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P.U.M.A. interpelle Francis Carole sur son silence!

— Par Florent Grabin, Pésident de l’Assopuma —

Bonjour Monsieur Francis CAROLE,

Nous sommes surpris par votre silence assourdissant sur ce scandale des différentes pathologies lourdes générées à terme par l’Eau du robinet, d’autant qu’il y a une aggravation de la situation du fait de la casse de Séguineau au Lorrain.

Il vous faut savoir que cette réparation est faisable dans le cadre d’un marché existant, donc démarrable sans délai et avec des fournitures, déjà sur place depuis 10 ans, donc sans délai de commande et livraison, sur moins de 100 m, soit 3 mois au plus au total ; contre 20 fois plus de travaux à commander après délais d’étude détaillée :

Dossier autorisation loi sur l’eau et d’utilisation d’emprises publiques, enquêtes publiques, appel d’offres européen, commande et livraison de pièces spéciales de tuyauterie normalisées en Europe de l’Est ou Turquie ou ailleurs, puis pose par une entreprise non martiniquaise, désinfection et essais, soit un délai minimal de 3 ans si tout se déroule sans surprise.

Nous vous rappelons que près d’une fois par semaine, on coupe 2 jours l’alimentation actuelle en Eau qui délivre la moitié du débit normalement nécessaire, pour réparer une des 3 canalisations souples provisoires (durée de vie calée à 6 mois) qui perdurent au-delà de leur durée d’exploitation depuis plus de 10 ans ; donc en moyenne 14 000 m3/j au lieu de 34 000 m3/j, donc sans possibilité de remplir les réservoirs, ceci en période de sécheresse.

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Les réparations au quartier Séguineau en questions

— Par Florent Grabin, Président de P.U.M.A. —

Les travaux de réparation de la principale canalisation de transport d’eau de boisson de la Martinique, se trouvant au quartier Séguineau au Lorrain posent de nombreuses questions :

– Quand l’intérêt du consommateur sera-t-il pris en compte ?
– Quand va-t-on arrêter cette méthode de déconstruction des décisions politiques des prédécesseurs lors des alternances ?
– Quand va-t-on prendre en compte les règles de l’art qui s’imposent pour la réparation de cette canalisation ?
– Quand le pouvoir décisionnel va-t-il prendre en compte l’existence d’une possibilité technique pour réparer cette tuyauterie sur les 83 mètres pour un coût nettement moindre que ce qui est actuellement projeté ?
– Quel est l’intérêt financier, technique, qui pousse à détourner cette réparation sur deux kilomètres de trajet ?
– Pourquoi ne pas respecter les deniers publics ?
– Quand va-t-on vouloir respecter le débat contradictoire, technique et environnemental sur la modernisation du réseau d’eau ?
– Quand la CTM va-t-elle sortir de ce conciliabule engagé entre ses représentants et sa direction politique ?

Plus de dix ans pour cette opération de 83 mètres, à cette cadence, combien de siècles seront nécessaires pour la reprise de tout le réseau d’eau et de l’assainissement de la Martinique ?

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Résistons à la tromperie

— Par Florent Grabin, Président de l’Association P.U.M.A.

Nous parlons de la ‘’Chlordécone’’ en Martinique depuis 61 ans déjà, pour certains c’était l’un des meilleurs produits connus pour traiter les maladies tropicales de notre production agricole ; on avait donc en main l’arme qu’il fallait pour faire reculer la forêt et avancer la culture afin d’alimenter la planète.

Il y a un HOMME que nous tenons à saluer c’est Pierre DAVIDAS qui nous a quittés en 1999 et c’est avec réalisme que nous constatons que cet HOMME avait eu raison de nous entraîner dans la dénonciation de l’ensemble des produits chimiques de synthèse utilisés dans la production de notre alimentation. Malheureusement, il a été combattu par ceux-là même qui s’étaient servis de lui pour se faire élire par ici, ou exister par là, en pratiquant la récupération afin d’imposer l’écologie de la peur.

