Catégorie : Sciences Sociales

Jean Baudrillard avait raison

 Comment il a prédit l’IA, l’hyperréalité et nos dérives numériques

Par Bran Nicol (*) & Emmanuelle Fantin (*) —

Dans les années 1990, Baudrillard a porté son attention sur les effets de l’IA, d’une manière qui nous aide à la fois à mieux comprendre son essor tentaculaire dans le monde contemporain et à mieux concevoir la disparition progressive de la réalité, disparition à laquelle nous faisons face chaque jour avec un peu plus d’acuité.

Les lecteurs avertis de Baudrillard n’ont probablement pas été surpris par l’émergence de l’actrice virtuelle Tilly Norwood, générée par IA. Il s’agit d’une étape tout à fait logique dans le développement des simulations et autres deepfake, qui semble conforme à sa vision du monde hyperréel.

Le spectacle de la pensée”

Baudrillard envisageait l’IA comme une prothèse, un équivalent mental des membres artificiels, des valves cardiaques, des lentilles de contact ou encore des opérations de chirurgie esthétique. Son rôle serait de nous aider à mieux réfléchir, voire à réfléchir à notre place, ainsi que le conceptualisent ses ouvrages la Transparence du mal (1990) ou le Crime parfait (1995).

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Déboulonnage des statues : le ministère public fait appel

Les peines prononcées le 17 novembre 2025 dans l’affaire du déboulonnage de plusieurs statues en Martinique — celles de Victor Schœlcher, de Joséphine de Beauharnais et de Pierre Belain d’Esnambuc, démontées en 2020 — ne satisfont pas le ministère public, qui a décidé de faire appel.

Les 5, 6 et 7 novembre 2025, onze personnes avaient comparu devant le tribunal correctionnel de Fort-de-France pour répondre de faits de dégradation de biens publics. À l’issue des audiences, le tribunal avait relaxé neuf d’entre elles. Deux prévenus avaient été reconnus coupables, mais dispensés de peine. Aucun des onze mis en cause n’avait donc été condamné.

Dans sa décision, le tribunal avait notamment estimé que « l’action poursuivie n’était pas mue par une volonté de porter atteinte aux biens d’autrui » et qu’elle s’inscrivait dans « une action politique et militante ».

Le ministère public a toutefois choisi d’interjeter appel, bien qu’aucune peine n’ait été requise lors du réquisitoire. La procureure avait alors qualifié l’affaire de dossier de droit commun, évoquant des faits de destruction aggravée, d’outrage à l’autorité judiciaire, d’obstruction et de refus de se soumettre aux prélèvements, laissant au tribunal le soin d’évaluer d’éventuelles sanctions.

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Requiem pour l’outre-mer avec le subreptice désengagement de l’État ?

— Par Jean-Marie Nol —

Le débat sur la continuité territoriale révèle aujourd’hui une fracture profonde entre les promesses affichées par l’État français et la réalité vécue dans les régions ultrapériphériques, au premier rang desquelles la Guadeloupe. Alors que le gouvernement vient d’annoncer une rallonge exceptionnelle de 50 millions d’euros pour la Corse, portant à 237 millions l’enveloppe consacrée en 2026 au soutien des liaisons aériennes et maritimes de l’île méditerranéenne, les territoires d’outre-mer assistent, eux, à un désengagement financier préoccupant. Cette décision, justifiée par la hausse du carburant, l’intensification du trafic et la volonté affirmée de soutenir le quotidien des Corses « y compris les plus modestes », met en lumière un contraste saisissant : une île déjà fortement soutenue voit son aide renforcée, pendant que les régions ultramarines, confrontées à des contraintes d’insularité et d’éloignement incomparablement plus fortes, voient leurs demandes systématiquement renvoyées à des difficultés juridiques, budgétaires ou européennes.

