des 13 et 14 novembre étaient retenues sous réserves d’identification précise de la demande. Le 12 octobre 2015, tout juste un mois avant les concerts, Daniel Robin, en tant que «simple bénévole» de l’Association Caribbean Gospel Festival mais par ailleurs Deuxième Vice-Président du Conseil Régional, Vice-Président de la commission des affaires financières et du budget, Président de la commission Éducation, Formation Professionnelle, Président du Centre caribéen des Arts et Directeur Général de Madiana, etc. dévoile le projet et se présente comme le seul interlocuteur et le garant financier des événements. Il s’agit bien de deux concerts de l’Association Caribbean Gospel Festival présidée par Jocelyne GOMA dont le site qu’elle dirige avec son pasteur de mari précise : « Après avoir commencé une carrière dans le commerce international, elle se consacre pleinement à sa vocation de pasteur aux cotés de son mari avec qui elle fonde le Centre du Réveil Chrétien, le Gospel Festival de Paris et le Caribbean Gospel Festival.

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LALIN PLENN Lavwa Bèlè pou ti manmay

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– Vendredi 20 et samedi 21 novembre à Saint Pierre : Vava Grivalliers (1926-2011) Bèlè liNo

Trois- ïlets le Samedi 24 octobre : place Gabriel Hayot, devant l’église Matinée – 10h, place Gabriel Hayot, devant le marché du bourg : démonstrations danses et chants, devant le marché avec les ateliers municipaux des 3 ilets et Anses d’Arlet, les visteurs et maraichers en costumes traditionnels Fin de journée – à la Poterie des 3 Ilets :
17h – sur la plage du Village de la Poterie : spectacle vivant avec les Hommes d’Argile
19h – place du Village de la Poterie : rassemblement pour la soirée Moment Bèlè avec les grands maitres du Bèlè , les associations et personnalités.

Saint Pierre : vendredi 20 et samedi 21 nov 2015

Vendredi 20 novembre : rencontre avec la jeunesse scolarisée et associative.
Matinée – 8h30 à 12h dans les établissements scolaires (primaires, collège et lycée ) : interventions , démonstrations, atelier et échanges avec les élèves et leurs enseignants
o Exposition : « Les grandes figures du Bèlè du Nord » Mairie- du 19 au 28 novembre
Fin de journée – 18 h, à Hôtel de VilleSaint Pierre: Hommage à Vava Grivalliers
Conférence / de Vava Grivalliers, ; Les origines du Bèlè, spécificités du Bèlè Li Sid, et Bèlè Li Nò, rôles du tambour, du chant, de la voix égale et de la danse dans l’exécution de la ronde Bèlè … Impacts du Bèlè sur la formation et l’éducation des jeunes, lien social et socle identitaire, etc.

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« Pour René Ménil » & « Tropiques-Atrium-Tropiques : Eia ! Eia ! »

— Par Geneviève Sézille-Ménil —

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« Pour René Ménil »

Bonjour à tous

Suite à l’inauguration de la dénomination de « Tropiques- Atrium » et du lancement de la saison culturelle, je me suis sentie obligée d’écrire un article. Cet article est mûrement réfléchi et tous les mots ont leur importance !
Vous dire si je suis heureuse pour le choix du nom du centre culturel? Oui je le suis!

Et pour moi et surtout en mémoire de René qui est, ne vous en déplaise, le principal instigateur de la revue « Tropiques ». Je suis la seule détentrice des confidences de René Ménil et sais combien il a été l’objet d’actions et de manigances pour le faire taire! Pour moi, le choix fait par l’équipe d’animation culturelle et politique est… une réhabilitation !

J’espère que d’autres actions seront menées.
Je n’oublie pas gue Mr. Césaire avait émis le vœu que le nom du Collège des Terres Sainville serait celui de René Ménil, décision votée par le Conseil Général pour approuver le choix d’Aimé et que, par l’action malveillante de certain, ce vœux n’a pas été exécuté, bien au contraire, puisque c’est celui d’Aimé Césaire qui a été choisi, contre la volonté de ce dernier.

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Tropiques-Atrium : programme 2015-2016

— Présentation par Hassane Kassi Kouyaté —

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Télécharger le programme 2015-2016

Pour sa première saison, Tropiques Atrium Scène nationale, fusion du CMAC et de l’ATRIUM, propose une saison pluridisciplinaire, riche de découvertes et d’émotions à destination de tous les publics, sur tout le territoire de la Martinique.

Théâtre, Danse, Musique, Cinéma, Arts plastiques et visuels, Conte, Arts de la parole, Formations… seront déclinés selon trois axes principaux. En écho au centenaire de Suzanne Césaire, qui a participé à la revue Tropiques, à laquelle notre nom fait désormais référence, ce 1er trimestre met en avant Les Expressions féminines de la Caraïbe.