Quarante-cinq ans après, nous constatons avec amertume, que la manipulation reste de mise et que le mensonge par omission a prise sur ceux qui se servent de leur notoriété ou de leurs titres pour tromper notre population. Il est faux de prétendre que c’est grâce à une récente émission télévisée et à différents articles dans la presse nationale que la question de la ‘’Chlordécone’’ s’est révélée à notre population.

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Résidus de pesticides : lettre ouverte à nos parlementaires

Par Florent Grabin, PUMA

Au moment où le gouvernement a présenté le 18 janvier 2018 le projet de futur  »PLAN PESTICIDES », (dont la date limite de dépôt des propositions est fixée au 30 mars 2018), nous remarquons qu’aucune communication n’a été faite à ce sujet par les Services de l’État, contrairement à la surmédiatisation sur la molécule Chlordécone, savamment orchestrée en Martinique par nos médias.

Cette manipulation de l’opinion publique, n’est pas recevable et ne peut pas se poursuivre ; d’autant plus qu’au niveau national nous notons dans la Priorité 1 du plan pesticides :  »Il est nécessaire d’interdire rapidement l’usage de tous les pesticides de synthèse dont les substances actives sont les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement les cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques certains, probables ou possibles ainsi que perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés ».

Depuis des années nous vous interpellons sur l’urgence de diminuer très rapidement l’utilisation des substances les plus préoccupantes pour la santé et l’environnement, que nous retrouvons dans l’eau du robinet dans certaines zones de notre département. Dans une étude faite par la Direction de la Santé et du Développement Social en 2008 (document joint), il est écrit :

 »En revanche, il est curieux d’observer la présence d’anthraquinone, diuron et monuron (toujours en dessous des seuils de potabilité) sur le réseau de distribution, puisque ces molécules ne sont pas retrouvées de façon usuelle au niveau de la ressource en eau brute (prise sur la rivière Lézarde ou la rivière Capot).

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Au-delà du discours : Que fait-on ?

— Par Florent Grabin président de PUMA —

C’est avec un très grand intérêt que nous avons suivi la plénière du vendredi 9 février 2018, se tenant à la Collectivité Territoriale de Martinique, (CTM), où Monsieur le Préfet a débattu avec les élus de cette collectivité sur la question de la Chlordécone. C’est un fait inédit que nous saluons très fortement, en espérant que l’épilogue de cette controverse ne tarde pas trop .

Nous remercions l’État d’avoir fait le choix de mener la recherche, avec des scientifiques indépendants, ce qui permettra de se fixer sur les orientations de la détoxification de tout ce qui est vivant sur notre territoire.

Nous avons noté que pour certains, il y a encore du travail à faire pour arriver à la bonne compréhension de ce dossier, d’autres nourrissent un grand espoir de voir une profusion de condamnations dans nos deux îles, mais ils sont dans l’incapacité de dire sur quelle base scientifique et juridique.

Nous, P.U.M.A., poursuivons notre stratégie pour qu’à terme la Martinique devienne un pôle d’excellence écologique, à charge pour nos dirigeants de mettre en place les outils pour atteindre cet objectif.

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Qualité des eaux de baignade: Qui dit vrai?

— Par Florent Grabin , président de L’association écologique PUMA —

La pollution microbiologique des eaux de baignade est essentiellement d’origine fécale. Les eaux usées, provenant des habitations, les déjections des animaux et les effluents d’élevages rejetés dans le milieu et qui pollueraient des sites de baignades peuvent être la cause d’une mauvaise qualité de l’eau.
La pluie peut également provoquer des débordements des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées ou des ruissellements importants sur des surfaces souillées.

Les troubles de santé liés à la qualité microbiologique de l’eau sont généralement bénins (ex : gastro-entérites, affections de la sphère ORL). Plusieurs textes prévoient les dispositions applicables pour le contrôle sanitaire des eaux de baignade, dont la Directive 2006/7/CE.

