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Avec Sel et Piment… aux origines des cuisines de la Caraïbe et d’Amazonie

Colloque international reporté aux mercredi 04 et jeudi 05 octobre 2023 sur le Campus de Schœlcher

“Retracer l’histoire des cuisines de la Caraïbe et d’Amazonie”, tel est le projet de départ porté par Guy Deslauriers et PatrickChamoiseau, intitulé “Avec Sel et Piment… aux origines des cuisines de la Caraïbe et d’Amazonie”.
Ce projet s’articule autour de deux supports :
un film télévisé de 8 épisodes en partenariat avec FranceTélévisions
un livre de recettes
qui seront des supports de promotion descuisines et des patrimoines immatériels et matériels de nosrégions et ce faisant des métiers liés à la restauration, àl’hôtellerie et aux formations afférentes des jeunes
Et d’une
semaine d’échanges et de rencontres pour valoriser lescuisines de la Caraïbe et l’Amazonie qui se tiendra du mardi 03 au vendredi 06 octobre 06 octobre 2023 2023 , en Martinique, avec des invités venant de la Caraïbe et de la Guyane.
Pendant une semaine, Kreyolimages accueille des chefscuisiniers mais aussi des archéologues, anthropologues,chercheurs d’horizons divers, afin de promouvoir notre cuisinecaribéenne et d’amazonie ainsi qu’échanger avec les différentsacteurs et apprentis du secteur.

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Avec Tropiques Atrium Scène Nationale, pas question d’oublier la musique !

Deux événements nous sont proposés en cette fin de semaine, l’un sur la toile, l’autre en live à Fort-de-France.

Le concert sur la toile

À l’initiative de l’Institut français de Jérusalem, le projet INSULA de Maher Beauroy, Redha Benabdallah et Adriano Tenorio participera à une fête de la musique 100% en ligne !!!

Ce concert – produit par Tropiques Atrium – sera diffusé en même temps sur la page Facebook de l’Institut français de Jérusalem – Chateaubriand Gaza Ramallah, celle de l’Embajada de Francia en Argentina, et sur notre page !

Le groupe de Gaza Watar Band assurera la première partie à 13h (heure de Martinique) et la diffusion d’INSULA se fera à 13h30 !!!

INSULA fait référence à la Martinique et à l’Algérie. Au cœur de leur inspiration, une figure s’impose, celle de Frantz Fanon qui a marqué plusieurs générations de la pensée anticolonialiste.

Avec l’appui du réseau des Instituts français et des Alliances, INSULA a pu être présenté aux quatre coins du monde…

Organisateur : Institut français de Jérusalem, avec le soutien de l’Institut français d’Argentine et l’INSTITUT FRANÇAIS Paris.

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MJF2019 :Tremplins Martinique Jazz Festival : entrée libre, portez vos chaises!

Du 5 au 7 décembre 2019 à 18h. Esplanade de Tropiques-Atrium.

Jeudi 5 décembre 2019

Sélène Saint-Aimé

MartiniqueSélène Saint-Aimé est une jeune contrebassiste, chanteuse, trompettiste et compositrice afrocaribéenne.
Entre Paris et New York, elle étudie et évolue autour de musiciens de renommée internationale tels Steve Coleman, Lonnie Plaxico, Ron Carter…
Dans la mythologie grecque, Séléné est la déesse de la pleine Lune. Sélène Saint-Aimé s’inspire de la sélénographie (l’étude de la surface et du relief de la Lune). Les mers lunaires la captivent, en particulier la Mare Undarum. Une musique originale, au lyrisme surprenant.

 

 

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Martinique Jazz Festival 2017 : le jazz a cent ans!