L’annonce d’une rallonge de 50 millions d’euros dédiée à la continuité territoriale de la Corse, portant l’enveloppe à 237 millions d’euros en 2026, a mis en lumière un déséquilibre de plus en plus manifeste entre le soutien que l’État accorde à l’île méditerranéenne et celui qu’il consent aux régions ultramarines.

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Une atmosphère totalitaire à laquelle nul n’échappe.

— Les Contrechroniques d’Yves-Léopold Monthieux —

Totalitaire, le vote à l’unanimité au congrès alors qu’une forte majorité des votants est en réalité opposée à la décision prise. L’instinct grégaire règne. Alors qu’aucun d’eux n’en parlera pendant la campagne municipale qui commence.

Totalitaire, le silence unanime des élus face (ou presque) aux exactions commises au nom des antivax du Covid puis au prétexte de la vie chère. Cette apathie n’a d’égale que l’activisme déployé pour se faire réélire, durant les 6 mois précédant les élections municipales.

Totalitaire, le refus unanime des élus de prendre position au lendemain de l’acquittement des briseurs de statues. Aucun n’a cru devoir émettre un commentaire à l’égard des jugements qui pourraient ouvrir la voie à des initiatives plus audacieuses.

Totalitaire, l’absence de réactions des élus et des intellectuels à la tardive décision du parquet de faire appel au jugement qui paraissait conforme au vœu de l’État. Pourquoi cet appel inattendu ? Est-ce pour espérer que la singulière décision fasse jurisprudence à un niveau de juridiction supérieur ? Ou à l’inverse, les esprits s’étant apaisés et les défenseurs tus, n’est-ce pas dans l’espoir de l’État que la Cour d’appel ou éventuellement la Cour de cassation viennent “corriger” une décision populiste susceptible d’ouvrir la voie à de futurs débordements, y compris en métropole ?

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Municipales Mars 2026 : Lettre aux candidats et aux candidates

Madame, Monsieur,

La situation des Martiniquais et des Martiniquaises nous interpelle ;

Dans le cadre des élections municipales des 15 et 22 mars prochains, nous vous interrogeons en tant que candidat, candidate, sur votre projet politique.

Vous serez amené.e à siéger, tant dans votre conseil municipal que dans les différentes instances politiques du pays (EPCI, CTM, Conseils d’administration, Chambres consulaires etc.).

En tant que candidat, candidate, vous êtes certainement désireux.se de construire de véritables projets de développement pour votre commune, et en conséquence, prêt.es à trouver les moyens d’améliorer le cadre de vie de vos administré.es.

L’UNION DES FEMMES DE MARTINIQUE (UFM) œuvre depuis plus de huit décennies afin d’affirmer la nécessaire égalité entre les sexes au plan économique, social, culturel et politique. C’est pourquoi, nous souhaitons connaître et faire connaître vos intentions sur des questions qui affectent le quotidien de vos concitoyen.nes.

Nous avons bien conscience des difficultés, notamment budgétaires, auxquelles vous serez confronté.es mais, à l’heure des choix, les problématiques suivantes devront, de notre point de vue, être considérées comme prioritaires : VIE QUOTIDIENNE : Les femmes, souvent cheffes de familles monoparentales (54% des familles) sont les plus vulnérables.

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Le bachique, l’épique et le spirituel, trois modalités d’assumation du soi

— Par Camille Loty Malebranche —

Il est pour l’humain, trois grands modes de rapport à soi que nous désignons comme bachique, épique et spirituel. Modes par lesquels les hommes se manifestent comme conscience en action dans le monde, tout en se signifiant à eux-mêmes.

1) Le mode bachique est l’empire de l’individuel organique, modalité existentielle de l’homme assumant son individualité pour l’assouvissement immédiat. L’homme bachique est ivre de la vie qu’il veut vivre à l’excès, jusqu’à la consommation de l’énergie vitale dans toutes ses pulsions. C’est un niveau de conscience qui, s’il n’est conditionné par des principes forts, donne libre cours à l’instinct organique réduisant l’existence et le monde en champ de chasse au nom de lui.