Le second trimestre sera consacré aux Écritures contemporaines, enfin le dernier aux Classiques revisités. Nous portons un accent sur la création en produisant et coproduisant plusieurs spectacles, mettant en avant les artistes martiniquais et caribéens ; prônant l’ouverture sur le reste du monde. Une programmation de qualité avec une attention particulière pour les enfants et les jeunes, qui reflète la diversité des écritures artistiques actuelles, dans laquelle vous retrouverez nos événements majeurs : Martinique Jazz Festival, Biennale de Danse de Martinique, Mizikaltènatif Matinik, Piano kon sa ka ékri, Rencontres Cinémas Martinique, La Caravane des Mots…

Territoires en culture, qui va à la rencontre des publics, sera amplifi é, car notre engagement pour la culture est aussi citoyen.

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Ciné Bokay Sen Piè

battledream_chronicleLa Région Martinique dans le cadre du Grand Saint Pierre et la Municipalité de Saint Pierre invitent les pierrotins à assister à la projection d’un film
Samedi 26 septembre 2015 Sur la place Bertin, à 18h30

Battledream Chronicle,

Alain BIDARD
Synopsis
En l’an 2100, l’empire de Mortemonde colonise la quasi-totalité des nations de la terre et réduit leur population en esclavage. Les esclaves sont contraints de collecter 1 000 XP chaque mois au Battledream, un jeu vidéo dans lequel on peut réellement mourir. Seuls ceux qui réussissent reçoivent le droit de vivre jusqu’au mois suivant.
Syanna, une jeune esclave martiniquaise, refuse de continuer à vivre ainsi et décide de se battre pour conquérir sa liberté.
Le réalisateur :
Spécialisé dans la production de films d’animation en images de synthèse, Alain BIDARD est un réalisateur indépendant qui travaille en Martinique depuis quatorze ans. En 1996, titulaire d’un BAC scientifique il intègre SUPINFOCOM (Valenciennes), l’une des meilleures écoles d’infographie d’Europe. Il y réalise son film de fin d’études Pixies, qui sera présenté dans de nombreux festivals dont le prestigieux Imagina à Monaco.

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Deux ministres des Outre-mer complices du démantèlement de l’UAG

— Par Alfred Marie-Jeanne —

uagExtraits de l’intervention d’AMJ devant l’Assemblée nationale : Plus spécifiquement, c’est l’Université des Antilles et de la Guyane qui s’est lézardée il n’y a pas si longtemps.
Pareil à un tsunami, ce démantèlement continue de faire des vagues annonciatrices de possibles destructions nouvelles.
Pour preuve manifeste, la création de l’Université des Antilles se fait au forceps dans une ambiance délétère, renversante, frisant le schizophrène.
Ma crainte légitime, au regard des manœuvres mises en œuvre, des déclarations menaçantes proférées, c’est d’assister dans de telles conditions à l’accouchement d’une Université croupion, d’une Université avorton.
Cette manière de procéder me laisse pantois mais pas sans voix.
A ceux qui font mine d’oublier, un bref rappel historique s’impose. L’UAG, une Université des Outre-Mer a été amputée avec l’appui délibéré de deux Ministres issus des Outre-Mer.
C’est surprenant et paradoxal.
Ils n’ont même pas eu la décence ni la claire voyance de laisser perpétrer ce mauvais coup par d’autres.
Qui plus est le parlementaire que je suis et avec moi bien d’autres ont été mis devant le fait accompli.
Ce geste est choquant, blessant, mais aussi cavalier et douteux.

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Peintres de Martinique

Par Selim Lander

La peinture en martiniqueLa Peinture en Martinique, sous la direction de Gerry L’Étang, préface d’Alfred Marie-Jeanne, Conseil régional de la Martinique et HC Éditions, Paris, 2007, 376 p., 50 €.

Pratiques artistiques contemporaines en MartiniqueEsthétique de la rencontre (I), par Dominique Berthet, L’Harmattan, Paris, 2012, 201 p., 21 €.

Ernest Breleur, texte de Dominique Berthet, préface de Jacques Leenhardt, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2008, 192 p., 45 €.

Hélénon – Lieux de peinture, texte de Dominique Berthet, préface d’Édouard Glissant, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2006, 192 p., 45 €.

Louis Laouchez, textes de Joëlle Busca et de Jean Marie-Louise, préface de Bernard Zadi Zaourou, Fondation Clément et HC Éditions, Paris, 2009, 208 p., 45 €.

Grâce au mécénat du Conseil régional d’une part, de la Fondation Clément d’autre part, quelques beaux livres permettent de se faire une bonne idée de la production picturale martiniquaise. L’ouvrage plus modeste de Dominique Berthet, publié en 2012, développe les commentaires consacrés à quelques-uns des artistes retenus dans l’ouvrage de référence dirigé par Gerry L’Étang, tout en introduisant certains nouveaux peintres (ou plasticiens).

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