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Les tontons macoutes de la culture

totons_macoutes_cultureLes ayatollahs de la mémoire.

Par Jacky Dahomay

Je n’ai jamais autant entendu parler en Guadeloupe de Nègres, de Blancs, de racisme, d’esclavage, de mémoire ! Que se passe-t-il ? Est-on passé de la lutte de classes à la lutte de races ? Parce qu’un jeune blanc majeur et écervelé, qui porte le nom de Chaulet, dans une dispute avec un jeune noir prononce selon certains témoins des propos racistes –chose que nous avons fermement condamnée- et voilà qu’on fait monter la pression, que déferlent sur le net des propos tout à fait insensés. La famille Chaulet est sommée de se justifier. On oublie cependant que Philippe Chaulet –qui n’est pas du tout de ma famille politique- est le seul homme politique de droite ayant accepté de signer un tract exigeant la libération de Luc Reinette quand il était emprisonné, suite à des attentats ayant fait beaucoup de bruit à l’époque. Une amie, professeure de philosophie et mulâtresse, m’informe qu’hier, attendant dans le cabinet d’un médecin je ne sais plus quel papier, s’est faite agresser verbalement par une patiente incriminant la couleur de sa peau.

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L’éphéméride du 25 avril

Révolution des Œillets le 25 avril 1974

La révolution des Œillets (Revolução dos Cravos en portugais), également surnommée le 25 avril (25 de Abril en portugais) est le nom donné aux événements d’avril 1974 qui ont entraîné la chute de la dictature salazariste qui dominait le Portugal depuis 1933. Elle doit son nom à l’œillet rouge que les conjurés portaient à leur boutonnière en signe de ralliement2.

Ce que l’on nomme « révolution » a commencé par un coup d’État organisé par des militaires qui se sont progressivement radicalisés par rejet des guerres coloniales menées par le Portugal. Ce coup d’État, massivement soutenu par le peuple portugais a débouché sur une révolution qui a duré deux ans, marquée par de profondes divisions sur la façon de refonder le Portugal, mais qui, finalement, a profondément changé le visage de celui-ci.

La révolution des Œillets a la particularité de voir des militaires, porteurs d’un projet démocratique (mise en place d’un gouvernement civil, organisation d’élections libres et décolonisation), renverser un régime, sans pour autant instaurer un régime autoritaire.

Cet événement est le début de la démocratisation du sud de l’Europe, celui-ci étant suivi par la chute des dictatures espagnole et grecque.

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L’éphéméride du 13 avril

Début de la « Bataille de la Martinique » le 13 avril 1780

Il s’agit de la deuxième bataille de la Martinique. Pour le combat de 1779, voir Combat de la Martinique (1779).

La bataille de la Martinique, également appelé combat de la Dominique, est une bataille navale qui eut lieu le 17 avril 1780 pendant la guerre d’indépendance des États-Unis au large de la Martinique dans les Indes occidentales entre la Royal Navy britannique et la Marine royale française.

Contexte

Les différentes phases de la bataille de la Dominique, le 17 avril 1780.

Le 3 février 1780, le comte de Guichen est envoyé comme lieutenant général des armées navales, avec une escadre forte de seize vaisseaux de ligne et de quatre frégates, une flûte, trois cotres et un lougre escortant aux Indes occidentales (Antilles) un convoi de quatre-vingt-trois navires marchands et embarquant 4 000 hommes de troupes. Il arrive le 22 mars à la Martinique, dont il repart le 13 avril avec vingt-deux vaisseaux de ligne et cinq frégates ou cutters. Monsieur de Bouillé était embarqué sur l’escadre, avec 5 000 hommes de troupes, pour tenter une expédition sur quelques-unes des îles anglaises de la région : mais les renforts arrivés dans ces îles empêchent que cette expédition n’ait lieu.