Les communes sont responsables des eaux de baignades. Elles sont chargées de :

* Recenser les zones fréquentées par un grand nombre de baigneurs.
* Déclarer ces zones de baignade.
* Prendre les mesures de gestions protégeant la santé des baigneurs.
* Définir, en lien avec les communautés d’agglomérations, les priorités en matière d’assainissement.

Concernant la qualité des eaux de baignade, c’est l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui établit les analyses qui permettent d’établir le bilan de l’année.

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Usine du Galion : la filière canne n’est pas un terrain de jeux!

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

Lettre aux élu(e)s

Messieurs, Mesdames nos élus,

Nous avons assisté à la diffusion de la plénière du mercredi 20 décembre 2017, qui s’est tenue à la CTM. Ce débat démocratique, autour de la question du raccordement ou pas de l’usine de la SAEM du Galion à Albioma, nous a permis de constater le niveau de connaissances sur le sujet, des différents intervenants.

Nous sommes restés sans voix, choqués, quand un élu a déclaré :  » concernant cette opération, c’est un système mafieux  ». Puis il a développé sur l’absence de permis de construire…

Vous comprendrez aisément que nous ne pouvons pas passer sous silence de telles affirmations, d’où notre saisine pour tenter de démonter les allégations qui ont été proférées lors de cette séance.

Concernant le permis de construire il est en pièce jointe et porte le numéro 2013280005 signé daté du 7 octobre 2013, il n’a pas fait l’objet de contentieux devant le Tribunal Administratif de Fort-de-France,

Concernant le rapport du prétendu expert, il y a de très nombreux points à démonter, mais restons sur les plus importants :

* La société Babcock Wanson n’est pas le constructeur de la chaudière, Babcock Wanson est spécialisée dans la construction de petites chaudières industrielles d’un type complètement différent (dites à tubes de fumées) de celle du Galion.

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À propos du dysfonctionnement de l’usine du Galion

— Par Florent Grabin, Association PUMA —

À propos du problème suscité par le dysfonctionnement de l’usine  du Galion de production sucrière et rhumière.

Nous rappelons que l’Usine Galion est exploitée par la  »Société Anonyme d’Économie Mixte » de production sucrière et rhumière de Martinique (SAEM) créée à l’époque pour restructurer la production du même nom au plan local. La particularité de l’économie mixte est d’associer, en vue de préserver l’intérêt général, des acteurs publics et privés dans le but, notamment, d’assurer la pérennité de certains secteurs essentiels de l’économie, tel celui de l’industrie rhumière et sucrière en Martinique . Dès les années 1980 et dans cette optique, l’État et les collectivités locales ont été autorisés à prendre des participations financières dans la Société Anonyme d’Économie Mixte de production sucrière et rhumière de la Martinique et sont représentés au conseil d’administration. De même, la SAEM est soumise en tant que telle au contrôle économique et financier de l’État, à l’instar de toute institution d’économie mixte.
Nous mobiliserons donc les acteurs publics éminents de ce dossier, État compris, afin que tous les mécanismes institutionnels soient utilisés pour conduire la C.T.M.

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Le climat peut-il réchauffer notre économie ?

— Par Florent Grabin, président de l’Association P.UM.A. —

Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, est un phénomène d’augmentation des températures sur la plus grande partie des océans et de l’atmosphère terrestre. Il traduit une augmentation de la quantité de chaleur retenue à la surface terrestre. Il est mesuré à l’échelle mondiale sur plusieurs décennies. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis le début du XXe siècle entraînant, entre autres conséquences, un changement (ou dérèglement) climatique global.
En prenant en compte ce constat, nous devrions nous attendre à voir monter le niveau de la mer des Antilles. Les enjeux économiques, politiques, sociaux et environnementaux, voire moraux étant majeurs, ils suscitent de nombreuses controverses débattues à l’échelle internationale, ainsi que des controverses.
Le Climat pourrait-il réchauffer notre économie ?
Les experts sont unanimes pour affirmer que notre économie est dans le rouge et qu’il y a urgence à tout mettre en œuvre pour éviter l’irréversible : dans ces conditions, que faire ? C’est à ce titre que nous P.U.M.A., avons modestement tenté de comprendre en installant le débat autour de nous, il en ressort que nous devrions tirer bénéfice du réchauffement climatique.