Le bachique est mû par le plaisir obsédant. La quête obsessive de la satisfaction y pousse plusieurs à toutes sortes d’abominables comportements où ils utilisent tous, à travers des rapports érotiques abjectement malsains, car il s’agit d’assouvir non pas les besoins de leur ego, mais de leur désir charnel, leur plaisir organique. C’est le lieu de l’éros débridé et de l’assouvissement impératif voire compulsif du charnel littéral.

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L’éphéméride du 1er décembre

Le Charivari premier quotidien satirique du monde est crée à Paris le 1er décembre 1832

Le Charivari est un journal français et le premier quotidien illustré satirique du monde, qui parut de 1832 à 1937. Fondé le 1er décembre 1832 par Charles Philipon comme un journal d’opposition républicaine à la Monarchie de Juillet, le journal satirique à vocation distractive s’affirma au cours de son histoire tantôt radical, conservateur, républicain ou encore anti-clérical. Ses auteurs les plus notables furent notamment Taxile Delord ou encore Agenor Altaroche et ses caricaturistes les plus marquants furent entre autres Philipon, Nadar, Gustave Doré, Henri Rochefort, Cham et Honoré Daumier. En baisse d’audience, le journal disparaît en 1937, peu de temps après avoir été l’un des périodiques ayant participé à une campagne de calomnie contre Roger Salengro.

Historique
Fondé en 1832, sous le règne de Louis-Philippe, par le journaliste républicain Charles Philipon, il devient rapidement un moyen de communication de l’opposition, dans le même mouvement railleur que l’hebdomadaire La Caricature créé en 1830. Il ridiculise avec entrain la monarchie de Juillet et la bourgeoisie et fut souvent condamné par les tribunaux.

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Se préparer à une situation d’urgence

Apprenez à faire face aux risques majeurs : guide complet pour se préparer, protéger ses proches, constituer un kit et adopter les bons réflexes.

Pourquoi se préparer à une situation d’urgence ?

Se préparer à une situation d’urgence, c’est avant tout identifier les risques qui me menacent et donc prévoir des scénarios alternatifs.

Après un inventaire de ces risques, il est nécessaire de les étudier et d’évaluer leur gravité potentielle avant de décider des actions préventives à mettre en place. C’est finalement prendre les précautions nécessaires pour pouvoir gérer au mieux une situation de crise.

Cette rubrique a pour objectif d’informer le citoyen sur les attitudes à adopter avant, pendant, et après une situation d’urgence.

Avant une situation d’urgence

Le guide « Tous responsables »

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Les Petits champions de la lecture : un grand jeu national et international dédié au plaisir de lire

Un évènement pédagogique majeur pour les élèves de CM1-CM2

Les Petits champions de la lecture est un grand jeu national gratuit destiné à tous les élèves de CM1 et CM2, en France métropolitaine, dans les Outre-mer, mais aussi à l’étranger grâce au réseau des établissements scolaires francophones, notamment ceux de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

L’objectif central du dispositif est de promouvoir la lecture et l’oralité auprès des enfants de 8 à 11 ans, dans une démarche ludique, bienveillante et fédératrice. Les élèves découvrent que lire à voix haute est une expérience très différente de la lecture silencieuse : il s’agit d’interpréter, d’exprimer des émotions, de partager un texte aimé.

Entièrement gratuit, le jeu est organisé sous le haut patronage du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, ainsi que du ministère de la Culture. Il est présidé par Antoine Gallimard et porté par le Syndicat National de l’Édition.

La marraine de cette 13e édition est Clémentine Beauvais, autrice jeunesse, traductrice et enseignante-chercheuse à l’université de York.