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Regards croisés sur les tensions identitaires et craintes économiques et sociales des Antilles !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe et la Martinique, joyaux insulaires de la modernité occidentale dans la caraïbe , se retrouvent à un moment charnière de leur histoire, oscillant entre tensions identitaires croissantes, violence exponentielle au sein de la société, et défis économiques colossaux. Dans un contexte où les débats actuellement feutrés mais qui risquent d’être houleux sur l’évolution institutionnelle occupent les esprits de certains élus, et où les frictions ethniques se font sentir, ces territoires ultramarins sont confrontés à des interrogations profondes quant à leur avenir. Il est indéniable que la situation actuelle prédispose à des dérives potentiellement violentes, à l’instar de ce que nous avons connu par le passé chez nous ou dans d’autres régions du globe marquées par des politiques néo coloniales sournoises. Cependant, il est impératif de reconnaître que l’histoire des Antilles françaises ne peut être réduite à un simple écho des erreurs passées. Le monde a évolué, les mentalités ont changé, et l’État français semble prendre conscience non sans malice des risques et des défis qui attendent ces territoires.

Pourtant, selon certains, le spectre d’une substitution de population plane au-dessus des Antilles et surtout de la Guyane.

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L’éphéméride du 28 mars

Début de l’Émeute de Québec le 28 mars 1918

Informations
Date 28 mars 1918 — 2 avril 1918
Localisation Ville de Québec
Caractéristiques
Participants Jeunes réfractaires, rejoints par toute la population
Revendications Révocation de la conscription et de la Loi concernant le service militaire de 1917
Nombre de participants Environ 15 000
Types de manifestations Manifestations, protestations
Bilan humain
Morts 41
Blessés Au moins 75 (70 dans la population et 5 dans l’armée)
Arrestations Plus de 262

L’émeute de Québec de fin mars et début avril 1918 s’est déroulée à Québec (Canada) dans le contexte de la crise de la conscription.
Historique
Contexte
Dès le début de la Première Guerre mondiale, la population du Québec est inquiète car elle craint que le gouvernement fédéral finisse par imposer la conscription quand il n’y aura plus de volontaires. En 1915, Ottawa commence d’ailleurs une campagne discrète afin de rendre la conscription sympathique aux Québécois, car le recrutement de volontaires commence à s’essouffler.

En 1916 au Québec, les premières échauffourées ont lieu entre les recruteurs Canadiens anglais et la population à Québec. Celle-ci accuse le gouvernement d’angliciser l’armée et de favoriser les officiers canadiens-anglais.

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« Voyage de rêve » &  » Vol de nuit »

— de Patrick Mathelié-Guinlet —

Voyage de rêve

Rêver comme on part en voyage
à l’improviste et sans bagage,
juste pour s’échapper de la cage
d’un quotidien banal anthropophage…

Avançant au hasard
sans savoir où l’on va,
oubliant d’où l’on vient,
nomade de passage
sans âge et sans visage,
rêver afin de tourner la page…

Si prétend un adage
que forment les voyages,
les rêves les plus fous
font les hommes plus sages…
Rêver est alors un simple voyage aller
quand on fait de son rêve une réalité !

Vol de nuit

Chaque matin, l’affreux réveil
sonne le glas des illusions !
Moment où les rêves s’en vont
lorsque se lève le soleil…

Pour une autre longue journée
on redevient ce prisonnier
de l’espace et de ses frontières
et du temps menant la matière
à la mort sans retour arrière…

Si la vie est une érosion,
les rêves sont une évasion !
Quand librement l’âme s’envole
et qu’on ne joue plus aucun rôle,

la merveilleuse apesanteur
nous affranchit de toute peur
durant la nuit, pour quelques heures
donnant l’impression du bonheur…

Patrick Mathelié-Guinlet

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L’éphéméride du 15 mars

Assassinat de Jules César le 15 mars de l’an 44 avant J-C

L’assassinat de Jules César est le résultat d’un complot de sénateurs romains qui se surnommaient entre eux les Liberatores et dont les chefs les plus renommés furent Marcus Junius Brutus et Caius Cassius Longinus. L’événement eut lieu à la curie de Pompée attenante au théâtre de Pompée durant les ides de mars (le 15 mars) de l’an 44 av. J.-C. Peu avant, le Sénat avait nommé Jules César dictateur à vie, ce que certains sénateurs n’acceptaient pas. Ils pensaient que le régime allait aboutir à une tyrannie et que Jules César se ferait couronner roi de Rome. L’assassinat eut comme résultat la guerre civile des Libérateurs suivie de la prise du pouvoir par Octave, qui allait devenir Auguste, premier empereur romain.

