Étiquette : Régis Vlachos

« Dieu est mort » : jubilatoire!

— Par Gérald Rossi —

Un bulletin de santé spirituelle plutôt pessimiste
Avec Dieu est mort Régis Vlachos propose une réflexion particulièrement drôle sur la liberté de ne pas croire en un créateur divin…

Et Dieu dans tout ça ? En bien Dieu est mort répond Régis Vlachos dans son spectacle mis en scène par Franck Gervais. Avec Charlotte Zotto et le clin d’œil de Maxime Trévisiol pour la vidéo, il tient la scène une bonne heure, pour dire leur fait aux trois religions monothéistes (christianisme, judaïsme et islam) et quelques autres en passant.

Non pas que Régis, qui est « un petit garçon » comme l’indique le sous titre du spectacle, et un grand garçon à d’autres moments, souvent face à sa maman qui l’interpelle et qu’il apostrophe, professe l’intention de s’opposer aux religions et à leurs porte voix. Mais il revendique un droit autre, celui de vivre sans y croire, lui, en laïque convaincu.

Face à son psy, à son poisson rouge, à feu son père, il ne varie pas. « La religion est le soupir de la créature accablée » dit-il.

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« Partisans » : hélas !

Partisans— Par Selim Lander —

Le plus grand poète français ? Victor Hugo, hélas ! – La page la plus glorieuse de l’histoire (récente) de la France ? La Résistance, hélas ! serait-on tenté de répondre après avoir vu la pièce de Régis Vlachos. La note d’intention du spectacle dit tout :

« Ce projet est né suite à la lecture du livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous ! Comment pouvons-nous considérer nos droits sociaux comme acquis ? Comment pouvons-nous les voir disparaître au fil des années sans même réagir ? Même s’il s’agit d’une ‘piqure de rappel’, il nous semblait important de faire réagir les nouvelles générations ».

Et comment dire du mal d’un projet pétri d’aussi bons sentiments ? Réveiller les Français anesthésiés par le néo-libéralisme triomphant, éveiller les jeunes générations à la conscience politique, y a-t-il une tâche plus urgente à accomplir aujourd’hui ? Convenons que non mais un spectacle bourré de bonnes intentions ne fait pas nécessairement du bon théâtre. Passons sur les ambiguïtés de tout théâtre politique, sur la difficulté qu’il éprouve lorsqu’il s’agit de vraiment mobiliser les spectateurs – nous renvoyons là-dessus à notre article publié dans Esprit (1) – et venons-en à la pièce elle-même.

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