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La longue errance de René Beauregard

Chroniques d’un homme traqué et d’une île en tumulte

À propos de la pièce de théâtre « La Légende de Zadou », plus communément connue sous l’appellation de : « L’affaire, René-Louis-Gaétan Beauregard », texte & m.e.s. José Alpha

— Par Jean Samblé —

Dans l’histoire contemporaine de la Martinique, certaines existences semblent taillées dans le roc, comme si la terre elle-même avait voulu leur donner une épaisseur difficile à effacer. René Louis Gaétan Beauregard est de celles-là. On peut nier ses actes, contester ses choix, déplorer ses violences, mais il demeure une figure qui hante encore les mémoires — non pas comme un héros, mais comme une question ouverte, un miroir tendu à une île fracturée entre dominations anciennes et aspirations nouvelles.

Le matin du 1ᵉʳ octobre 1949, lorsque la gendarmerie découvre son corps recroquevillé au pied d’un talus de l’Anse Poirier, c’est bien plus qu’un fugitif qui s’éteint. C’est une époque entière qui se referme, une atmosphère lourde, faite de tensions sociales, de peurs rurales et de silences complices. À vrai dire, l’homme lui-même semblait avoir pressenti cette fin ; il avait passé sept ans à la défier, sept ans à la retarder, et pourtant, tout dans son parcours indiquait qu’il ne s’offrirait jamais vivant.

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L’éphéméride du 30 novembre

La Barbade devient indépendante le 30 novembre 1966

La Barbade est un micro-État insulaire situé en mer des Caraïbes à proximité de la limite de celle-ci avec l’océan Atlantique. Pendant plus de trois siècles, la Barbade a été sous domination britannique et le souverain du Royaume-Uni est encore le chef de l’État. Cependant, elle est indépendante depuis le 30 novembre 1966, en qualité de royaume du Commonwealth jusqu’au 30 novembre 2021, date à laquelle elle doit devenir une république. Située à environ 13° nord de l’équateur et 59° ouest du méridien de Greenwich, la Barbade fait partie des Petites Antilles. Les îles les plus proches sont les îles de Saint-Vincent-et-les-Grenadines et Sainte-Lucie, à l’ouest. Au sud, se trouve Trinité-et-Tobago — avec qui la Barbade partage désormais une frontière maritime fixe et officielle — et la côte sud-américaine. La superficie totale de la Barbade est d’environ 430 kilomètres carrés ; sa densité est la plus élevée d’Amérique (8e rang mondial). Son altitude est assez basse, les pics les plus élevés étant à l’intérieur du pays. Le point le plus élevé de la Barbade est le mont Hillaby dans la commune de Saint Andrew.

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Solidarité pou ti Manman, ansanm épi Clowns Doktè

Dès le 29 novembre  et jusqu’à mi-janvier 2026, partout en Martinique

Chaque fin d’année, l’association Clowns Doktè lance une belle campagne solidaire : « Solidarité pou ti Manman », un moment fort de mobilisation et de générosité sur tout le territoire martiniquais. L’objectif ? Sensibiliser au métier de clown hospitalier, rassembler des partenaires et des donateurs, et collecter les fonds nécessaires pour assurer les interventions clownesques dans les hôpitaux pédiatriques de l’île.

Pourquoi ce temps fort ?

Depuis sa création en 2018, Clowns Doktè accompagne une équipe d’artistes formés au clown hospitalier pour intervenir en milieu de soins — notamment à la MFME (Maison de la Femme, de la Mère et de l’Enfant) et au Centre Hospitalier Nord Caraïbe.
Le clown d’accompagnement est bien plus qu’un divertissement : c’est un allié thérapeutique ; par le rire et la poésie, il aide à alléger le stress, l’angoisse, la douleur, pour les enfants, leurs familles et les soignants.
Les dons récoltés pendant cette campagne permettent de financer ces visites, de soutenir l’équipe artistique et de pérenniser cette mission de bien-être à l’hôpital.

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Les dates du stage de seconde pour l’année scolaire 2025-2026

Le stage de seconde, effectué pendant 2 semaines consécutives, doit permettre aux élèves :

  • d’approfondir leur découverte de métiers, en lien direct avec des acteurs du monde professionnel ;
  • et de réfléchir à leur projet d’orientation, que cela soit au niveau scolaire ou professionnel.