Originaire du Sud des États-Unis, il est créé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle au sein des communautés afro-américaines. Avec plus de cent ans d’existence, du ragtime au jazz actuel, il recouvre de nombreux sous-genres marqués par un héritage de la musique euro-américaine et afro-américaine, et conçus pour être joués en public. Il émerge à partir d’autres genres musicaux, dont le ragtime, la marche, le negro spiritual et le blues, et comporte des caractéristiques telles que l’utilisation fréquente de l’improvisation, de la polyrythmie, de la syncope, du shuffle, du scat et des notes bleues. En outre, il emprunte de nombreux éléments à la musique populaire américaine (en) et à la tradition des brass bands3. Couramment associé aux cinq instruments emblématiques du jazz — le saxophone, la trompette, le trombone, la clarinette et le piano —, le jazz mobilise cependant un grand nombre d’instruments différents, dont la guitare, la batterie, et la contrebasse.

Voir le programme du MJF 2017 ci-dessous

Au cours du XXe siècle, le jazz a acquis une large popularité au-delà des frontières des États-Unis et s’est répandu dans le monde, donnant naissance à de très nombreux styles et sous-genres selon les pays et les régions.

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Schwartz-Bart : création au CNRS-ENS d’un groupe de travail sur leurs œuvres

— Par Jean-Pierre Orban —

L’équipe Manuscrits francophones au sein de l’ITEM (Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS) a le plaisir (et l’honneur) de créer un Groupe de travail sur les oeuvres d’André (1928-2006) et Simone SCHWARZ-BART (1938).

Inutile de souligner l’importance et la valeur de ces oeuvres, depuis Le Dernier des Justes (1959) jusqu’à la publication d’Adieu Bogota en mai dernier, en passant par les romans co-signés par André et Simone (cycle antillais), L’Etoile du matin d’André seul et les romans et la pièce de théâtre de Simone seule.

 

Les thèmes, facettes, questions abordés et soulevés dans et par l’oeuvre des Schwarz-Bart sont multiples et passionnants. Ils touchent à des domaines plus vastes qu’elles-mêmes et creusent en même temps au plus profond des interrogations sur le processus « existentiel » (et, en écho, miroir ou opposition, social, culturel, « politique ») de l’écriture.

Je ne cite que quelques-unes des pistes, sur lesquelles se sont déjà avancés plusieurs d’entre vous :

– littérature de/sur la Shoah, le destin juif et la place du juif dans l’occident,
– question de la légitimité des écritures sur la Shoah
– question de la légitimité d’un écrivain « autodidacte » tel qu’était présenté ASB et question de sa place dans la littérature « française »/francophone?:

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Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local »

Du 13 au 17 décembre 2016 en Martinique et à Paris

L’association couleurs karayb, en partenariat avec le ministère des Outre-mer et le Conseil économique social et environnemental organisent du 13 au 17 décembre 2016 au palais Iéna l ‘expo-conférences « Figures de Femmes des Outre-mer, Histoire nationale, Enjeu local ».

Ce projet a pour ambition de mettre en lumière l’œuvre encore trop méconnue, de ces femmes d’hier et d’aujourd’hui dans la construction de notre socle patrimonial identitaire et culturel. Ce projet veut célébrer ces héroïnes des Outre-mer, architectes de la construction des Outre-mer mais aussi de cette France de la diversité. C’est la semence versée pour la naissance d’un espoir incroyable de construire une société des droits et d’égalité, celle des hommes et des femmes, ultramarins, celle de l’histoire merveilleuse et sacrée de chaque être humain. L’histoire doit une justice à la mémoire collective, la société lui doit la reconnaissance.

Programme en Martinique et à Paris

Martinique :

• Jeudi 15 décembre 2016 à 18 h :

Soirée littéraire « Quand Malraux rencontre Césaire » avec Joseph Jos, auteur de l’ouvrage « Quand André Malraux rencontre Aimé Césaire », éditions Idem.

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« Black-Label ou les déboires de Léon-Gontran Damas », un essai de Kathleen Gyssels

black-labelCaen, Passage(s), 2016, « Essais ». ISBN : 979-10-94898-01-7. 308 p. 20 €.

En 1956, le « troisième homme de la négritude » publie son troisième recueil de poésie, Black-Label. Dans cette œuvre, qui retint peu l’attention des critiques, Damas se montre particulièrement élusif tout en reprenant la thématique qui lui tient à cœur. Anti-clérical t anti-bourgeois, pacifiste et anti-assimilationniste, le Guyanais s’y révèle aussi comme un poète hypersensible, livré à des crises profondes liées à son existence nègre et son expérience d’un Antillo-guyanais toujours en exil.

