« We want Sex Equality », le mercredi 29 avril de 18h00 à 21h00

A la salle case à vents – Atrium – avec le partenariat de ciné woulé

we_want_sex_equality

Comment avancent les droits des femmes dans le monde du travail ?

Au printemps 1968 en Angleterre, une ouvrière d’une succursale de Ford, sous l’impulsion de son supérieur et partant d’une simple demande d’augmentation de salaire promise par sa direction depuis longtemps pour elle et ses collègues, va mener un mouvement visant à instaurer l’égalité de salaire entre les hommes et les femmes…

We Want Sex Equality ou Les Dames de Dagenham au Québec (Made in Dagenham) est un film britannique réalisé par Nigel Cole et sorti en 2010 (2011 en France). Scénarisé par William Ivory, ce film historique traite de la première grève des ouvrières de l’usine automobile du constructeur américain Ford à Dagenham, ainsi que des négociations que conduisirent ses meneuses pour obtenir une complète égalité salariale entre hommes et femmes, notamment auprès de la secrétaire d’État travailliste Barbara Castle⋅ Il met en scène Sally Hawkins dans le rôle principal, ainsi que Daniel Mays, Miranda Richardson et Rosamund Pike⋅

La véritable histoire de « WeWant Sex Equality »
La grève
Pour la première fois en Angleterre, des femmes décident de faire grève.
Qui : 183 ouvrières couturières de l’usine Ford de Dagenham.
Quand : juin 1968 durant 3 semaines.
Pourquoi : Elles sont payées 15% de moins que des ouvriers non qualifiés alors que leur travail, assembler le revêtement des sièges des voitures, exige une réelle qualification.
Les ouvrières réagissent au fait d’être « déclassées » au sein de l’entreprise. La pyramide des salaires chez Ford compte 5 catégories, le « grade A », est le plus bas, le « grade E » le plus élevé. Or, la rémunération des ouvrières ne correspond qu’à 85% de celle d’un ouvrier classé « grade B », alors qu’elles devraient percevoir un salaire « grade C ».
Les revendications : les grévistes exigent d’être payées 6 pence de plus par heure.A l’époque, elles gagnent 17 livres par semaine, pour 40 heures de travail hebdomadaire.
Au cours des négociations, Fred Blake, le syndicaliste qui représente les ouvrières auprès de Ford, les encourage à amener la grève sur le terrain des inégalités salariales entre hommes et femmes.
“L’armée des jupons” (« Petticoat army »)
Le mouvement, emmené par l’ouvrière Rose Boland, est rebaptisé « l’armée des jupons » par la presse, qui le compare à celui des suffragettes.
« We Want Sex »
Mi juin les « Dagenham girls » se rendent à Londres. Elles manifestent devant le parlement et sous les fenêtres de Barbara Castle, secrétaire d’état à l’emploi et à la productivité, et première femme politique à occuper un poste de premier plan. Au delà du message qu’elles transmettent, le rassemblement marque les esprits parce qu’une banderole sur laquelle est inscrite « WeWant Sex Equality » est mal déployée. Le mot « Equality » est caché aux yeux des passants et des automobilistes qui sifflent ou klaxonnent en soutien au slogan « We Want Sex »!
Les conséquences de la grève : Avec l’arrêt de la fabrication des sièges de voiture, l’usine est peu à peu paralysée. C’est près de 1500 voitures par jour qui ne sont plus fabriquées.Au fur et à mesure de la grève, 30 000 ouvriers sont menacés de perdre leur emploi. Jusqu’à 9000 personnes se retrouvent au chômage. Chez Ford, on estime que les pertes suite à l’arrêt de la production sont d’environ 8 millions de livres en 3 semaines.

we_want_sex_equality-m

 20 Minutes  Par Caroline Vié

(…) chronique réjouissante prochede classiques british comme « Les Virtuoses » ou « The Full Monty ».

 Elle Par Héléna Villovitch

Il y a les larmes qui montent aux yeux, sans trop qu’on sache si c’est le rire ou l’émotion. Ouf !

Excessif  Par Claire-Hélène Bouzgarrou

(…) Une histoire forte et émouvante, des dialogues enlevés et une joyeuse bande de comédiennes qui transmettent leur énergie à la pellicule.

Filmsactu  Par Elodie Leroy

Partant de la condition des ouvrières pour ancrer finalement leur combat dans l’Histoire du pays, « We Want Sex Equality » est une ode au courage de défendre ses convictions et doit beaucoup à son actrice principale, Sally Hawkins, formidable de naturel et d’authenticité.

La Croix  Par Corinne Renou-Nativel

Des scènes et des dialogues pleins d’humour, une mise en scène énergique, des costumes aux couleurs acidulées, « We Want Sex Equality » séduit par sa vitalité…

Le Figaro  Par Emmanuèle Frois

Une grève mythique pour un film épatant, interprété par une bande d’actrices formidables menées par la volontaire et émouvante Sally Hawkins.

 Le Journal du Dimanche  Par Carlos Gomez

(…) un film comme les Anglais savent les faire, qui, partant d’une réalité sociale, n’oublient jamais que l’idée est de distraire.

 LA BANDE-ANNONCE (avec Preview Networks)

Film britannique de Nigel Cole, avec Sally Hawkins, Bob Hoskins, Miranda Richardson, Rosamund Pike. (1h53)