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Que fait-on pour la santé de notre population ?

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

La santé publique peut être définie de diverses manières. En effet, on peut la présenter comme l’étude, des déterminants physiques, psycho-sociaux et socio-culturels de la santé de la population, d’une part ; d’autre part, comme des actions en vue d’améliorer la santé de la population ; ou encore, comme une activité organisée de la société visant à promouvoir, à protéger, à améliorer et, le cas échéant, à rétablir la santé de personnes, de groupes ou de la population entière.

Qui n’a pas dans sa famille, dans ses relations diverses, une personne victime de maladie, qui vit très difficilement un cancer ; ou est malheureusement décédée après de longues souffrances ?

Pour répondre à cette inquiétude, P.U.M.A. s’est fait accompagner de scientifiques et autres intervenants spécialisés dans le domaine médical et dont la renommée internationale n’est plus à démontrer. À notre demande, certains se sont rendus en Martinique et se sont faits traiter de tous les noms d’oiseaux, pour avoir tenté de nous montrer d’où venait notre mal.

Aujourd’hui où en sommes-nous ?

Tous les rapports scientifiques sont là pour attester que notre population n’est pas en bonne santé et nous continuons à organiser des rencontres pour faire l’état des lieux de cette situation, en conviant assez souvent, différentes associations comme faire valoir pour conforter nos œuvres ; mais, la morbidité et la mortalité continuent à progresser avec leur cortège exponentiel de victimes.

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Le coût de nos déchets.

— Par Florent Grabin de l’association écologique PUMA —

La gestion de nos déchets est l’une des préoccupations du législateur et de l’administration centrale. Cette ressource devient une forte valeur ajoutée dans l’économie circulaire et nous devrions la mettre en lumière pour l’amélioration de notre quotidien. Alors, ne serions-nous pas condamnés à organiser autour de nos déchets ces filières et leurs financements pour un développement durable.

Tout d’abord, voyons en quoi consiste l’économie circulaire, dans le BTP par exemple. Dans ce domaine, comme le stipule la loi, la gestion des déchets est désormais prise en compte. En effet, les donneurs d’ordres publics doivent insérer un volet environnemental dans le cahier des charges afin d’utiliser les produits issus des filières de recyclage. Pourtant, ils sont nombreux à ne pas respecter cette règle. Ainsi, concernant le projet du lycée Schoelcher, selon lequel 90 000 m3 environ de terre sont à évacuer, soit 7 500 camions en circulation, il n’existe pas de lieu prévu pour la réception de la matière valorisable. Il semble que nous nous retrouvions donc avec des remblais sauvages. Nous reviendrons ultérieurement, sur l’épilogue de cette reconstruction .

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Sommes-nous prêts pour la biomasse ?

Ce qu’il faut savoir..

— Par Florent Grabin, pour l’association PUMA —

Les arbres ont tous un rôle important dans le développement de notre biotope*, aussi avons nous l’impérieux devoir de les préserver. Depuis la nuit des temps, l’Homme a su s’adapter à cette forêt qui lui a assuré nourriture, toit, et eau, mettant ainsi à sa disposition les sources d’énergie nécessaires à son cadre de vie.

L’une de ces sources d’énergie est la biomasse. C’est, selon le LAROUSSE : la « masse totale des êtres vivants subsistant en équilibre sur une surface donnée du sol ou dans un volume d’eau océanique ou douce ».

A notre sens, la biomasse est dans le domaine de l’énergie, et plus particulièrement des bioénergies, la partie de la biomasse utilisée ou utilisable comme source d’énergie. On parle alors de biomasse énergie. On peut tirer profit de cette dernière soit directement, par combustion (ex : bois énergie) ; soit indirectement, après méthanisation ( on a le biogaz ou sa version épurée, le biométhane) ou d’autres transformations chimiques (biocarburants, aussi appelés  »agrocarburants  »)

La biomasse peut être toute matière organique d’origine végétale (microalgues incluses), animale, bactérienne ou fongique (champignons).

