Poursuivant sa série des pièces produites localement, le Théâtre municipal présente jusqu’à samedi une création issue de l’atelier du Sermac animé par Élie Pennon, Mama Wanakaéra d’Olivier Ernest Jean-Marie qui intervient lui-même dans les rôles d’Aimé Césaire et de Patrick Chamoiseau. La pièce commence dans une salle d’hôpital où repose la matriarche d’une nombreuse famille. Elle récupère d’une blessure infligée involontairement par l’une de ses petites filles, un coup de revolver parti intempestivement. Cet événement improbable est à l’origine d’une réunion familiale et d’une discussion animée en créole. On retrouve ensuite la famille sur le chemin du retour, dans un minibus, ce qui est l’occasion de solder quelques comptes, avant une halte à l’église pour remercier le Seigneur, laquelle halte ne va pas sans susciter quelques propos critiques à l’égard d’une religion importée par des Blancs.
La suite de la pièce, lors d’une nouvelle visite de la famille cette fois plus nombreuse, accentue le côté critique de la pièce avec l’énoncé des griefs contre la Métropole si souvent entendus dans le théâtre antillais (de l’esclavage au chlordécone).


Avec sa voix de contre-ténor qui transperce l’air comme un cri de liberté, Jimmy Somerville a débarqué dans le paysage musical des années 1980 tel un ovni venu électriser les pistes de danse. Mais derrière l’énergie contagieuse de sa pop électronique se cache une trajectoire forgée dans la lutte. Enfant des quartiers ouvriers de Glasgow, Somerville comprend très tôt que son homosexualité n’a pas sa place dans l’ordre social brutal qui l’entoure. À 17 ans, il quitte sa ville natale avec pour seule arme son désir d’émancipation, direction Londres et ses possibles.
Par Hong Sang-Soo Avec Seong-guk Ha, Yoon So-yi, Hae-hyo Kwon

— Par M’A —



La série
Kabaré Z s’affirme comme le premier cabaret queer, féministe et caribéen de Martinique. Porté par l’association Zanmi et initié par Nadia Chonville, écrivaine et docteure en sociologie, le projet propose des spectacles réguliers, chaque premier week-end du mois, dans la salle foyolaise L’Arobase, à Schoelcher.
Le monde culturel martiniquais pleure la disparition de Fanny Auguiac, à l’âge de 87 ans, figure emblématique de la culture de l’île. C’est son époux, Max Auguiac, qui a annoncé cette triste nouvelle dans un message poignant et personnel :


(en arabe : يد إلهية, Yadon ilaheyya) est un film palestinien réalisé par Elia Suleiman, sorti en 2002. Le film est une critique ironique de l’absurdité de la situation géopolitique en Palestine.


Le
Une formation d’élite au service d’une volonté culturelle
Texte de Madjanie Leprix