Cette séquence d’observation en milieu professionnel, destinée aux élèves de seconde générale et technologique, est obligatoire :

  • dans les établissements scolaires publics relevant du ministère de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture ;
  • dans les établissements d’enseignement privé sous contrat.

Organisé en fin d’année scolaire, le stage aura lieu en 2026 du 15 au 26 juin inclus.

Il peut éventuellement être divisé en 2 périodes consécutives, pour permettre à un élève d’effectuer une première semaine dans un lieu d’accueil et une seconde semaine dans un second lieu d’accueil.

À noter

Des offres de stage seront publiées sur la plateforme 1eleve1stage.education.gouv.fr.

Les élèves qui n’ont pas trouvé de lieu d’accueil pour effectuer leur stage seront accueillis dans leur établissement scolaire. Des ressources en ligne seront mises à leur disposition afin qu’ils puissent explorer des environnements professionnels et affiner leur projet d’orientation.

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Tatouage : quelles sont les règles ?

Un tatouage se traduit par une substance ou une préparation colorante destinée, par effraction cutanée, à créer une marque sur les parties superficielles du corps humain. Cette pratique est réglementée pour éviter les risques sur la santé. Il est conseillé d’en discuter avant avec le professionnel et votre médecin traitant. Si vous êtes mineur, l’accord du parent ou tuteur est nécessaire. Le tatoueur doit être formé, déclarer son activité à l’ARS et informer son client des risques. Vous pouvez signaler tout effet indésirable grave ou non.

À quel âge peut-on se faire tatouer ?

Il est possible de se faire tatouer à tout âge.

Cependant, si vous êtes mineur, il faut l’accord écrit de votre parent ou de votre tuteur.

À savoir  

Le tatoueur doit être en mesure, pendant 3 ans, de présenter la preuve de ce consentement aux autorités de contrôle.

Quelles règles doit respecter le tatoueur ?

Le professionnel qui réalise le tatouage doit respecter les règles suivantes :

  • Avoir suivi une formation initiale avec une formation pratique
  • Déclarer son activité auprès du directeur général de l’ARS
  • Vous informer avant la réalisation du tatouage des risques auxquels vous vous exposez et des précautions à respecter après cette réalisation.

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Un nouveau tchat confidentiel dédié à la protection des jeunes

Cyberharcèlement, violences physiques et sexuelles, prostitution, chantage, racket, trafic de drogues… Pour faire face à ces situations auxquelles les jeunes peuvent être exposés aujourd’hui, le site de la police et de la gendarmerie nationale « Ma Sécurité » vient d’ouvrir un espace spécifique d’échanges pour les moins de 18 ans : Espace Mineurs.

Vous pouvez y accéder en passant par la page d’accueil du site Ma Sécurité.

Cet espace numérique a été conçu pour offrir un cadre « sécurisé et bienveillant » aux enfants et aux adolescents confrontés à des situations de danger, de violence, de maltraitance ou d’exposition à des risques en ligne.

Pour faciliter l’accès des jeunes à une aide, de façon discrète et immédiate, l’Espace Mineurs propose notamment un tchat sécurisé, ouvert 24h/24 et 7j/7 où le jeune peut être « écouté, conseillé et soutenu ».

Vous pouvez accéder directement au tchat en cliquant sur « J’ouvre le tchat ». Ou bien choisir l’un des contextes proposés (avec pour chacun différentes situations) :

  • À la maison, dans la rue, au sport…
  • Sur les réseaux sociaux
  • Au sein de l’école, du collège ou du lycée

À noter

Conçu avec des élèves du CM2 à la terminale, l’Espace Mineurs propose des contenus pensés avec et pour les jeunes.

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L’éphéméride du 29 novembre

Le plan de partage de la Palestine est approuvé par l’ONU par le vote de la résolution 181 le 29 novembre 1947

Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de la résolution 181.