Le complot
Le premier complot sérieux a lieu à Narbonne à la fin de 45 av. J.-C., lorsque César y séjourne après ses victoires en Espagne. Caius Trebonius, l’ami et le légat de César pendant la guerre des Gaules, mais en semi-disgrâce parce qu’il avait été vaincu par les Pompéiens en Hispanie ultérieure, projette alors de le tuer et en parle avec Marc Antoine.

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L’éphéméride du 12 mars

Alfred Dreyfus est emprisonné à l’Île du Diable le 12 mars 1895

Déportation et détention à l’île du Diable

Dreyfus dans sa maison à l’île du Diable, 1898 (Stéréoscopie vendue par F. Hamel, Altona-Hambourg, collection Fritz Lachmund).
Le 21 février 1895, Alfred Dreyfus est embarqué sur le Ville-de-Saint-Nazaire, qui accoste à l’île Royale le 8 mars. Gardé secrètement sur l’île Royale, il pose pied sur l’île du Diable cinq jours plus tard.

Les conditions de détention sont pénibles : il est surveillé jour et nuit par des gardiens relevés toutes les deux heures. Il a interdiction de parler à ses geôliers, qui ne peuvent à leur tour lui parler. Sa liberté de mouvement est limitée aux 200 mètres à découvert entourant la case, local de 4 m sur 4 m, où il loge. Lucie, son épouse, n’est pas autorisée à le rejoindre contrairement aux lois de 1872 et 1873 Le climat équatorial est particulièrement éprouvant, chaleur et sécheresse alternant avec des pluies torrentielles.

À partir du 14 avril 1895, le prisonnier tient son journal mais l’interrompt le 10 septembre 1896 « tellement las, tellement brisé de corps et d’âme ».

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L’éphéméride du 21 février

Malcolm X est assassiné à Harlem le 21 février 1965

Malcolm Little connu sous le nom de Malcolm X, également connu sous le nom d’El-Hajj Malek El-Shabazz (en arabe : الحاج مالك الشباز), né le 19 mai 1925 à Omaha (Nebraska) et mort assassiné le 21 février 1965 à Harlem (État de New York), est un militant politique et défenseur des droits de l’homme américain.

Après avoir été une voix majeure du nationalisme afro-américain et de Nation of Islam, il quitte ce dernier en 1964, pour rejoindre l’Islam sunnite et embrasser des vues plus universalistes, et devenir une figure de proue du mouvement des droits civiques. Dans les derniers mois de sa vie, il appelle à une unité des divers mouvements des droits civiques et se rapproche d’autres leaders afro-américains comme Martin Luther King, John Lewis président du Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC), Fannie Lou Hamer icone charismatique du Mississippi Freedom Democratic Party. En janvier 1965 lors d’une réunion du Congress of Racial Equality il appelle à un soutien à tout mouvement œuvrant pour les droits civiques.

Malcolm X fait partie des quatre grandes icônes des mouvements afro-américains pour abolir les discriminations raciales aux États-Unis avec Rosa Parks, Daisy Bates et Martin Luther King pour la période qui va de 1954 à 1965.

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Un Mercredi des Cendres, une Saint-Valentin dans l’horreur…

 Le décompte des féminicides en Martinique s’allonge :

Elle n’avait que 22 ans, le recours à l’usage courant des armes et dont l’auteur présumé serait son petit ami, l’a tuée aujourd’hui !

Aucun discernement n’arrête ces sauvageries de criminels, s’appropriant le droit de vie ou de mort sur leur compagne, de dominer les femmes.

Notre révolt1e, notre douleur, notre dégoût : Non c’est non

, à cette société patriarcale, violente et irrespectueuse des femmes !

