Une femme iranienne

Lundi 22 février 2016 à Madiana 19h30 en VO

une_femme_iranienneFilm de Negar Azarbayjani – 1h42 – 2015

Synopsis

Bien que Rana soit une femme traditionnelle, elle est forcée de conduire un taxi pour rembourser la dette qui empêche son mari de sortir de prison. Par chance, elle rencontre Adineh, en attente d’un passeport pour quitter le pays et ainsi échapper à un mariage forcé.

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Culturebox – France Télévisions
par Jacky Bornet
Une œuvre forte et inattendue, nouvelle démonstration de l’audace d’un cinéma iranien en constante mutation.

Ouest France
par Pierre Fornerod
Un propos virulent contre les interdits de la condition féminine.

L’Express
par Sandra Benedetti
Un espoir fou, peut être candide, traverse ce premier film sensible et culotté. Réalisé par une femme, bravade ultime en Iran.

Le Monde
par Noémie Luciani
Croisant les regards sans préjugés ni manichéisme, ce premier long-métrage un peu banal sur la forme réussit son portrait ambitieux d’un Iran tiraillé.

Le Journal du Dimanche
par Alexis Campion
Mené tambour battant entre parlotes et coup de démarreur, traits d’humour et rebondissements, ce film écrit au cordeau et magistralement interprété reflète avec adresse l’incroyable vitalité de citoyens sous surveillance, acculés au mensonge, à la fuite…voire aux transmutations les plus inattendues.

Télérama
par Cécile Mury
Un film touchant et juste, porté par la présence et le charisme de ses deux interprètes principales.

Le Dauphiné Libéré
par La Rédaction
Les tensions et les tabous de la société iranienne vues d’un taxi, comme chez Jafar Panahi.

Première
par Christophe Narbonne
Comme ses collègues, la réalisatrice n’a pas froid aux yeux et, sous couvert de mélo, livre une critique acide d’une société patriarcale encore plus conservatrice que le pouvoir en place. S’il tutoie par moments l’explication de texte, ce long offre une vision accablante de la condition féminine en Iran.

Positif
par Fabien Baumann
Le réquisitoire qui s’ensuit pour le droit des transgenres iraniens au respect social paraît parfois appuyé (…) Séduisent davantage les virages du scénario, qui lance les deux femmes, telles « Thelma et Louise », sur les chaussées iraniennes froides et escarpées, avant de les réunir dans une domesticité complice, inattendue, presque tendre.

L’Humanité
par Vincent Ostria
Le sujet est traité avec retenue, mais sans grand brio. Tonalité mélodramatique assez convenue. Indéniablement maîtrisé, (politiquement) correct, et d’une certaine ­manière inattaquable. Disons que les personnages, relativement peu ­expansifs, voire opaques, ne suscitent pas une immense empathie. On ­compatit, sans plus…

aVoir-aLire.com
par Frédéric Mignard
Tout le poids de la société patriarcale iranienne au coeur d’un film un peu trop pédagogique qui a toutefois le mérite de lever le voile sur la situation méconnue des intersexes au pays du Shah.

Studio Ciné Live
par Xavier Leherpeur
(…) le cinéaste évite les pesanteurs de la cause militante pour dessiner, à la fois frontalement et en creux, le portrait de deux héroïnes brisées et vaillantes, n’ayant que leur opiniâtreté désespérée pour ne pas sombrer. Le film est à leur image: fougueux, revêche et poignant.

Critikat.com
par Clément Graminiès
Si l’objectif est on ne peut plus louable, force est de constater que le film est rapidement plombé par sa dimension pédagogique au point d’être réduit à son seul message.