Étiquette : Snuipp-FSU

École primaire : le SNUipp-FSU pointe les conditons dégradées et dépose une alerte sociale

Martinique : L’école primaire est au cœur d’une alerte sociale déposée par le SNUipp-FSU. Le syndicat souligne les difficultés liées à l’inclusion scolaire, qualifiée de « marche forcée », et pointe du doigt les conséquences néfastes sur le bien-être des personnels, des élèves et de leurs familles.

Le SNUipp-FSU Martinique a pris l’initiative de déposer une alerte sociale en prévision d’un préavis de grève, dans le but de dénoncer les conditions de travail dégradées au sein des écoles relevant de l’Éducation nationale. Le syndicat affirme que les politiques éducatives successives ont conduit à un point de rupture, sapant les protections du service public d’éducation et imposant des réformes qui ne favorisent pas la résorption des inégalités ni la réussite de tous les élèves.

Le syndicat attend des réponses concrètes, tant au niveau national qu’académique, et souligne qu’il prendra des décisions en fonction des réponses reçues. Actuellement, 102 alertes sociales ont été déposées dans toute la France.

Le SNUipp-FSU met en lumière les conditions de travail difficiles des enseignants et des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), déplorant une dégradation profonde entraînant souffrance, épuisement professionnel et départs massifs.

→   Lire Plus

Pour une école publique de qualité

— Par Régine Bellay, Secrétaire départementale du Snuipp-FSU —

Marqué par une restructuration majeure de l’organisation de l’école et un autoritarisme manifeste distillé au fil de ses articles, le projet de loi dit « l’école de la confiance » ne s’attaque à aucune des difficultés du système éducatif. Au contraire, il risque bien de les creuser. Le SNUipp-FSU ne laissera pas faire. Pour un ministre qui dès son installation rue de Grenelle avait claironné que son nom ne serait pas associé à une énième loi sur l’école, Jean-Michel Blanquer se distingue.

Annoncé à l’origine pour donner un cadre législatif à l’instruction obligatoire dès 3 ans, le texte a enflé au fil des semaines pour devenir, à l’issue des débats à l’Assemblée nationale, un projet de loi qui inquiète à bien des égards.

Silence dans les rangs !

Le ministre avait bien promis de modifier l’article 1 de son projet de loi pour lever toute ambiguïté sur une possible volonté de mise au pas des enseignants.

Il n’en a finalement rien été. Et bien que paraissant de peu de portée, sa rédaction introduit une réelle volonté de contrôle de l’expression des personnels.

→   Lire Plus