Entre amour et dépression, engagement politique et danses afro-cubaines, la poétrie métissée de Damas s’imprègne du jazz et du blues pour raconter les déboires d’un être complexe, laminé par des souvenirs d’enfance et, pourtant, toujours prêt à l’exaltation. Tenant compte du contexte socio-culturel de l’époque où il paraît, le recueil de Damas est ici analysé à l’aune des affiliations esthétiques et éthiques du poète proche, entre autres, de Richard Wright, Langston Hugues et Claude Mc Kay, mais aussi d’Apollinaire, Ghérasim Luca ou Robert Desnos.

À l’heure où Christine Taubira scande devant l’Assemblée cet oublié de la littérature francophone, il convient de relire sa poésie qui transgresse toutes les lignes / frontières (ethniques, sociales, linguistiques et genrées).

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Question de peau? Question de politique !

question_de_peauResponsabilité scientifique : Sylvie Chalaye

La saison théâtrale a été marquée par de vives polémiques autour de la « diversité » sur les scènes françaises. Depuis les manifestations liées à l’installation performance de Brett Bailey le débat s’est poursuivi avec la table ronde organisée au Théâtre de la Colline pour promouvoir le programme 1er Acte. Notre laboratoire s’interroge depuis longtemps sur la place accordée aux créativités afrocontemporaines dans la culture française. C’est dans le sillon de cette actualité que nous organisons notre Université d’été en Avignon en partenariat avec le Festival Off, la Compagnie Rualité et la Chapelle du Verbe Incarné.

La société française est largement polychrome, mais cette variété  des carnations et bien peu représentée sur les plateaux des théâtres nationaux et subventionnés par l’Etat. Les acteurs noirs sont nombreux et créatifs, néanmoins leur présence dans le paysage théâtral français reste invisible. Pour que la créativité des Afrodescendants fasse l’actualité, il faut qu’un événement soit associé à « leur condition », alors l’institution théâtrale rend hommage aux Antillais et aux Africains de France, on monte Les Nègres de Genet ou La tragédie du roi Christophe d’Aimé Césaire, histoire d’avoir un beau panel d’acteurs noirs, ou encore on décide de traiter du fait colonial et de l’esclavage et on convoque un événement commémoratif et dénonciateur avec son lot d’Afrodescendants en vedette et sans oublier les invitations festivalières à l’Afrique lointaine pour dépayser les spectateurs avec ses violences génocidaires, ses guerres, sa misère endémiques et ses rêves migratoires.

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Les outre-mer au Festival d’Avignon 2015

outre-mer_avignonLa présence des compagnies des Outre-mer dans le OFF d’Avignon progresse d’année en année. Pour cette édition 2015, dix-sept compagnies sont présentes dans le OFF. Nous ne pouvons que nous en féliciter. C’est une belle opportunité pour découvrir la singularité de leurs créations. D’un territoire à l’autre, le brassage des cultures nourrit les imaginaires de ces créateurs, porteurs d’identités fortes.

Greg GERMAIN, Président

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Créée en 2013, l’Agence de promotion et de diffusion des cultures de l’Outre-mer travaille à la visibilité et à la circulation de la création ultramarine : patrimoine, arts de la scène, arts visuels, littérature, cinéma et audiovisuel. Elle accompagne les créateurs et porteurs de projets culturels en matière d’ingénierie et de développement de projets, de production et de diffusion, de formation et d’information. Elle favorise la mise en réseau, la coopération des opérateurs culturels et les projets multilatéraux, d’Outre-mer à Outre-mer, d’Outre-mer à l’Hexagone, et d’Outre-Mer à l’international. L’Agence vient de lancer son site internet cultures-outre-mer.fr autour de trois fonctions :

 – une « vitrine » d’information sur les actualités culturelles dans tous les territoires

 – un centre de ressources, à destination du grand public et des professionnels, qui a vocation à présenter tous les acteurs culturels et le patrimoine des territoires

 – une plate-forme de travail et d’échanges pour l’espace pro.

