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— Par Marie-Noëlle Bertrand —
Donald Trump a confirmé cette nuit qu’il désengageait son pays de l’accord de Paris, adopté en décembre 2015 lors de la COP21.
Six mois qu’il laissait durer le supsense, et sa réponse est sans surprise : Donald Trump a confirmé dans la nuit la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Adopté lors de la COP21 en 2015, celui-ci engage la communauté internationale à limiter la hausse des températures globale à moins de 2°C, voir à 1,5°C. Le retrait officiel de la première économie mondiale, deuxième plus gros émetteur de CO2 derrière la Chine, premier en terme d’émissions par nombre d’habitant, finit de plomber une dynamique que les Etats-Unis avaient déjà bien contribué à miner.
Trump avait juré de faire la peau à l’accord de Paris
Lire aussi : « Il faut condamner les États-Unis pour ce qu’ils sont, c’est à dire un Etat voyou »
« L’heure est venue de quitter l’accord de Paris », a lancé le président américain jeudi dans les jardins de la Maison Blanche dans un long discours – parfois confus, rapporte l’AFP -, au cours duquel il a par moment retrouvé les accents de sa campagne électorale.



Ce samedi de week-end de la Fête des Mères, il est seize heures trente, dix-sept heures. Je me retrouve au quartier Grand-Case chez mes amis Patrice et Sylvia, dans leur jardin. Nous sommes tout à coup attirés par deux silhouettes qui avancent plutôt gaillardement sur la voie intérieure du quartier, peu passante. Plus surprenant, je suis interpellé par les gestes appuyés de la main en notre direction, de l’un d’entre eux, souriant, en qui je crois reconnaître Émile Désormeaux.

En tant qu’universitaires, intellectuels ou militants de la société civile, nous souhaitons exprimer notre profonde préoccupation face à la situation incontrôlée de violence politique et sociale au Venezuela qui a déjà entraîné plus de cinquante morts, des centaines de blessés et de détenus renvoyés devant des tribunaux militaires.
L’écologie reste avant tout une incontournable organisation de la société, nous ne pouvons que regretter toute l’énergie qui est mise en œuvre par certains pour tenter de refuser le principe de réalité. C’est pourquoi nous devrons être de plus en plus vigilants, car certains perturbateurs tentent déjà de récupérer ce travail pour le bénéfice de leur idéologie.
Le 24 mai 2017 McDonald’s Corporation [… a tenu ] son assemblée générale aux Etats-Unis. Le géant mondial du burger a vu son bénéfice net augmenter de 3,47 % en 2016, pour atteindre 4,69 milliards de dollars (4,16 milliards d’euros). Ses actionnaires, qui ont perçu 30 milliards de dollars de dividendes en trois ans, peuvent se réjouir. Ses salariés, beaucoup moins.
Après une présentation de Kanaké, jeu scénique conçu par Jean-Marie Tjibaou, l’ouvrage propose dix-neuf entretiens avec des spécialistes du milieu théâtral, originaires des collectivités françaises du Pacifique Sud (Nouvelle-Calédonie et Polynésie française).
La présentation martiniquaise de son livre,
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
ous vouliez trouver du travail, c’est un BTS qu’il fallait faire, pas une thèse. » Cette phrase a été adressée à l’un d’entre nous par sa conseillère Pôle emploi : elle figure parmi les témoignages collectés sur le site Doc en stock, destiné à rendre visible la précarité subie par des milliers de titulaires d’un doctorat privés d’emploi stable.
Un festival décrit comme « afroféministe militant » organisé à Paris en juillet prévoit de réserver des espaces pour les femmes noires. Contactée par LCI, la mairie, propriétaire des lieux, indique qu’elle n’a pas « d’autorisation à délivrer sur les événements organisés dans un local qu’elle loue. » Elle condamne néanmoins toute manifestation qui aurait un caractère discriminant.
Nous ne pouvons nous habituer à ce que le mensonge devienne la norme du discours politique. Une parole politique est un acte que l’action ne peut contredire sans dommages pour la démocratie. À cet égard, le lourd silence qui pèse sur la culture la défigure et laisse libre cours aux dérives populistes et démagogiques. L’opposition entre une culture populaire et une culture élitaire profite de ce silence, travestit la réalité et fait passer l’ignorance pour un constat d’évidence.
Foire aux questions que peuvent se poser les électeurs et électrices, les candidat(e)s, à l’occasion des élections législatives qui auront lieu les 11 et 18 juin.
Mi an vwala, pou yo gloriyé 22 mé lanné tala, manmay lakomin Karbé pran désizion mété-douvan mémwè gangan yo.
Mai 1967-2017, 50 ans déjà ! Sans Vérité, Justice et Réparations ? N’oublions pas le Massacre des ouvriers et lycéens Guadeloupéens. Marche de commémoration avec le défilé “de Mas Conscient*”, Samedi 27 mai 2017, 14hoo à Paris. Départ place de la Nation, puis Bastille et rassemblement Place de la République à 17hoo.
œlcher…et sans doute ailleurs dans le pays, se pose le problème des rats par défaut d’entretien régulier.