Illustration : Pavillon du mandat britannique flottant sur ses navires de 1927 à 1948.

La journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien est une journée internationale établie par les Nations unies. Elle est généralement tenue le 29 novembre de chaque année pour marquer l’anniversaire de la résolution 181 qui est le Plan de partage de la Palestine. Cette journée est tenue en accord des mandats donnés par l’assemblée générale avec les résolutions 32/40B du 2 décembre 1977, 34/65 D du 12 décembre 1979, 56/34 du 3 décembre 2001 et autres résolutions.

Ce plan de partage de la Palestine prévoit la partition de la Palestine mandataire en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, tandis que la ville de Jérusalem et sa proche banlieue sont placées sous contrôle international en tant que corpus separatum.

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Les Antilles : coûts, dépendance et enjeux futurs

Que coûtent vraiment les Antilles à la France et l’Europe ?
— Par Jean-Marie Nol —

Le débat sur ce que « coûtent » réellement les Antilles à la France et à l’Europe revient régulièrement sur la scène publique, alimenté tantôt par les tensions autonomistes, tantôt par la dégradation des finances publiques, tantôt encore par l’incertitude entourant les futurs financements européens. Pourtant, ce débat souffre plus que jamais d’amalgames, de raccourcis idéologiques et d’une vision purement comptable incapable de saisir la complexité du lien entre la Guadeloupe, la Martinique, l’État et l’Union européenne. Ce prisme réducteur, devenu réflexe, produit davantage de confusion que de compréhension. Il masque le fonctionnement d’un système de solidarité qui s’essouffle, il méconnaît la valeur géostratégique des territoires ultramarins, et il sous-estime la dépendance cruciale aux fonds européens dans un moment où ceux-ci sont eux-mêmes remis en question. Dans un contexte où la France traverse une crise budgétaire majeure, où l’Europe revoit drastiquement ses priorités et où le monde bascule vers un nouveau centre de gravité asiatique, la question du coût du lien financier entre l’Hexagone et les Antilles prend une signification inédite.

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L’éphéméride du 28 novembre

Naissance à Bruxelles de Claude Levi-Strauss le 28 novembre 1908

Claude Lévi-Strauss [klod levi stʁos], né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 30 octobre 2009 à Paris, est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence majeure à l’échelle internationale sur les sciences humaines et sociales dans la seconde moitié du xxe siècle. Il est devenu notamment l’une des figures fondatrices du structuralisme à partir des années 1950 en développant une méthodologie propre, l’anthropologie structurale, par laquelle il a renouvelé en profondeur l’ethnologie et l’anthropologie en leur appliquant les principes holistes issus de la linguistique, de la phonologie, des mathématiques et des sciences naturelles.

Professeur agrégé de philosophie et enseignant au début des années 1930, il se tourne à partir de 1935 vers l’ethnologie, dont il va faire son métier. Après ses premiers travaux de terrain sur les peuples indigènes du Brésil entre 1935 et 1939, il est contraint de s’exiler en 1941 à New York ; où il rencontre de grandes figures des sciences humaines et sociales, dont le phonologue russe Roman Jakobson, auprès de qui il s’initie aux principes de l’analyse structurale et de la linguistique moderne.

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L’Hexagone vacille, la Guadeloupe s’inquiète

— Par Jean-Marie Nol —
Somme toute, devons nous continuer à vivre, comme si de rien n’était , en dépit des menaces de crise budgétaire, financière et économique en France ?

