« Résister c’est exister » Textes d’Alain Guyard, mise en scène d’Isabelle Starkier

Au T.A.C. Jeudi 22 Vendredi 23, Samedi 24 Janvier 2015 à 19h 30

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—Dossier de presse —

Au Théâtre Aimé Césaire (T.A.C.)

Comment dire non ? Comment refuser ? L’acte le plus facile et le plus dur à la fois, que tout le monde peut faire et que peu accomplissent. Dans Résister c’est exister, François BOURCIER, seul en scène, endosse le costume d’une vingtaine de personnages. Simple citoyen, retraité, médecin, ménagère, proviseur, étudiant, paysan qui ont un jour, par conviction, par compassion ou tout simplement parce que «trop c’est trop», fait acte de résistance.
Résister ce n’est pas toujours saboter des ponts, c’est parfois crier : «Vive la France» et risquer sa vie. À l’aide de témoignages authentiques, il crée un moment de théâtre vivant, parfois drôle, toujours poignant. Dans cette leçon d’histoire originale, le spectateur trouvera les clés pour comprendre la résistance d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Drôle souvent, tragique parfois, toujours émouvant, ce spectacle nous fait toucher du doigt notre propre résistance éternelle, permanente, celle qui nous fait exister. un hymne au courage simple, à la liberté, à l’audace, à l’engagement, à l’humanité tout simplement !
Après le succès des Lettres de délation qui mettait en lumière la Collaboration, François Bourcier fait revivre dans ce spectacle les résistants et les justes, ces « soutiers de la gloire » qui, par de simples petits gestes, au risque de leur propre vie, ont fait basculer l’Histoire et capituler l’ennemi.
François Bourcier incarne une vingtaine de personnages : retraité, médecin, ménagère, proviseur, étudiant, paysan, tous issus de la Résistance Populaire. Résister ce n’est pas toujours saboter des ponts, c’était parfois crier : « vive la France » et, ainsi, risquer sa vie.
A l‘aide de témoignages authentiques, le comédien crée un moment de théâtre vivant, parfois drôle, toujours poignant. Dans cette leçon d’histoire originale, le spectateur trouvera les clés pour comprendre la Résistance d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Si Résister c’est exister s’offre comme un contrepoint à la précédente production, il ne verse pas pour autant dans le manichéisme ni dans les images d’Epinal d’une France idéalisée. L’une des forces de ce spectacle est, en effet, de traduire la complexité d’une époque et les motivations très diverses (parfois héroïques, parfois plus futiles) des engagements des uns et des autres dans la Résistance.
Ainsi, tout en convoquant de grandes figures (tel le colonel Fabien), il n’écarte pas le caractère opportuniste, dérisoire voire même inquiétant, de certaines prises de position. Cette lecture sans concessions doit beaucoup au choix des textes, tous des témoignages authentiques. Tour à tour retraité, médecin, ménagère, proviseur, étudiant ou paysan, François Bourcier endosse les costumes d’une vingtaine de personnages et ne livre pas seulement une leçon d’histoire originale. Il rappelle également que la notion de résistance civile demeure, aujourd’hui encore, d’actualité.

LA SCÈNE

Le metteur en scène : Isabelle Starkier, formée aux cours de Daniel Mesguich dont elle a été l’assistante. Directrice d’une Cie de théâtre qui mène de nombreuses actions de théâtre de proximité, elle a monté dernièrement Têtes Rondes et Têtes Pointues (Brecht), Scrooge (Dickens) et Le Bal de Kafka (T. Daly).
Le comédien : François Bourcier : Formé à l’École de la Rue Blanche et au Conservatoire National d’Art Dramatique, comédien dans de nombreux spectacles (Comédie Française, TGP, La Bruyère…), deux fois nommé aux Molière, il est également acteur pour le cinéma et la télévision.