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Passer de l’ordure à OR durable !!!

— Par FlorentGrabin de l’Association PUMA —
L’écologie reste avant tout une incontournable organisation de la société, nous ne pouvons que regretter toute l’énergie qui est mise en œuvre par certains pour tenter de refuser le principe de réalité. C’est pourquoi nous devrons être de plus en plus vigilants, car certains perturbateurs tentent déjà de récupérer ce travail pour le bénéfice de leur idéologie.
Pendant que nos ‘’non à tout’’ continuent de gesticuler dans leur fauteuil, d’autres travaillent pour faire avancer le pays, nous disons bravo. Nos politiciens qui nous importunent à longueur de journée, en réclamant plus de pouvoir dans le but de « changer notre vie », devront prendre en compte que nous vivons actuellement des changements de comportements écologiques qui sont très bénéfiques pour la Martinique.
Ainsi, il est urgent que nos maires, qui sont tenus de faire respecter la salubrité et l’environnement sur le territoire dont ils sont responsables, mettent tout en œuvre pour que soit mise en action la valorisation de nos déchets.
Rappelons que nous avons été choqués de voir se développer des décharges sauvages sur tout notre territoire, n’est-ce pas curieux comme comportement ?

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Que peut-on produire avec nos déchets ?

— Par Florent Grabin, président de l’association écologique P.U.M.A. —
Dans l’économie circulaire, il y a une matière première que nous négligeons durablement. Le modèle économique linéaire « extraire-fabriquer-jeter » utilisé essentiellement à ce jour, montre ses limites. Le concept d’économie circulaire est utilisé dans le langage régulièrement par certains, lors de leurs très nombreuses interventions publiques.
Cependant, au-delà du discours, nous observons sur le terrain des pratiques inadaptées à la construction de notre Martinique. Les technocrates pondent des marchés selon les normes. On y met de l’insertion sans réfléchir, parce que c’est dans les textes et la morale politique, pas d’analyse de provenances des matériaux par exemple, car c’est au libre choix de l’entreprise qui doit respecter un faisceau de normes et de contraintes du Cahier de Clauses Administratives Particulières (CCAP) et Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP). Puis d’une procédure d’agrément du Maître d’Ouvrage, qui se borne à un contrôle, plus juridique que technique « proprio sensu » si l’on ne note pas de défaillances par rapport aux exigences… Sauf si des emmerdeurs s’en mêlent et qu’on ne peut balayer leurs observations d’un revers de main.

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Décharges sauvages

Lettre ouverte de PUMA à Messieurs les Présidents, de la Collectivité Territoriale de la Martinique

Messieurs les Présidents,

Nous souhaitons par la présente attirer votre attention sur un phénomène qui est en pleine expansion en Martinique : il s’agit des décharges sauvages et de la gestion des lieux prévus pour traiter nos déchets.

Afin de gérer au mieux ces derniers, il fut mis en place par le Conseil Général pour 2005-2015 le  » Le Plan Départemental d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA) ». Aujourd’hui, nous constatons que celui-ci n’a pas été révisé.

Concernant les autres plans tels le Schéma d’Aménagement Régional de Martinique (SAR) 2014 – 2029, le SMVM, le DTA, le SRADT et le SRCE, le constat est le même. Nous arrêtons ici la liste de tout ce qui n’est pas révisé à ce jour et qui pénalise la protection de notre environnement et de notre développement économique.

Ce dysfonctionnement administratif actuel a de nombreuses répercussions sur nos entreprises, quant aux décisions sur l’investissement quelles ont ou auront à faire. L’absence de ces importants documents administratifs a des effets tellement destructeurs sur le montage des projets qu’elle carence directement l’utilisation des fonds européens.

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Ne faisons pas mentir l’Histoire.

