Le droit de vote, c’est un droit conquis par les femmes.
— Par Culture Égalité —
Les femmes martiniquaises se sont associées pendant 50 ans à la lutte mondiale pour le droit de vote des femmes.
Dès 1900, Irma Cécette, présidente de la société « l’Union des ouvrières à Saint-Pierre », se déclare féministe et obtient de l’imprimeur Portel la rédaction d’une brochure sur le féminisme et le droit de vote des femmes. L’éruption de la Montagne Pelée empêcha la sortie de ce document.
En 1919, le député Joseph Lagrosillière inscrit le droit de vote des femmes dans son programme électoral.
En 1925, Camille Fitt-Duval, présidente de l’association des » Dames de Tivoli « , exige le droit de vote pour les femmes.
En 1931, Claude Carbet, écrivaine et franc-maçonne, intervient fermement (quoiqu’en utilisant des arguments qui choquent aujourd’hui) : « Pourquoi des ignorants, des ivrognes, des malades, des incapables sont-ils électeurs et éligibles, alors que tant de femmes distinguées sont systématiquement écartées ? »
En 1932, Paulette Nardal, journaliste et assistante parlementaire, membre de l’UFCV (Union Féminine Civique et Sociale), se mobilise pour le droit de vote des femmes.