Étiquette : culture

L’ASCUB donne la parole aux femmes burundaises et promeut le théâtre

— Par Malika —

La soirée mécénat de l’association pour le soutien de la culture au Burundi (ASCUB) a eu lieu le 22 avril 2017 au restaurant les Voyelles. Cette association est animée par une présidente énergique, madame Georgette MINANI, et une équipe bénévole dynamique majoritairement féminine. L’ASCUB veut donner la parole à la femme burundaise et promouvoir la culture de ce pays d’Afrique de l’Est qu’est le Burundi. La soirée avait pour but de récolter des fonds pour construire une salle de théâtre à Giheta, une ville au centre du pays. Il s’agit également de soutenir la troupe de théâtre Ni Ndé en leur donnant davantage de moyens pour faire vivre leur art. La culture burundaise a été présentée à travers des danses et des chants traditionnels. Un repas typique a été servi aux convives. S’en est suivi une projection sur le projet de construction d’une salle de théâtre à Giheta. Enfin, la place à la fête dans le sous-sol vouté du restaurant les Voyelles.

 

Contact : ascub.burundi@gmail.com

Site : www.afblesoutienninde.com

→   Lire Plus

«L’art et la culture comme leviers de développement urbain»

Mardi 21 octobre à 18h30, table ronde à la B.U.

La B.U. (bibliothèque universitaire) du campus de Schoelcher a le plaisir d’accueillir les 2èmes rencontres Ville Caraïbe, co-organisées par la DEAL Martinique et le Centre de ressources Ville Caraïbe

Urbanistes, chercheurs, artistes, acteurs sociaux impliqués dans ces différents champs d’intervention en Martinique et ailleurs nous feront partager leurs analyses, retours d’expériences et visions d’avenirs.

Inscrivez-vous ! Les places sont limitées !!!

Quelques éléments pour débattre:

Dynamique culturelle et développement urbain

Synthèse du séminaire de recherche et débat

Philippe Chaudoir – Jacques de Maillard

→   Lire Plus

10 chantiers pour une véritable politique culturelle de gauche

— Par Philippe Torreton  et Frédéric Hocquard —

liberte_metisse[…] Après deux années de mandat, François Hollande n’a toujours pas fait de la culture une ambition pour la France. Comment expliquer que la promesse de « sanctuariser » les crédits d’Etat ait conduit à un effritement du budget du ministère de la culture ? Pourquoi ne pas avoir développé un ambitieux plan pour l’éducation artistique et culturelle à la faveur de la réforme des rythmes scolaires ?

Pourquoi mettre en péril la capacité d’intervention des collectivités territoriales, qui ont permis un dynamisme de la vie culturelle, en réduisant leurs moyens et en proposant de supprimer cette « clause de compétence générale » qui leur permet d’agir au-delà de leurs compétences obligatoires ? Pourquoi les initiatives législatives envisagées pour la création artistique, le numérique ou le patrimoine sont-elles aussi peu ambitieuses et systématiquement reportées ? Pourquoi attendre qu’il y ait un conflit social pour ouvrir une concertation qui prenne en compte les propositions que les professionnels de la culture portent depuis plus de dix ans, et réfléchir à la place des artistes dans notre société ?

→   Lire Plus

Refonder l’économie de la culture

— Par Françoise Benhamou, économiste —

cultureL’inventaire à la Prévert des projets abandonnés ou différés aura laissé le « milieu » sans voix. On l’avait pourtant connu plus revendicatif. Peut-être le deuxième temps de l’exception culturelle devait-il commencer ainsi, rompant avec le registre émotif et quasi religieux du discours culturel pour tenter d’inventer un autre projet.

La première étape d’une « refondation » impose de questionner ces polarités confortables entre payant et gratuit, populaire et élitiste, public et privé, Etat et marché, local et central, protection du patrimoine et promotion de la création. La faible lisibilité des politiques culturelles réside aussi dans l’empilement des réformes et des taxes, dans le désordre des partages de responsabilité, et dans la part excessive des établissements nationaux installés à Paris, capitale qui cumule les avantages. Comment comprendre que, d’après le département des études et de la prospective du ministère de la culture, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse ait été subventionné en 2010 à 12 % par l’Etat et à 66,5 % par la Ville, et celui de Paris à 46,5 % par l’Etat et à 30 % par la Ville ?

→   Lire Plus

Taxer les smartphones pour financer la culture

 

smartphoneAurélie Filippetti a défendu cette mesure préconisée par l’ancien journaliste Pierre Lescure, qui a remis ce lundi son rapport sur «l’acte II de l’exception culturelle française». La ministre de la Culture et de la communication a également confirmé la suppression de l’Hadopi.