Nous témoignons notre affection à la famille endeuillée; et aux proches. Nous les encourageons dans ces moments si injustes et difficiles !

L’UFM se tient à leur disposition pour tout soutien et PERSÉVÈRE dans ses missions de prévention, sans relâche.

Tous et toute solidaires et engagé.es contre les violences faits aux femmes !

14/02/2024

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Féminicide à Fort-de-France : Une jeune femme de 22 Ans succombe à une blessure par arme à feu

Fort-de-France, Martinique – Le 14 février 2024, une tragédie a frappé la ville de Fort-de-France avec la mort violente d’une jeune femme de 22 ans. Hospitalisée dans un état critique, elle a finalement succombé à ses blessures à l’hôpital Pierre Zobda-Quiman du CHU.

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L’éphéméride du 15 février

À Londres les suffragettes radicalisent leurs actions le 15 février 1914.

Un incendie détruit 14 maisons au Robert le 15 février 1952

Emmeline Pankhurst est libérée après avoir entamé une grève de la faim et de la soif, tandis que Mary Richardson reste en prison, où elle est nourrie de force.

Histoire
Contexte historique
Avant la Première Guerre mondiale, les femmes n’ont pas le droit de vote.

Au cours du xixe siècle, quelques lentes avancées dans les droits de femmes avaient été gagnées : le droit des femmes mariées de disposer de leurs biens propres, le droit de vote dans certaines élections mineures, le droit de faire partie du conseil d’administration d’une école.

Premiers combats

Suffragettes brandissant à New York des pancartes demandant au Président Wilson de favoriser le vote des femmes, en 1916, en pleine Première Guerre mondiale.
En 1832, en Grande-Bretagne est lancée la première pétition féministe présentée au Parlement en 1851 demandant le droit de vote des femmes.

En 1876 en France, Hubertine Auclert fonde la société Le droit des femmes qui soutient le droit de vote pour les femmes et qui devient en 1883 Le suffrage des femmes.

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L’École

— Par Mireille Jean-Gilles —

paru dans lundimatin#414, le 8 février 2024

Ce n’était pas une usine, pas une prison, pourtant on aurait pu y penser, c’était immense, plein de cellules,plein de salles, en fait, en définitive, il m’a semblé qu’il ne s’agissait banalement que d’une école, ce n’était pas la sortie de l’usine, il ne s’agissait que de la sortie des classes, des classes d’enfants petits et criards ou moyens et goguenards. La prison, pardon l’école, avait en son sein un nombril, un nombril immense qui devait sans doute correspondre à ce que l’on appelle une cour, la cour était enfin muette car en moins dix minutes toute l’école fut désertée, le signal avait été donné pour qu’enfin les lieux fussent évacués, il était cinq heures.

Maintenant que je me retrouvais seule au sein au coeur de cette immense cour qui pouvait bien être le nombril du monde, je pouvais jouir d’une sérénité étrange, les portes des classes étaient ouvertes, les lampes en lumière, les femmes de ménage oeuvraient, quelques bruits ici et là, quelques jeunes dames que je rêvais maîtresses d’école car en les voyant s’affairer et traîner dans les lieux tout en voulant les quitter, je pouvais imaginer mille voix, mille voix d’enfants : « Maîtresse, maîtresse », « Bonjour maîtresse », « Pardon maîtresse », « Je t’aime maîtresse », ces jeunes dames que je rêvais maîtresses d’école avaient le visage ferme, et une ombre de lassitude et de tristesse dans les yeux, la lassitude c’est banal, mais la tristesse, pourquoi ?

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L’éphéméride du 17 janvier

La loi Veil est promulguée le 17 janvier 1975

La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil, est une loi encadrant une dépénalisation de l’avortement en France. Elle a été préparée par Simone Veil, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.

La loi est promulguée le 17 janvier 1975, pour 5 ans à titre expérimental. Elle est reconduite sans limite de temps par une loi du 31 décembre 1979.

Historique

Passerelle de Bobigny rappelant l’importance du procès de Bobigny dans les débats ayant conduit au vote de la loi Veil.

