Étiquette : Sébastien MEHAL

Sébastien Mehal « Accident « 

18 Novembre – 30 Décembre 2017

espace d’art contemporain 14°N 61°W
Place de l’Enregistrement
97200 Fort de France

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] sont heureux d’accueillir et de présenter l’exposition individuelle de l’artiste martiniquais basé à Paris, Sébastien Mehal.

La question de la condition humaine en milieu urbain

Sébastien Mehal nous fait partager un univers à part nourri d’une réflexion sur la vie en milieu urbain. Marqué, dans son histoire personnelle par le phénomène de la ville et ses singularités -le rythme effréné, l’anonymat, les icônes visuelles, les codes sociaux -Sébastien Mehal y puise toute son inspiration. De la technique (la peinture qu’il emploie est constituée de pigments de l’industrie automobile) jusqu’aux sujets traités (l’architecture, la communication, l’individu solitaire, l’expérience subjective) la vie moderne s’inscrit ainsi au coeur de sa création. Certaines de ses oeuvres se caractérisent par l’utilisation de matériaux industriels -structures graphiques en aluminium rappelant les échafaudages des villes en mutation ou en expansion -sur lesquels sont fixées des peintures et autres créations. Mais l’artiste introduit aussi dans ses oeuvres des matériaux nobles comme le bronze et le marbre.

→   Lire Plus

Sébastien Méhal : « Dé-construction »

Fondation Clément : jusqu’au 31 mai 2015

sebastien_mehal— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

La peinture marque la toile selon son propre cheminement que lui souffle le peintre à l’oreille Il ne reste sur la toile que la trajectoire de la peinture giclée, distribuée à distance. Superbe virtualité totale en affleurement. La peinture de Sébastien Mehal évite tous les accidents, la trace sensible d’un geste, mais le peintre joue de l’ambigüité, même si le geste premier est recouvert, il en reste la trace ou l’absence de trace. Pour cette exposition, il utilise sur des châssis ayant tous la même surface, l’acrylique sur toile 180×180 cm. Le travail de recouvrement de la surface de la toile, fond uni qui renvoie au mythe du mur, demeure constant dans toutes ses œuvres. Sébastien Mehal poursuit avec une mobilité totale et cependant la permanence radicale du même travail sur la peinture, exploration lente et méthodique. Art de peintre, attitude jamais théorique mais de l’ordre de l’épuisement de l’espace de la peinture. Et les ajustements, les approches ne sont pas expérimentaux, mais nécessités par les besoins évidents d’une œuvre, absolument et inlassablement créatrice, dans la faculté de la peinture.

→   Lire Plus

DE-CONSTRUCTION // Sébastien MEHAL

de-constructionExposition individuelle
23 avril – 31 mai 2015
Case à Léo, Habitation Clément
9h-18h, sans interruption
Soirée – rencontre
mercredi 22 avril 2015 à 19h
En présence de l’artiste et de Joëlle Ferly
Dimanche – découverte
29 mars 2015 à 10h
Animé par Joëlle Ferly
L’ampoule. Ce motif, qui est devenu l’emblème de Sébastien Mehal, l’a précédé, bien avant qu’il ne devienne peintre. Enfant à Fort-de-France, il était fasciné par ces ampoules accrochées aux plafonds des cases du quartier Trénelle qui s’allumaient les unes après les autres lorsque le soir tombait, comme une guirlande aléatoire s’éclairant de maison en maison. En face, dans le quartier Didier, il assistait à ce spectacle qui se rejouait chaque jour, embrassant d’une vue panoramique cette partie de la ville faite de maisons de fortune enchevêtrées et souvent inachevées. « Je me demandais quelles vies étaient éclairées par ces ampoules qui apparaissaient entre portes et fenêtres. La chaleur était telle que les gens laissaient leur maison ouverte pour laisser circuler l’air » se souvient-il. Ces questions d’enfant sont devenues le terreau d’inspiration de l’artiste qui pense aujourd’hui l’homme dans la ville, la complexité d’une urbanisation galopante dévorant l’architecture identitaire des Caraïbes, la puissante mondialisation qui voit se multiplier les mêmes modèles de villes avec des buildings toujours plus hauts et l’exacerbation des tensions sociales.

→   Lire Plus

Sébastien MEHAL met en scène un paysage urbain incandescent.

par Scarlett JESUS —

Samedi 24 septembre, à L’ARTOCARPE, au Moule :

 

 

par Scarlett JESUS

Le choix du lieu : Est-il exact de dire que l’exposition se déroule dans un « garage » ? Ne conviendrait-il pas mieux de convenir, l’espace d’exposition étant largement ouvert sur la rue (presque une ruelle), qu’il y a volonté de mettre en lien deux espaces différents. La rue se prolongeant par le garage, et vice et versa. Aucune frontière ne vient séparer le dedans du dehors, l’espace privé (celui du garage) et l’espace public (la rue). Si l’un est un lieu de circulation, de rencontres (mais aussi de manifestations populaires), l’autre est à l’opposé un lieu fermé, destiné à protéger la propriété la privée (la voiture d’un individu) et/ou à entreposer différents objets, des outils de bricolage en particulier. Deux espaces éminemment emblématiques dont s’empare Sébastien MEHAL selon une démarche artistique qui se propose de rendre compte d’un paysage urbain antillais très spécifique. Paysage qui, aux dires de l’artiste, n’existe déjà plus que dans la mémoire (individuelle et collective), et auquel il entreprend de redonner vie.

→   Lire Plus