 — Par Florent Grabin pour l’Association PUMA —

dechetsD’échec en échec, nous sommes parvenus à atteindre le sommet de l’inacceptable, avec en prime, un grave risque sanitaire, une pollution exponentielle et une importante production de dioxine lors des feux de décharge et des dysfonctionnements de notre incinérateur.

Communiqué – CACEM | La Martinique est actuellement confrontée à d’importantes perturbations au niveau du traitement des déchets à cause de la saturation des installations actuellement en place.

Aussi, le Président de la CACEM informe les administrés du Centre que la collecte des ordures ménagères est perturbée sur le territoire du centre comme sur l’ensemble de la Martinique en raison de la saturation des sites  de traitement placés sous la responsabilité du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets (SMTVD), tels que l’usine d’incinération de Dillon, à Fort-de-France et le Centre d’enfouissement de CERON, à Ste-Luce.

Les perturbations liées à la collecte des ordures ménagères sont consécutives à la saturation des installations de traitement précitées……..

Gouverner, c’est prévoir ; écouter les différentes observations de la société civile, c’est construire le chemin du bon sens.

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Le frein au développement du Nord-Caraïbe

— Par Florent Grabin, pour l’association PUMA —
tunnelQu’attend-on pour soulager les usagers du Nord-Caraïbe, et faciliter le développement économique de cette côte ?
La CTM, les mairies de Case-Pilote et Schoelcher pourraient dès à présent prendre en charge une étude de faisabilité assurée par des techniciens chevronnés, moyen peu onéreux et rapide afin de pouvoir s’engager au plus vite dans la phase réalisation.
Il existe actuellement trois possibilités qui permettront de faire un choix pour faciliter la vie des riverains de ce secteur et la libre circulation des automobilistes.

1ère proposition, le viaduc
En ce qui concerne  »le serpent de mer » de la traversée de Fond-Lahaye il y a un gros dysfonctionnement persistant dans nos instances locales.
Depuis de très nombreuses années on veut faire fantasmer la population sur un ouvrage exceptionnel dont l’évaluation financière seule fait frémir et toujours reculer la prise en compte. Il n’a manifestement toujours pas été étudié pour en traiter tous les aspects plus que délicats : un viaduc en bord de plage avec des camions à plus de 20 mètres au-dessus habitats : que de contraintes!

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Peut-on se loger facilement en Martinique ?

 — Par Florent Grabin, pour P.U.M.A. —
logement_social-2Selon la loi QUILLIOT (1982) qui fait du droit à l’habitation, un droit fondamental consacré quelques années plus tard par la loi BESSON de 1990 (‘’Garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation ‘’), le droit au logement est tenu en échec, la construction de logements sociaux en Martinique est inexistante, mais les profits de 20 % du chiffre d’affaire de nos bailleurs sociaux est bien réel !!!
La Martinique est actuellement dans un état d’insuffisance de logement qui ne peut laisser insensibles ceux qui, si l’on ne fait pas attention, risquent de devenir des  »Sans Domicile Fixe ». Dans le tintamarre électoral qui pollue actuellement la tranquillité des foyers, nous aurions souhaité entendre le bilan de ce qui a été fait pour loger notre population.
Cette dernière aspire à deux choses fondamentales pour la vie de tout citoyen : travailler et être logé. Un travail, c’est possible, singulièrement dans la construction de bâtiments privés, publics ou H.L.M. Ne dit-on pas que  »quand le bâtiment va, tout va » ; paradoxalement, les faits nous montrent que nombreuses sont nos entreprises qui après avoir été prestataires pour les H.L.M.,

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L’eau, ce « don du ciel »