Comment poser le problème de la députation à l’Assemblée Nationale française pour l’avenir humain martiniquais ? C’est là une question d’importance centrale pour la cinquantaine de candidats de nos quatre Circonscriptions législatives. Certes, il n’y a rien qu’ils désirent tant qu’une vie parlementaire à Paris ! Ne leur proposer que l’ordinaire des élections locales, en mairie, en communauté de communes, ou même au sein de la Collectivité Territoriale, n’est-ce pas les rabaisser, effacer toute leur valeur, à ces candidats superflus, ces beaucoup-trop-nombreux , que le Palais Bourbon attire, et appâte par tous ses honneurs ! Qui sont-ils donc ces ambitieux tout remontés, qui font tic-tac, comme des horloges, à chaque élection parlementaire ? Hélas, parmi eux, six dignitaires sur les neuf membres du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale, à peine élus, puis affectés à d’importantes charges pour l’évolution économique, sociale, éducative de la Martinique, souhaitent fuir frauduleusement leurs responsabilités, prendre précipitamment congé de leur mandat, pourtant scellé par alliance, en vue d’une ultime migration électorale au Palais Bourbon. De tous les délirants à la députation, oh désertion !
En permettant à l’un de ses enfants de devenir ministre de l’Etat français, la Martinique aurait-elle peur de perdre sa pureté identitaire ? L’identitarisme serait-il aussi fragile que les idéologies défaillantes auxquelles il a succédé ? Par ailleurs, n’ayant jamais fait la révolution et n’ayant aucun héros connu comme sa sœur, la Guadeloupe (Delgrès), et sa cousine de référence, Haïti (« la première république nègre »), il ne resterait plus à la Martinique qu’à donner, par ci par là, quelques coups de menton, dans l’espoir de faire trembler l’ancien, que dis-je, le néo-colonisateur.
Ce n’est pas la première fois que […] [ Raphaël Confiant ] affirme, ce que je réfute, l’assertion que la droite a été au pouvoir sans partage pendant 40 ans. Cela m’étonne de la part d’un témoin aussi scrupuleux de notre temps. De 1946 à 1958, le pouvoir était aux mains de la gauche, aussi bien en France qu’en Martinique. La droite n’avait pratiquement aucune existence en Martinique où la SFIO et le Parti communiste se partageaient le pouvoir. Il est vrai que ceux qui ont porté la départementalisation ont à ce point échoué à faire évoluer leur enfant que dès 1957 sont apparus les concepts d’autonomie puis d’indépendance. Le Réunionnais Paul Vergès l’a assez bien décrit dans sa conversation avec Césaire, en 2006. La Droite n’a été au pouvoir que de 1958 à 1981. C’est pendant ces 22 ans que la départementalisation a été mise en place. Pratiquement aucun des apports de cette période n’a été supprimé, à l’exception notable du BUMIDOM. Sauf que les jeunes s’en vont tout seuls à un rythme bien supérieur qui conduit, fait sans précédent, à une diminution de la population.