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Lamentin Jazz Project 13ème Edition : 19 mai – 24 mai 2015

lamentin_jazz_project— Dossier de presse —

La création et la pratique de la musique de Jazz ainsi que les espaces de spectacle sont nombreux dans la Caraïbe. Nous citerons par exemple les festivals de Jazz suivants :

Martinique : Matinik Jazz Festival, Lamentin Jazz Project et Biguine Jazz,
Guadeloupe :Ilojazz,
Sainte-Lucie : Jazz in the South, Saint-Lucia Jazz and Arts Festival,
Haïti : Festival International de Jazz de Port-au-Prince,
Barbade : NANIKI Caraïbes jazz Safari,
Trinidad and Tobago : Trinidad and Tobago Jazz Experience,
Dominique : Dominicas ‘ jazz’ N créole …

– Les musiciens de jazz caribéens sont nombreux et leur talent indéniable est démontré sur bien des scènes internationales!

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« Mon interlocuteur »

— par Térèz Léotin —

Marguerite Donnadieu, Aurore Dupin, Françoise Gourdji, François Marie Arouet, Henri Beyle, Louis-Ferdinand Destouches, Isidore Ducasse, André Pétricien, André Pierre-Louis, Jean-Baptiste Poquelin, Frédéric Louis Sauser, sont les noms d’état civil d’auteurs français connus. Cependant pour leurs activités d’écriture, ces noms ne figurent que dans leur biographie, et beaucoup parmi nous les ignorent parce que Marguerite Duras, George Sand, Françoise Giroud, Voltaire, Stendhal, Céline, Lautréamont, Tony Delsham, Monchoachi, Molière, Blaise Cendrars, sont respectivement leur nom de plume.
Vous viendrait-il à l’idée de débaptiser Françoise Giroud en la renvoyant à son nom d’état civil Gourdji ? En feriez-vous de même pour Marguerite Duras (Marguerite Donnadieu), George Sand (Aurore Dupin), Stendhal (Henri Beyle), Voltaire (François Marie Arouet), Tony Delsham (André Pétricien), Monchoachi (André Pierre-Louis), Molière (Jean-Baptiste Poquelin), Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Lautréamont (Isidore Ducasse), Blaise Cendrars (Frédéric Louis Sauser) ? Ou même Johnny Hallyday l’appelleriez-vous Jean-Philippe Smet ? Refuseriez-vous à Jacques Delmas son nom de résistant Chaban, comme vous vous êtes entêtez à le faire pour Boukman ?
Le droit français admet l’usage d’un pseudonyme. Il est même possible que celui-ci figure sur la carte d’identité à côté du vrai nom.

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L’aventure ambiguë d’une certaine Créolité

— par  Rafael Lucas —

« La boulimie de reconnaissance littéraire a transformé les majors créoles en apprentis sorciers, ou en apprentis quimboiseurs. Et c’est dommage. On peut regretter que les réels talents littéraires des écrivains créolistes aient été pervertis par les liaisons dangereuses avec l’idéologie. »


Le mouvement de la Créolité, popularisé en France métropolitaine par un manifeste de trois auteurs martiniquais publié en 1989 (Éloge de la Créolité) (1) et par un large succès éditorial, prétend redéfinir l’identité créole et codifier une nouvelle démarche littéraire. Or, qu’il s’agisse du contenu du manifeste ou de la stratégie pratiquée, il est facile d’observer chez les défenseurs de ce courant un ensemble confus de contradictions et de simplifications, qui est dû à au moins trois facteurs : l’obsession de la reconnaissance littéraire de la métropole française dont ils dénoncent la politique d’assimilation coloniale, l’attitude totalitaire parfaitement visible derrière le discours culturel, et une manipulation hâtive du concept de métissage, phénomène dont les Antilles représenteraient le modèle idéal… Notre propos ici n’est pas de mettre en question l’énorme travail de création et de novation de ce mouvement, mais de montrer comment la créativité des écrivains et l’élaboration de leurs œuvres ont été perverties par les diktats idéologiques et par un certain galimatias, ou « manger-cochon », théorique.

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