— Par Florent Grabin, pour l’association P.U.M.A. (Pour Une Martinique Autrement)—

eau_don_du_cielLa maîtrise l’eau, ce don du ciel compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l’économie et de son inégale distribution sur la Terre, est l’objet de forts enjeux géopolitiques.
La Martinique est sortie de loin, de très loin, concernant le traitement et la distribution de l’eau. Nombreux sont ceux qui, de nos jours, s’imaginent que l’eau a toujours coulé aux robinets dans tous les foyers. Pour le savoir, il suffit d’interroger les anciens. À charge pour ceux qui l’ont vécu, de raconter ce qui se passait près des fontaines de distribution publique ou derrière les camions-citernes assurant la distribution de l’eau dans les différents quartiers.
Actuellement, l’état des réseaux est sans doute très inégal d’un endroit à un autre, mais il est certain que d’importants travaux restent à entreprendre pour les rénover. Actuellement, le linéaire renouvelé annuellement en Martinique ne permet pas de rattraper le retard, ce qui mécaniquement complique la tâche des distributeurs pour améliorer les rendements de réseau et limiter les pertes. Avec un taux de renouvellement moyen de 0,5% (0,3% sur le S.I.C.S.M.

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Où sont les projets structurants de la Martinique ?

— Par Florent Grabin, président de P.U.M.A.
puma_videUn projet structurant s’inscrit dans la ligne des priorités de développement de la Région et dans un axe ayant un potentiel de croissance appréciable démontré. Celui-ci provoquant un effet multiplicateur dans l’économie régionale. Actuellement, nous constatons qu’il y a une grande vacance sur la réflexion, avec des conséquences directes sur notre environnement géographique, social et l’avenir face au déclin démographique largement amorcé.
Curieusement, nous n’entendons aucune organisation développer son analyse sur cette absence qui pourtant est la colonne vertébrale de l’aménagement d’un territoire. En écoutant le discours ambiant, pour certains, les risques naturels majeurs sont un domaine que l’État devra continuer à gérer. Après une longue discussion réflexion avec différents corps de métiers de la société civile, nous considérons que les projets structurants orientés vers le développement économique et l’aménagement de la Martinique restent en tout premier lieu le plus gros gisement d’emplois et d’équilibre social.
Pour élargir la réflexion, nous invitons toute la population à s’associer au débat pour qu’à terme nous puissions voir enfin l’arrêt du ‘’bricolage permanent’’ qui donne l’impression d’un vaste chantier.

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La commande publique : 20 ans après…

— Par Florent Grabin pour PUMA—

cde_publicLa  »commande publique » est un terme générique relatif à l’ensemble des contrats passés par les personnes publiques pour satisfaire leurs besoins. Ces contrats peuvent être soumis ou non au Code des Marchés Publics (C.M.P.).
Ainsi, la commande publique recouvre une notion très large englobant plusieurs formes, telles que les marchés publics,  les marchés soumis à l’ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 relative aux marchés passés par certaines personnes publiques ou privées non soumises au C.M.P., les Délégations de Services Publics, les contrats de partenariat, etc ..
Quant au Code des Marchés Publics (C.M.P.) il est un ensemble de dispositions relatives aux marchés publics destinés à la satisfaction des besoins de l’acheteur. Le C.M.P. 2006 a été modifié et a fait l’objet de textes d’applications en 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012. Le C.M.P. 2006-2014 comporte 295 articles, qui sont incontournables pour tout achat public.
Dans notre économie martiniquaise, la Commande Publique représente une part très importante ; elle est un élément qui peut conduire à la Maison d’Arrêt de Ducos toute personne ayant enfreint le règlement légal.

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Discrimination sanitaire ?

— Par Florent Grabin —

ecophyto-2018Le 30 mai 2014, Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle, s’est vu confier par le Premier ministre une mission visant à établir des recommandations pour une nouvelle version du plan de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, le plan Ecophyto.
En réponse à cette demande, Dominique Potier, a remis, aujourd’hui son rapport, au Premier ministre, Manuel Valls, en présence de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’agro-alimentaire et de la forêt. La remise du rapport au Premier ministre a fait l’objet d’un Communiqué de presse le 23 décembre dernier. Dans ce document de 252 pages, il est fait état qu’au cours de l’année échue, un travail important de concertation et de réflexion a été mené par l’auteur qui a rencontré près de 90 organismes et environ 200 personnalités du monde professionnel agricole, de la société civile, de la recherche et de l’administration.
Pour des raisons que nous ignorons encore, aucun organisme, ni personnalité des départements français de l’Outre-mer n’ont été consultés par ce Parlementaire : en conséquence nous ne figurons pas dans ce rapport.