Le vote de cette loi est précédé par différents épisodes de la vie politique liés directement ou indirectement à l’interdiction de l’avortement, comme la légalisation de la contraception (1967), le Manifeste des 343 (1971), le procès de Bobigny (1972) puis le Manifeste des 331 (1973). Après le procès de Bobigny, le ministre de la Justice donne consigne au Parquet de ne plus poursuivre les avortements.

Un premier texte dépénalisant l’avortement est déposé sous la législature de Georges Pompidou.

C’est Simone Veil, ministre de la Santé, qui est chargée de préparer le projet de loi par Valéry Giscard d’Estaing, peu après son élection à la présidence de la République.

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Carnaval de Martinique : histoire et déroulement

Le carnaval de Martinique se déroule du samedi au mercredi de la semaine des jours gras précédant le carême ; notamment le samedi gras (présentation des reines du carnaval), le lundi gras (défilé des mariages burlesques costumés en travestis), le mardi gras (défilé des diables rouges costumés en rouge) et le mercredi des cendres (défilés en noir et blanc, mort de Vaval).

Dates et programme du carnaval 2024

Histoire

Le carnaval de la Martinique est né de la rencontre des cultures européennes et africaines durant la colonisation. Il a connu son heure de gloire à Saint-Pierre, à la fin du XIXe siècle. La tradition du carnaval se perpétue à Fort-de-France depuis la destruction de Saint-Pierre en 1902 (éruption de la montagne Pelée).

Déroulement

Les manifestations commencent un peu plus tard que dans les deux autres départements français d’Amérique (DFA), généralement après l’Épiphanie, soit mi-février.

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L’éphéméride du 13 janvier

« J’Accuse… ! » paraît dans l’édition du journal L’Aurore du 13 janvier 1898

« J’accuse… ! » est le titre d’un article rédigé par Émile Zola au cours de l’affaire Dreyfus et publié dans le journal L’Aurore du 13 janvier 18981, n° 87, sous la forme d’une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure.

En 1894, Alfred Dreyfus, officier français d’état-major d’origine alsacienne, et d’obédience judaïque, accusé à tort d’avoir livré des documents à l’Allemagne, est condamné à l’emprisonnement à perpétuité et expédié sur l’île du Diable, en Guyane française. Sa famille organise sa défense et le véritable traître est identifié en novembre 1897 : c’est le commandant Walsin Esterhazy, fait reconnu par le lieutenant-colonel Georges Picquart, chef du service des renseignements militaires. Mais Picquart est limogé par l’état-major, manœuvre visant à empêcher toute reprise judiciaire de l’affaire. Malgré tout, l’élargissement du soutien à Dreyfus qui s’ensuit oblige l’état-major de l’armée à faire comparaître le commandant Esterhazy en conseil de guerre ; il est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898.

C’est ce verdict scandaleux qui pousse Émile Zola à intervenir de façon très forte, en s’exposant personnellement à des poursuites en cour d’assises, devant un tribunal civil et non militaire.

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L’éphéméride du 11 janvier

Le séisme le plus destructeur de l’histoire de la Martinique est survenu le 11 Janvier 1839
Amédée Fengarol, meurt (assassiné?) en pleine rue le jour de son élection à Pointe-à-Pitre le 11 janvier 1951

Pasteur Amédée Fengarol, né le 30 mars 1905 à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe) et mort le 11 janvier 1951 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), est un homme politique français.

Biographie

Instituteur de formation, il exerce son métier dans les différentes îles de la Guadeloupe. Influencé par l’action du député socialiste Hégésippe Jean Légitimus, il se rapproche ensuite des idées marxistes et participe à la fondation du Parti communiste guadeloupéen, composante locale du PCF. Opposant au régime de Vichy représenté par le gouverneur Constant Sorin, il rejoint la Résistance, fondée par Paul Valentino et part à la Dominique avant de rentrer définitivement lors de la Libération en 1943.

Proche d’Aimé Césaire, Rosan Girard, Gerty Archimède et Henri Bangou, il participe comme conseiller général à la transformation de la mutualité en sécurité sociale en Guadeloupe après la guerre.

