Étiquette : Syto Cavé

« Mort secondaire », texte Syto Cavé, jeu Daniel Marcelin

Ne chantez pas la Mort, c’est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu’il est dit
Les gens du show-business vous prédiront le bide
C’est un sujet tabou… Pour poète maudit
La Mort… La Mort…
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la sœur de l’amour
La Mort qui nous attend, l’amour que l’on appelle
Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours…

Paroles Jean-Roger Caussimon Musique Léo Ferré

« Mort secondaire » est le deuxième élément du triptyque de Syto Cavé consacré au thème de la mort. Il est précédé par « On m’a volé mon corps » et suivi par « Aux champs pour Toto ». Sur le plateau entre paravent,chaise et tabouret un homme qui n’est plus dans sa toute première jeunesse s’avance doucement vers un miroir de cabinet de toilette. Il regarde son reflet, son double, c’est autre lui-même qui n’est pas ou qui n’est plus. Ce double avec lequel il ne faisait qu’Un qu’était-il ? Était-ce Lui ?Était-ce Elle? Fusion et défusion cette éternelle histoire de l’homme est là sur scène.

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Voir « Ton beau Capitaine », de Simone Schwarz-Bart

Vendredi 14 janvier 18h 30 à Tropiques-Atrium

— Reprise de l’article publié le 15/05/20 par Janine Bailly —

En des temps différents, en temps ordinaires, je veux dire quand nous n’étions pas condamnés à sortir masqués, que les masques étaient réservés à la seule scène, que nous pouvions nous retrouver dans les salles de Tropiques-Atrium et partager de beaux moments de théâtre… en temps de paix dirais-je, si je voulais reprendre la rhétorique martiale du président Macron… en ces temps qui déjà nous semblent enviables et si lointains, nos enfants des établissements scolaires de la Martinique auraient découvert, au mois de mai 2020, la pièce de Simone Schwarz-Bart, « Ton beau Capitaine ». Mais hélas, l’adage populaire selon lequel « en mai, fais ce qu’il te plaît », est devenu obsolète… Alors, comme le dit une autre maxime, faute de grives, mangeons des merles, et pour  nous consoler un peu, regardons la captation vidéo, proposée sur la plateforme Viméo.

Créée en Guadeloupe en 1987 à Pointe-à-Pitre, jouée ensuite au Théâtre National de Chaillot à Paris en décembre 1988 dans la mise en scène de Stylo Cavé, la pièce fut présente dans une autre mise en scène, celle de Maud Galet Lalande au Festival d’Avignon en juillet 2018, en tant que spectacle sélectionné par la Région Grand-Est dans le cadre de son soutien au Off d’Avignon.

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Syto Cavé, notre ami, est en Martinique

— Communiqué de Culture Égalité —

syto_cave_photoSyto Cavé écrivain et metteur en scène de théâtre haïtien.
La priorité de Syto Cavé est le vécu poétique permanent.
Il sera parmi nous avec sa production littéraire et musicale
Mardi 19 avril à 19h30, conversations croisées à Trinité
Mercredi 20 à 18 h à l’AMEP (route de Redoute) : «le projet du nord est en Haïti »
Jeudi 21 à 18h à la médiathèque du Saint-Esprit : «an lodyans épi Syto Cavé»
Vendredi 22 à 20 h au Times – rue Paul Nardal à Fort-de-France
Samedi 23 à 10h à la librairie Alexandre à Fort-de-France (rue de la République) : séance de dédicaces
Dimanche 24 à midi : « A dansé la vi a » Gallochat l’Anse à l’Ane.
Mercredi 27 avril à 18H30 à la médiathèque du Lamentin : « Paroles d’artistes »

 

Né à Jérémie (Haïti) le 7 août 1944, Syto Cavé est un véritable passionné de théâtre et d’écriture. Parolier, il a écrit plusieurs recueils de nouvelles, de poèmes, de pièces de théâtre en créole et en français. Ces dernières ont été jouées en Haïti, aux États-Unis, en France, au Canada, en Martinique, en Guadeloupe et dans le milieu latino-américain.

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« Voisins complices » : Une performance originale en gestation permanente

— Par Roland Sabra —

« Voisins complices » tel est le dernier nom donné à ce spectacle crée pour la première fois au Forum de la culture de Barcelone en 2004 par le poète haîtien Syto Cavé. Comment qualifier cet OTNI (objet théâtralement non identifié) ? Pluôt que de s’interroger sans espoir de réponse mieux vaut se laisser prendre dans la beauté verbale et picturale de la performance née de la rencontre d’un poète et d’un peintre, Alain Blondel en l’occurrence. Lors d’une visite de l’atelier du peintre, Syto Cavé dit que s’il écrit c’est parce qu’il ne sait pas peindre, ce à quoi répond Alain Blondel que s’il peint c’est parce qu’il ne sait pas écrire.  De la réunion de ces deux échecs, bien relatifs en réalité, peut-il naître un succès? « On s’est dit pourquoi ne pas essayer de mettre sur scène ce croisement, cette imbrication entre les différentes disciplines que sont la poésie, le chant et la musique » explique Syto Cavé. Voilà le pari que relèvent les deux artistes, avec la collaboration,  la présence irradiante excusez du peu, de Magali Comeau Denis, de la voix et du tambour de Azor et du chant de James Germain.

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