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Les dangers de l’eau du robinet

— Par Florent Grabin —

robinetC’est à partir du milieu du XIXe siècle que les entreprises spécialisées dans l’eau sont venues prêter  » main-forte  » aux communes ou à leur groupement en partageant leur(s) savoir(s) et leur savoir-faire dans le domaine. Si ces compagnies ont participé nettement aux progrès techniques liés au processus de production et de distribution de l’eau de boisson ainsi qu’à la collecte et à l’assainissement des eaux usées, elles ne sont pas pour autant propriétaires du réseau hydraulique français.

Actuellement, il existe plusieurs types de Délégation de Service Publique (DSP), pour répartir certaines tâches devenues trop complexes pour les collectivités. Cette gestion déléguée peut se scinder en 4 contrats : la concession, l’affermage, la gérance et la régie intéressée. Cela permettant au législateur de mettre un cadre pour border la gestion de ce précieux liquide. Ainsi, pour informer le consommateur, il existe la Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL) où P.U.M.A. siège avec d’autres associations, afin de participer aux différents débats et aviser la population.

L’EAU, ce don du ciel fait, au niveau local, un important objet de convoitise, du fait des sommes colossales qu’elle génère.

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L’extension du port : et si on se fédérait ?

— Par Florent Grabin, Pour Une Martinique Autrement —
extension_por_f-d-fUn développement durable doit répondre à nos besoins présents, sans que cela empêche les générations futures de répondre aux leurs. Le développement durable gaspille-t-il des ressources de l’environnement ?
Entraîne-t-il une faillite économique ?
Permet-il à d’autres humains de vivre dignement ?
Pour répondre à ces questions, il nous faut commencer par mettre un terme à cette équation : « Quand on additionne dix Martiniquais à dix autres on n’obtient pas logiquement vingt Martiniquais, mais bel et bien vingt divisions » . Oui à l’écologie, non à certains écologistes politiciens.
Le rétablissement de cette règle impose à tous ceux qui participent au débat sur l’extension du port de Fort-de-France, de se regrouper pour accompagner les promoteurs dans la réussite de ce projet nécessaire au développement de notre région.
Au moment où tout le monde parle de préservation de notre riche biodiversité, n’est-il pas contradictoire d’observer cette absence de projet commun pour la préservation de la baie de Fort-de-France ? Nous avons ici l’opportunité de fédérer toutes les études qui circulent et qui, trop nombreuses, perdent leur crédit.

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Conversations Croisées à la Cohée de l’Obscur

logo_triniteFrédéric Buval, maire-conseiller général de la trinité et les membres de son conseil municipal ont le plaisir de vous inviter à rencontrer
andré lucrèce écrivain martiniquais, critique littéraire et sociologue, auteur de plusieurs livres et de nombreux articles consacrés à la poésie,
au théâtre et à la peinture. Il poursuit une réflexion sur les paysages, les mythes et les croyances des sociétés antillaises.
mardi 18 novembre 2014 19h30
maison de la culture de la trinité
la ville de la trinité, en ouvrant cet espace d’échange en compagnie de questionneurs, invite assurément à l’écoute, au questionnement, au partage…Saluons ce concept de plateau ou l’invité, (une personnalité, acteur de la vie politique, économique ou culturel de l’île) est questionné par des journalistes sur des questions sociétales, politiques, culturelles et économiques.
Cette initiative existe depuis 2005. Conversation Croisées a reçue Patrick Chamoiseau, Camille Darsiere, Frank Hubert, Michel Mocontour, Madeleine de Grandmaison, l’Homme Paille pour ne citer que ceux-la et serait une belle alternative d’émission TV. Cette semaine c’est André LUCRÈCE – Ecrivain, Critique littéraire, Sociologue – qui sera l’invité du rendez-vous du Mardi 18 novembre à 19h30 – Maison de la Culture de Trinité.

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