La mémoire communiste veut qu’il soit mort, probablement assassiné, en pleine rue en 1951, le jour de son élection comme maire communiste de Pointe-à-Pitre, dans un contexte d’anticommunisme inspiré du maccarthysme sur le continent américain.

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« Et coule la rivière chagrin », un roman de Frantz Succab

Ce roman débute par l’annonce de l’assassinat d’un propriétaire de terres, membre éminent du syndicat patronal. Un ouvrier de sa plantation, immédiatement appréhendé, avoue en être l’auteur. La rédaction de l’article concernant ce fait divers est confiée à Kamo, un vétéran de
l’hebdomadaire La Clameur. Le journaliste, proche de la retraite, est peu intéressé par une affaire déjà résolue. Il rédige sans originalité l’article attendu.
En revanche, il se pose de nombreuses questions sur le lieu-dit Nòlfòk où s’est déroulé le drame.
Il profite de sa retraite pour aller au contact des habitants de ce dernier. On pourrait s’attendre à un polar, mais le narrateur s’ingénie à dévier son propos. Il mêle roman, témoignages de vies et récit, dans une polyphonie où s’entrecroisent des voix multiples. De la Guadeloupe à Paris, une galerie de portraits contrastés se dévoile. …Et coule la rivière chagrin, tel un personnage à part entière, traverse le récit en nous embarquant dans son lot de malheurs et de joies.

Au fil des pages…

Un chant matinal de pipirit, ça change du radioréveil. De la douche trop froide au bar du port de pêche, Kamo savourait sa bonne idée d’attendre un ou deux jours avant de contacter Sadvi.

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L’éphéméride du 7 janvier

Assassinat de la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015

 L’attentat contre Charlie Hebdo est une attaque terroriste islamiste perpétrée contre le journal satirique Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris, jour de la sortie du numéro 1 177 de l’hebdomadaire. C’est le premier et le plus meurtrier des trois attentats de janvier 2015 en France.

Vers 11 h 30, les frères Chérif et Saïd Kouachi pénètrent dans le bâtiment abritant les locaux du journal armés de fusils d’assaut. Ils assassinent onze personnes, dont huit membres de la rédaction.

Lire aussi : Les informations concernant Charlie Hebdo

Les victimes de la tuerie dans le bâtiment sont Frédéric Boisseau, un responsable des opérations de la société Sodexo chargée de la maintenance du bâtiment (qui est la première personne à décéder), les cinq dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris, le correcteur Mustapha Ourrad (toutes ces huit personnes membres du journal), le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb et Michel Renaud, cofondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage, invité à assister à la conférence de rédaction.

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L’éphéméride du 20 décembre

La Martinique touchée par des « émeutes populaires » importantes les 20, 21 et 22 décembre 1959.

Déclenchées par un banal accrochage routier à Fort-de-France entre un Martiniquais noir et un métropolitain blanc, elles manifestaient un état de tension et de frustration latente, treize ans après la départementalisation de la Martinique. Trois jeunes Martiniquais y trouvèrent la mort ainsi qu’un sous-lieutenant de la Gendarmerie qui succombe à ses blessures quelques mois plus tard. Par ailleurs, des témoins affirment qu’un policier a également été tué, sans que cela n’ait jamais pu être avéré, bien que cela reste plausible car la mort du gendarme n’a jamais été communiquée par l’État.

Lire : Les « émeutes de décembre 1959 en Martinique » le rapport de Benjamin Stora

Le terme « émeutes», qui appartient en général au langage de l’État, est repris ici par la mémoire collective, au pluriel, comme si chaque journée était distincte l’une de l’autre. Il est employé au moment des faits par les manifestants comme par les autorités ou la presse. Parler de «soulèvement populaire» implique un processus spontané, sans préparation antérieure (on parlerait sinon d’insurrection populaire)

Les émeutes de décembre 1959 à Fort-de-France

Alors que la Martinique s’apprête à fêter Noël 1959, Fort-de-France est le théâtre d’une révolte populaire née d’un banal accident de la circulation.

