« Jazmin et Toussaint – La Caja Vacia » de Claudia Sainte-Luce

Mercredi 14 & jeudi 15 juin 2017 à 19h 30. Madiana VO

Un film de Claudia Sainte-Luce
Avec Claudia Sainte-Luce, Jimmy Jean-Louis, Pablo Sigal
Genre Drame
Nationalité mexicain
Synopsis :
À 60 ans, après de nombreux ennuis de santé, Toussaint s’installe chez sa fille Jazmin qui vit à Mexico. D’origine haïtienne, il est un parfait inconnu pour cette fille qu’il n’a jamais su aimer, toujours ailleurs. Pendant cette cohabitation forcée, il recompose le puzzle de son passé et Jazmin apprend à le connaître…
L’actrice-réalisatrice reprend le rôle qu’elle tenait dans son 1er film Les Drôles de poissons-chats (2013), un film formidable primé dans divers festival dont celui de Toronto. En grande partie autobiographique, ce 2e long-métrage qu’elle considère comme « un processus de soin personnel » a pour titre original La Boîte vide : « Chacun vient au monde avec une boîte pleine de personnes, de souvenirs et quand on est atteint par la maladie d’Alzheimer, la boîte se vide peu à peu… »

La presse en parle :

Madinin’Art par Janine Bailly
Les rôles-titres sont avec maestria tenus par la réalisatrice elle-même et par le parrain du festival, un Jimmy Jean-Louis étonnamment véridique en sexagénaire malade et déclinant. C’est bien là la magie du cinéma, que de nous faire croire à une transformation radicale de l’acteur, dans l’acceptation d’une personnalité si loin de son âge, si différente de son aspect et de sa condition physiques véritables !

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Critikat.com par Benoît Smith
Tout en faisant mine d’égrener sagement la comédie (dramatique) attendue de la réconciliation entre générations alors que la maladie menace, le film prend acte d’une vérité bien différente…

Le Figaro par La Rédaction
Les rapports difficiles de Toussaint, vieil enfant haïtien perdu dans les brumes de la démence, et de sa fille Jazmin, qui le recueille avec une bienveillance rèche. Une vision singulière et riche d’humanité.

Le Monde par Thomas Sotinel
L’évocation très rapide du règne des tontons macoutes apparaît plus comme une pièce à verser à un hypothétique dossier que comme un élément constituant du personnage. Cette faiblesse tient très probablement au manque de moyens, car le reste du film – l’apprentissage d’une coexistence – est d’une précision et d’une intensité remarquables.

Le Parisien par Catherine Balle
On quitte ce duo un peu sur sa faim, avec l’envie de mieux le connaître mais touchés par cette relation nouée de rancoeur et de silences, où perce parfois un rire ou un geste tendre.

Les Fiches du Cinéma par Marguerite Debiesse
Pour son deuxième film, la jeune Claudia Sainte-Luce aborde, de façon sensible et personnelle, les délicats rapports père / fille.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Les scènes se suivent, les relations s’ébauchent, les moments d’émotion sont présents, mais, malgré les qualités des acteurs (notamment Jimmy Jean-Louis, dans le rôle du vieil homme), la réalisatrice Claudia Sainte-Luce (« les Drôles de poissons-chats ») ne parvient jamais à unifier le film, qui reste besogneux.

Télérama par Frédéric Strauss
On devine des émotions intimes dans ce face-à-face où la réalisatrice joue la fille. Mais la confrontation prend un tour cérébral. Le film en devient réfrigérant.