Étiquette : Christain Antourel

Marie Denise Douyon à la Galerie Colette Nimar

— Par Christian Antourel —
La Galerie Colette Nimar présente en permanence l’artiste peintre Marie Denise Douyon.
De par son identité forcément multiple, elle a très tôt regardé le monde par-delà l’horizon. Née en Haïti, elle passe son enfance et son adolescence au Maroc. Elle poursuit par la suite des études d’art à New York . L’artiste est diplômée de la Fashion Institute of technology à Manhattan avant de s’installer au Canada.

En résidences d’artistes autour du monde elle expose dans de nombreux musées et galeries, (Canada, France, Etats Unis, Sénégal, Israël, Caraïbes) Elle a eu le privilège d’être exposée au célèbre Musée Bardo à Tunis, son travail a été présenté à l’UNESCO à Paris. « A travers sa création, elle nous transporte dans des lieux mythiques et sacrés, entremêlés de guerriers, de personnages stylisés, de divinités » et nous met en prise avec des sentiments de perte, et de croissance, de renaissance, de hasard mais aussi de structure. Autant de vérités essentielles qu’on retrouve dans cette peinture qui joue tant de notes à la fois, interprète des tableaux avec un sens exquis de l’espace et du timing.

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Pierre-Alain Gac : « Traces empreintes »

— Par Christian Antourel —
Il émane de ses photographies un sentiment d’espace et d’infini. C’est l’univers et ses profondeurs , à la fois matérielles et spirituelles qui s’offrent à notre contemplation. .Les matières et les couleurs de ses instantanés, traitées avec sobriété, permettent à l’imaginaire de faire son chemin , sans contraintes, et de s’évader dans des lieux qui résonnent avec notre propre infinitude.

Son abstraction , raconte des paysages , notre île , des ciels comme des images de notre monde prises d’un satellite spatial, ou vu à travers une loupe. Au fur et à mesure de notre découverte nous survolons des murs, des reliefs d’une terre à la fois connus et inconnus , et nous prenons la distance nécessaire par rapport à une réalité trop évidente . Cette perspective graphique, favorise une juste altitude du regard face à la matérialité . Avec finesse Pierre-Alain Gac , nous entraine dans sa géologie picturale où les empreintes et les signes d’harmonie et de nuances , dévoilent son chemin intérieur. Aussi spécifique soit-elle, l’œuvre de Pierre-Alain Gac n’en demeure pas moins perméable à une logique picturale.

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Jorge Pineda « La pratique de l’utopie… »

De l'esprit et de de l'esthétique

— Par Christian Antourel —
jorge_ppinedaLa semaine passée a vu s’achever une exposition de toute beauté. Jorge  Pineda  fait advenir ce qui n’a pas de visage, l’âme, la conscience, la  mémoire. Excepté pour sa série de chiens qui eux, paradoxalement ont un   regard presque humain. Figures sans visage, où celle du dessin rejoint celle du destin dans son mystère incarné dans le souffle. Le stylo est l’arme avec laquelle l’œuvre prend chair. Ses sculptures, aveugles toujours, sont légères… légères.

Les dessins de Jorge Pineda sont riches en volumes purs et pauvres en ornements. Il prend un malin plaisir à délayer son œuvre dans une figuration à la légèreté évidente.

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Copains pour toujours 2

— Par Ysa de Saint-Auret —

copains_pour_tjrsIl semble que l’époque de la screwball comedy (que l’on peut traduire par comédie de cinglés)  dans les années quarante, dans le cinéma américain vient de resurgir  pour « copains pour toujours 2 ». Mais à ceci près que si la vitesse débridée des dialogues et la liberté de ton restent exceptionnelles, elles relèvent  plus d’un humour potache,  ou d’adolescents boutonneux,  fait d’un mélange bizarre  d’éléments et de  situations disparates. Les parties et reparties sont mal assorties et   perdent  d’un coup tout le sens  de leur efficacité  comique,  dans ce burlesque des corps et des situations.
Pour que sa famille s’épanouisse, Lenny quitte Hollywood pour revenir s’installer dans sa ville natale. Il y retrouve l’ambiance bon enfant, voire carrément  déjantée des copains d’avant….
Dennis  Dugan  a pensé que  le succès relatif accordé à son précédent « copains pour toujours »qui sans atteindre des sommets, a été  tout de même plaisant et que cette virée entre potes, simple détente sur pellicule   rien de plus, lui  donnera le sésame pour un second long métrage. Il a tout agrégé autour de gags élimés et tout mis côte à côte dans un désordre inqualifiable.

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