Pierre Lescure a remis ce lundi à François Hollande son rapport sur les nécessaires adaptations de l’exception culturelle française. Trois propositions –  sur près de quatre-vingts – retiennent l’attention. La plus importante porte sur une modification radicale du mode de financement de la culture. Depuis l’invention de l’exception culturelle, au début des années 1980, les distributeurs de biens culturels – salles de cinéma, chaînes de télévision, radios ou fournisseurs d’accès Internet – reversent un pourcentage de leurs recettes pour financer la création d’œuvres cinématographiques, audiovisuelles ou musicales.

→   Lire Plus

A propos d’une soirée d’art lyrique, quelques réflexions sur la culture en Martinique

Par Selim Lander.

Le directeur de l’Atrium, Bernard Lagier, a eu une très bonne idée de consacrer le dernier événement de l’année 2012 à cet art qui fut jadis si populaire en Martinique, comme d’ailleurs dans toutes les provinces françaises. Il reste un public pour cette forme d’expression artistique, la salle Fanon de l’Atrium était plutôt bien remplie, ce 20 décembre, et le fait que l’un des artistes sur la scène était d’origine martiniquaise n’est sûrement pas l’unique raison de ce succès.

Sur la scène donc deux chanteurs – Steeve Vérayie Jurad, baryton-basse, le Martiniquais et Jessica Wise, soprano ; au piano Mireille Santerre. Le trio de jeunes artistes s’est constitué à Montréal, ville où Steeve Vérayie Jurad a poursuivi ses études de musique. Le programme mêlait des grands airs d’opérette et d’opéra accompagnés au piano, plus trois morceaux pour le piano seul. Le Steinway  de l’Atrium sonne encore mieux dans la salle Frantz Fanon, aux dimensions raisonnables, que dans la grande salle, celle que l’on doit désormais appeler la « salle Aimé Césaire » (sans crainte d’introduire une confusion avec le théâtre municipal déjà baptisé ainsi !)

→   Lire Plus

Supprimer le label « Scène nationale » du CMAC ?

— Par Roland Sabra —

cmac_ex_scene_natUn petit groupe d’artistes martiniquais aussi prompts à la manifestation qu’à la création tentent depuis une quinzaine de jours de s’opposer au renouvellement de la direction actuelle du CMAC et demandent plus ou moins confusément l’abandon du label « Scène nationale » pour l’établissement. Ils étendent aujourd’hui leurs revendications à la politique du SERMAC et à celle du Théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France. Avec quels arguments ? Et bien tout simplement, en ce qui concerne le CMAC, parce que les exigences (de qualité?) d’un tel label sont beaucoup trop hautes pour les productions martiniquaises ! Du moins pour celles de ces artistes là ! Pour les deux autres structures c’est le manque de place et de financements accordés à leurs prestations qui est en cause.

 

La plainte

Tout commence par une « Lettre «des» artistes à nos responsables politiques »  parue dans F-A du 06-juin 2012 et cosignée par une quinzaine de personnes dans laquelle deux types de griefs à l’égard du CMAC sont exposés. 

 Premièrement le label « Scène nationale » conduiraient à « des pratiques et attitudes non conformes » qui résulteraient de « préjugés » de fonctionnaires hexagonaux en poste dans l’ile.

→   Lire Plus

Culture et Politique culturelle : quoi de neuf ?

 par José Alpha

Pourquoi n’existe-t-il pas une entreprise des métiers de la scène et du spectacle vivant en Martinique ? Une des nombreuses interrogations posées par de nombreux Martiniquais qui ont l’audace d’imaginer la production culturelle et artistique comme source de revenus et de développement pour la Martinique mais aussi comme vecteur dans le monde d’une culture insulaire caribéenne issue de notre métissage.

Cette question pose l’évident problème de la gestion des potentiels humains et culturels martiniquais quand on mesure les efforts consentis depuis plusieurs années par les collectivités aux nombreuses aides aux projets d’actions et d’exploitations culturelles et touristiques, à la formation des hommes et à la validation des acquis, dont les objectifs sont bien de favoriser l’économie culturelle et d’élever l’esprit critique populaire à la compréhension de ses origines et de ses potentiels existentiels.

Qu’a-t-on fait de nos expériences humaines et structurelles ?

Que deviennent les musiciens, les comédiens, les acteurs, les éclairagistes, les maquilleurs, les accessoiristes, les régisseurs de plateau, les costumiers, les dramaturges, les scénaristes, les auteurs, les administrateurs, les décorateurs, le public, qui ont été formés lors des nombreuses formations et stages dispensés à grands frais par les institutions associatives et les organismes de formation largement soutenus financièrement par les collectivités territoriales avec en arrière plan le ministère de la culture et de la communication ?

→   Lire Plus