Selon le gouvernement par la voix de la ministre des comptes publics et du budget, l’échec budgétaire actuel pourrait conduire la France à une impasse budgétaire de nature à provoquer une grave crise . Ceux qui présentent le plan du premier ministre comme une violente cure de rigueur n’ont pourtant rien vu, avertit l’Institut Montaigne dans une note riche et assez alarmiste, publiée mercredi 26 novembre par le journal Les échos.  » Selon le cercle de réflexion libéral, financé par plus de 150 grandes entreprises, les efforts sur lesquels se déchirent aujourd’hui les élus ne donnent qu’un avant-goût minime de ceux qui attendent le pays. Car l’heure des vrais sacrifices approche, selon l’Institut Montaigne, qui en propose un chiffrage inédit. Une façon pour le patronat de préparer le terrain à l’adoption de mesures impopulaires, dans le budget en discussion mais surtout les suivants. Les dépenses risquent de croître plus vite que les recettes, donc d’aggraver le déficit, notamment en raison d’une forte hausse de coûts jugés incompressibles : le paiement des intérêts de la dette, la contribution de la France à l’Union européenne, et le budget militaire » .

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Déclaration de Dernière Heure : Pour la Vie, Contre la Détonation

—  Par Pierre Pastel (*) —

Introduction

« Lorsque la soif de pouvoir met en péril l’existence des générations à venir », la voix des jeunes devient un cri de détresse trop souvent ignoré. Ce texte est une supplique, un appel désespéré lancé à ceux qui ont le pouvoir de dire non à l’horreur programmée. Il ne s’agit pas d’un simple témoignage, mais d’un manifeste contre l’indifférence, contre la guerre, contre le sacrifice des générations futures. À travers les mots d’un enfant, c’est toute une jeunesse qui implore qu’on la protège. Car il est encore temps de choisir la vie, l’unité, et la résistance face à la folie destructrice.

« S’il vous plaît :

Maman, Papa, Protégez-moi. Je suis encore jeune. Je découvre à peine la vie. 18 ans, 20 ans, 25 ans, 30… Ne les laissez pas faire ça.

Mon cœur est triste à en mourir. Dites-leur, dites-leur de ne pas poursuivre leur projet !

Ils veulent me tuer, ils veulent me faire tuer !

S’il te plaît, Maman chérie. S’il te plaît, Papa, toi qui es, pour moi, l’homme le plus fort au monde.

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Affaire Letchimy et consorts : Vers un jugement d’apaisement ?

— Les Contrechroniques d’Yves-Léopold Monthieux —

La question peut se poser de savoir ce qui peut justifier que le jugement attendu dans l’affaire C/ Letchimy et consorts ait été mis en délibéré à la date du 19 février 2006, soit deux mois après l’audience du tribunal et un mois avant l’élection municipale de mars 2026. Par ailleurs, la requalification probable de l’accusation de détournement de fonds publics en délit de concussion, le second étant deux fois moins grave en termes de peine de prison et d’amende (cinq ans de prison contre dix, 500 000 € d’amende contre 1 000 000), tend vers un adoucissement de l’affaire. Laquelle, d’après un juriste établi, pourrait se transformer en “pas d’affaire du tout”, tant le délit de concussion lui-même serait, en l’espèce, incertain. Le renvoi à deux mois aurait le mérite de faire tomber la température et de préparer la population à un jugement d’apaisement. En effet, on sait la propension de la justice de manipuler avec des pincettes les affaires mettant en cause des personnalités politiques, surtout martiniquaises.

L’effervescence observée à l’aéroport du Lamentin lors de l’arrivée de Paris du maire de Fort-de-France serait la preuve du bien-fondé de la décision des juges.

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Un drame se profile de manière insoupçonnée aux Antilles : c’est le danger du péril jeune !

— Par Jean-Marie Nol —

Le péril jeune aux Antilles n’est pas une simple formule médiatique ou un cliché alarmiste. C’est une réalité sociale, culturelle et psychologique qui s’impose désormais comme l’un des défis les plus urgents des sociétés guadeloupéenne et martiniquaise. Voilà une vérité compliquée à admettre : les jeunes vont mal. La Génération Z traverse une période économique et psychologique difficile, avec des répercussions bien réelles sur l’économie globale.Lorsque la qualité de la vie se dégrade structurellement, ce sont toujours les couches les plus fragiles de la population qui en souffrent le plus et le plus vite. Les plus jeunes font partie de ces couches précaires. Quelles sont les spécificité de cette catégorie sociale ?
La génération Z, née entre 1995 et 2010, y concentre toutes les fragilités d’un monde devenu incertain, hyperconnecté et dépourvu de repères éducatifs solides. Souvent accusée d’inconstance, de manque de discipline, d’individualisme ou de désintérêt pour le travail, elle reflète surtout les défaillances d’un cadre collectif déstructuré. Les chiffres révèlent aujourd’hui l’ampleur d’un malaise qui dépasse largement les frontières caribéennes, mais qui se manifeste aux Antilles avec une acuité particulière.

