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20e édition du festival « Terre de Blues » – lanné sélébrasyon

— Par Dr Maryse Etzol(*) —

Que de chemins parcourus en 20 ans!

Passer d’un festival aux ambitions certes affichées mais mesurées à ses débuts, à un rendez-vous devenu incontournable, élevé au rang des plus grands festivals de la Caraïbe, est l’une de nos plus grandes satisfactions.

Platon dit un jour : « pour connaitre un peuple il faut connaitre sa musique ». Je me permettrai d’ajouter, pour se connaitre en tant que peuple il est nécessaire de maitriser son histoire et de s’approprier les rythmes qui l’ont accompagnée.

Notre histoire faite de puissances, puis de douleurs et de fers, avant que ne s’allument les braises de la liberté, fut bercée par le Ka qui sera, sous toutes ses variantes, dignement représenté sur la grande scène du festival.

Notre histoire s’émerveilla aussi au son d’un blues né du génie de nos frères du continent voisin, et honoré sans discontinuer ici à Marie-Galante.

Notre histoire, avant tout autre chose, a baigné dans les sons de l’Afrique qui nous envoie sur scène, cette année encore, l’un de ses plus talentueux fils.

Et la Caraïbe, me direz-vous, qu’a-t-elle dansé et chanté dans son histoire moderne ?

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A Marie-Galante, les planteurs de cannes très inquiets pour leur avenir

Pointe-à-Pitre – La situation des planteurs de canne de Marie-Galante, en Guadeloupe, sera « catastrophique même si la convention permettant de débloquer les fonds pour l’usine de sucre est signée » a estimé samedi le directeur de la coopérative des 1.800 planteurs de Marie-Galante, qui ont bloqué l’île vendredi.

Les planteurs de Marie-Galante souhaitaient par ce blocage alerter la population sur leur situation, menacée par le retard pris dans le démarrage de la récolte sucrière, conditionnée à la remise en route de l’usine, en attente du versement d’aides publiques, via une convention portant sur 2016-2017 et qui n’a pas encore été signée.

« Au mieux la campagne démarrera fin mars, et s’achèvera en pleine saison des pluies », ce qui conduira à « une perte de récolte 30 à 40.000 tonnes de cannes », a expliqué à l’AFP Thierry Orfèvres, directeur de la Sicama.

La dernière convention qui courait jusqu’en 2015 imposait d’augmenter la productivité des planteurs de 62.000 t de cannes à 150.000 t. « Nous l’avons fait et nous avons investi pour cela, nous ne pouvons pas perdre d’argent », affirme Thierry Orfèvres.

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