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Lors de leurs rencontres avec Patrice Talon, Serge Letchimy et Didier Laguerre ont-t-ils évoqué le sort des prisonniers politiques détenus au Bénin?

Lors de la réception officielle du président de la République du Bénin, à la CTM, Patrice Talon a exprimé des regrets concernant l’histoire de l’esclavage, reconnaissant la part de responsabilité de l’Afrique dans cette tragédie. Cependant, il encourage la construction de liens solides sur les plans économique et culturel.

Serge Lecthimy a souligné que la dernière visite d’un chef d’État africain remontait à celle de Léopold Sédar Senghor, président du Sénégal, qui avait été invité par Aimé Césaire.

En tenant compte du passé, Serge Letchimy exprime le souhait d’établir une maison en Martinique, envisageant même une possibilité au Bénin.

Patrice Talon a exprimé son désir de voir une liaison aérienne régulière établie entre le Bénin et la Martinique.

Bien que les deux hommes soient d’accord sur l’essentiel, Patrice Talon inaugurera l’exposition consacrée aux artistes béninois à l’Habitation Clément sans la présence de Serge Letchimy. Ce dernier n’apprécie pas l’endroit, le considérant toujours hanté par les âmes tourmentées des esclaves.

Poursuivant sa visite le Président du Bénin a rencontré ce samedi matin le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre. L’entretien a eu lieu à l’Hôtel de Ville aux environs de 9 heures, où le Maire et son conseil municipal ont accueilli le dignitaire béninois.

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Chanté Nwel – Une tradition vibrante des Antilles à la France

Quelques dates ci-dessous!

— Par M’A —

Les Antilles et la Guyane françaises sont le berceau d’une tradition festive unique qui illumine les mois entre la Toussaint et Noël : le Chanté Nwel, littéralement « chanter Noël ». Cette célébration, enracinée dans l’histoire et imprégnée de diverses influences culturelles, réunit les communautés autour de cantiques de Noël traditionnels, de repas conviviaux, et de moments de partage qui transcendent les frontières géographiques.

Origines historiques : Un mélange culturel

L’histoire du Chanté Nwel remonte à l’époque de l’esclavage aux Antilles. Sous le joug du Code Noir, imposant la conversion des esclaves au catholicisme, naquit une fusion unique entre la culture africaine d’origine et les textes catholiques européens. Les cantiques de Noël, hérités des chansons populaires médiévales françaises, se sont ainsi imprégnés d’improvisations en créole, de sonorités de gwo ka et de la biguine en Guadeloupe, de la biguine, de la mazurka, en passant par le zouk et les refrains en créole qui  ajoutent une touche authentique, témoignant de l’évolution de cette tradition au fil du temps. créant un mélange harmonieux et vivant.

Événements et festivités : Une tradition dynamique

Les festivités du Chanté Nwel prennent différentes formes, de rassemblements familiaux à des événements publics plus vastes.

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Inhumation de Frantz Fanon le 12 décembre 1961

Inhumation de Frantz Fanon  au cimetière des « Chouhadas » (cimetière des martyrs de la guerre) près de la frontière algéro-tunisienne, dans la commune d’Aïn Kerma (wilaya d’El-Tarf) le 12 décembre 1961

Frantz Omar Fanon, né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France et mort le 6 décembre 1961 à Bethesda (Washington DC, États-Unis), est un psychiatre et essayiste français martiniquais et algérien. Il est l’un des fondateurs du courant de pensée tiers-mondiste.

Durant toute sa vie, il cherche à analyser les conséquences psychologiques de la colonisation à la fois sur le colon et sur le colonisé. Dans ses livres les plus connus, il analyse le processus de décolonisation sous les angles sociologique, philosophique et psychiatrique. Il a également écrit des articles importants dans sa discipline, la psychiatrie.

Frantz Fanon, né à Fort-de-France en Martinique, est le cinquième enfant d’une famille métissée comptant huit personnes. Il reçoit son éducation au Lycée Victor-Schoelcher de Fort-de-France où Aimé Césaire enseigne à l’époque.