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Parutions du 25 novembre 2025

Seconde Guerre mondiale

Les damnés de la Libération

L’épuration dans le département de l’Aube 1944-1953
Alain Gagnieux

De l’été 1944 et de la Libération, notre mémoire collective a retenu les images en noir et blanc de la liesse populaire, mais également celles de femmes tondues exposées à la risée et la brutalité d’une cohue débridée. Difficile d’oublier également les scènes de lynchage de collaborateurs notoires ou prétendus tels.
Avec la liberté recouvrée, la soif de vengeance avait gagné les esprits et il a[…]

EAN : 9782336560823
Date : 23/10/2025
Format : 135 × 215 mm
Collection : Historiques
Pagination : 238 p.
Prix : 24,00 €

L’épouse de Mussolini

Marco ZeniTraduit par Marie-Noëlle Snider-Giovannone

Cher Benito, ne te sens pas puissant par ta position… demain pourrait sonner l’heure de la terrible expiation, implacable”     Ida

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Le silence des hommes doit cesser

Tribune Agissons ensemble
25 novembre 2025

Alors que les violences faites aux femmes persistent et que les discours masculinistes gagnent du terrain, un collectif d’hommes appelle à rompre avec l’inaction masculine.
Des hommes ordinaires
Une femme sur trois subit au cours de sa vie des violences, commises dans plus de 90 % des cas par des hommes. Dans 97 % des cas de viols et 96 % des agressions sexuelles, les auteurs sont des hommes. Derrière ces chiffres, ce sont des millions de récits de douleur, de souffrance, d’injustice et de silence.
Il est essentiel de le rappeler : les auteurs de violences ne sont pas des cas isolés et n’ont pas de profil particulier. Ce sont des hommes ordinaires, de tous âges, tous milieux sociaux, toutes professions.
Certains d’entre nous ont découvert la violence dans leurs propres familles. D’autres l’ont côtoyée sans la voir. Tous, nous avons compris que le silence ne protège personne et en premier lieu jamais les victimes.
Une retenue qui laisse le champ libre
Face à ce constat, la majorité des hommes désapprouve, rejette, condamne ces violences.

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25 novembre : nous refusons que la violence soit le quotidien des femmes

— Par Sarha Fauré —

Chaque année, le 25 novembre, le monde rend hommage à celles qui ont payé de leur vie le simple courage de résister. Patria, Minerva et María Teresa Mirabal — « Las Mariposas » — ont été emprisonnées, torturées, violées, puis assassinées en 1961 pour avoir défié la dictature dominicaine. En 1981, des militantes latino-américaines ont choisi leur mémoire pour en faire un symbole universel : la lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis 1999, cette date est reconnue par l’ONU comme Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.

Mais que commémorons-nous si, aujourd’hui encore, ces violences persistent partout ?

La violence machiste n’est ni un accident, ni un mal isolé. Elle est le produit d’un système — le patriarcat — qui discrimine, hiérarchise, exclut. Elle prive les femmes de leurs droits, compromet la santé, l’éducation, l’autonomie économique, la sécurité, et freine tous les progrès sociaux. Elle n’a rien d’inéluctable : c’est un choix politique de la laisser se perpétuer.

Et les chiffres nous rappellent l’urgence :

  • En 2024 en France, plus d’un féminicide tous les trois jours, commis par un conjoint ou un ex-conjoint.

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