Synthèse d’un état des lieux actualisé
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
« L’éducation haïtienne connaît une crise chronique provenant fondamentalement de deux facteurs principaux : le problème de gouvernance politique et administrative et la faiblesse des politiques éducatives qui en résulte. Un autre facteur crisogène est le choix initial de fonder cette éducation sur une expérience d’acculturation où les apprenants ont toujours été contraints d’être scolarisés en français, une langue qu’ils ne connaissent pas, tandis que tous maîtrisent le créole. Cette acculturation vient notamment du fait que les premiers éducateurs et responsables d’écoles de l’État d’Haïti étaient des Français qui enseignaient en français dans la négation du créole et qui sont à l’origine de la créolophobie qui perdure aujourd’hui encore. Mais il est quand même dommage que la prise en main de l’école par les nationaux n’ait pas permis de régulariser la situation. Il se pose dès lors le problème de l’inculturation de l’école notamment sur le plan linguistique. » Renauld Govain : « De la crise de l’éducation à l’éducation à la crise en Haïti », revue Études caribéennes 56 / décembre 2023.


— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
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— Par Daniel M. Berté —

J’aurai beau dire



Nou za pran trop fè
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
— Par Gary Klang —
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
« Illuminer »
1 – Le Centre est là où les gens vivent
— Par Gary Klang —
Chaque année en octobre, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) met à l’honneur la langue et la culture créoles à travers un événement majeur : « Mwa Lang Kréyol La ». L’édition 2025, placée sous le signe de la transmission intergénérationnelle, invite la population martiniquaise à vivre ensemble ce moment d’exploration, de célébration et de partage autour de la richesse du créole.