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Publié le 29 août 2006
Actualisé le 29 août 2006 : 10h38
Saxophoniste guadeloupéen établi à New York, il présente au festival de la Villette son album de fusion avec la musique de tambours de son île.
«MON INTENTION n’est pas de restituer quelque chose qui existe, le gwo ka des soirées léwoz ou le jazz du label Blue Note. Mon intention était de définir un espace sonore qu’on ne peut trouver ailleurs parce que j’en ai créé les paramètres selon mes propres besoins émotionnels.» Voilà qui est franc : Jacques Schwarz-Bart ne joue pas la musique des soirées conviviales qui, en Guadeloupe, font sonner les tambours du gwo ka jusque tard dans la nuit. Et il n’est pas non plus un jazzman droit dans ses classiques et les bonnes vieilles couleurs swing de naguère. Avec Soné ka la, qui sort cette semaine (chez Universal Jazz) et sa participation au festival Jazz à la Villette, il s’aventure entre deux musiques, deux esthétiques, deux savoirs.
Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart compte parmi cette poignée de musiciens français qui vivent et travaillent aux Etats-Unis.


Raconter l’histoire multimillénaire d’un peuple à travers sa musique, ses chants et ses danses tel est le pari magnifiquement réussi de deux femmes sud-africaines, Thelmi Nyandemi, ancienne danseuse étoile d’un spectacle renommé « Ipi Ntombi » et Todd Twala, chorégraphe qui dans les vingt dernières années du vingtième siècle décidèrent d’unir leur forces et de mettre au service d’une noble cause : sortir les enfants des boulevards qui mènent au crime et leur offrir une possibilité de s’approprier leur histoire niée par le régime de l’apartheid. Umoja nous conte une histoire éternelle, universelle, parce que très précisément inscrite en un lieu géographique, historique, ethnographique on ne peut plus précis, celui du peuple Zoulou. A travers toutes les vicissitudes de l’histoire, mais aussi ses moments flamboyants, dans les rites de la naissance, de l’initiation, des mariages, de la mort des proches et des ancêtres UMOJA nous rappelle que l’ histoire de l’humanité n’est rien d’autre que l’histoire des hommes et des femmes, de leurs amours, de leurs rivalités, de leurs différences irréductibles, et de leurs rencontres possibles et impossibles.




Le choix de deux interprètes blancs pour évoquer la négritude surprend au prime abord.
— Par Jacques Brasseul —
Il y a, selon moi, deux approches de la notion d’actualité :


Amis lecteur, c’est souvent que vous avez entendu parler du « Chlordécone » qui est un organochloré extrêmement stable, persistant très longtemps dans la nature et pendant des centaines d’années ou plus.