En 1943, il s’engage dans l’armée régulière après le ralliement des Antilles françaises au général de Gaulle. Combattant avec l’armée française du général de Lattre de Tassigny, il est blessé dans les Vosges.

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Quatrième édition de « Saint-Joseph en fête »

Jusqu’au 5 janvier 2024

La municipalité, en collaboration avec le service d’Attractivité économique et touristique, a élaboré un programme festif pour le mois de décembre, mettant en lumière les célébrations de Noël. La quatrième édition de « Saint Joseph en fête » promet une série d’événements, allant de marchés à des chants de Noël en passant par des animations pour les enfants.

Jusqu’au 5 janvier 2024, cette édition spéciale de Saint-Joseph en fête se déroulera à travers divers sites de la ville, offrant une variété de manifestations. Au programme figure la traditionnelle « Karavan chanté Nwel Bô Kay », en partenariat avec des associations telles que l’ASC de Bois-du-Parc, la Pédale d’Or, Plis Fos, Bel K’Dans, La Familiale de Fond Perez, Les Oliviers. Cette collaboration vise à perpétuer la tradition. Les soirées seront animées par Les Irréductibles, Dépri Tout, I Vini Kon Sa, Kadans Ka et MKB. Des marchés de Noël et des performances musicales agrémenteront également le programme, avec de nombreux exposantsl. Lliqueurs, confitures, épices, pâtés salés, fruits et légumes, et autres produits du terroir et de l’artisanat local seront disponibles sur les étals.

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L’éphéméride du 27 novembre

Invention des allumettes à friction par John Walker le 27 novembre 1826

Une allumette est une petite tige de bois (généralement du peuplier, parfois de saule), de carton ou de chiffon, destinée à créer une flamme par friction avec son extrémité enduite d’un produit chimique inflammable, après quoi elle n’est plus utilisable.

Le mot « allumette » date des environs de l’an 1200 pour désigner une petite bûche destinée à faire prendre le feu.

Les allumettes sont vendues généralement en nombre, conditionnées en boîtes ou en pochettes de carton.

Historique
Les origines
Les allumettes datent de l’Antiquité.

Il a été retrouvé, à Saintes, datés du iie siècle, de petits bâtonnets de bois carbonisés à une extrémité2. On ne sait pas si ces « allumettes » ont simplement servi à transporter une flamme, à éclairer, ou si elles ont participé à la production de feu.

En revanche, en Chine est attesté dès le vie siècle, l’existence de bâtonnets de pin imprégnés de soufre, qui auraient eu cet usage3.

Contrairement aux allumettes actuelles, ces allumettes au soufre ne peuvent s’enflammer que secondairement, au contact d’une braise préalablement obtenue par les moyens classiques (briquet d’acier, par exemple, déjà connu des Romains).

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L’éphéméride du 20 novembre

Le procès de Nuremberg s’ouvre le 20 novembre 1945

Nuremberg (Allemagne) – Le 20 novembre 1945 s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire, au cours duquel 21 des plus hauts dirigeants du régime nazi, dont le successeur désigné d’Hitler Hermann Goering, ont eu pour la première fois à répondre de leurs crimes devant la justice internationale.

Depuis 1943, les puissances alliées réfléchissaient au sort des criminels de guerre allemands. Avant même la capitulation, le principe d’un procès sans précédent, devant un tribunal international et en public, est arrêté. 

Six mois seulement après la fin des hostilités, les procureurs, qui sont comme les juges issus des quatre puissances alliées, réunissent 300.000 témoignages et quelque 6.600 pièces à conviction, étayés par 42 volumes d’archives. 

Le procès se tient dans une ville en ruines, mais dont le palais de justice relié à une prison est encore debout. Nuremberg, ancienne cité impériale, est surtout la ville symbole du nazisme où Hitler tenait ses grands rassemblements et où ont été promulguées en 1935 les lois anti-juives. 

– Crimes contre l’humanité – 

Le 20 novembre 1945 à 10H00 du matin, le procès s’ouvre dans la salle d’audience 600 du tribunal, en présence de centaines de journalistes.

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