Premier congrès mondial de traductologie

Du 10 au 14 avril 2017 à Nanterre

Le 1er Congrès mondial de Traductologie qui se tiendra à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense est organisé par la SoFT (Société française de traductologie, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), La SEPTET (Société d’Études des Pratiques et Théories en Traduction, Société de spécialité de la SAES), le Laboratoire MoDyCo (Modèles-Dynamiques-Corpus, UMR 7114, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), le CREA (Centre de Recherches anglophones, EA 370, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense).
L’Institut du Tout-Monde est partenaire de l’un des événements académiques majeurs de 2017 : la tenue à l’Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, du 10 au 14 avril, du premier Congrès mondial de traductologie, qui réunira pendant cinq jours les spécialistes internationaux de cette discipline encore jeune nommée traductologie, étude de l’histoire, des théories et des pratiques de la traduction. Après avoir créé en 2014 parmi nos programmes pluridisciplinaires, un « Cycle Traduction » qui connaîtra en 2017 sa seconde session, nous sommes très heureux de nous associer à cet événement important, d’autant plus qu’il vise à affirmer l’autonomisation d’une discipline qui, ces dernières années, a cherché à asseoir un corpus épistémologique spécifique. Ce premier Congrès, dénommé « La traductologie, une discipline autonome » (dédié à la mémoire d’Umberto Eco, qui fut le président d’honneur de la Société française de traductologie, co-organisatrice de l’événement), tiendra lieu par conséquent de repère dans cette recherche d’une émancipation de la discipline, longtemps subordonnée à la littérature comparée et à la linguistique, entre autres. Dans le droit fil de l’importance que tenait la réflexion autour de la traduction chez Édouard Glissant, c’est donc dans l’enthousiasme que l’Institut du Tout-Monde prêtera son concours à ce rendez-vous déterminant, selon un partenariat qui tiendra principalement en deux volets, détaillés plus loin :

Axe 3 : « Approches théoriques de la traduction »

Session 1 : « Traduction culturelle »

Atelier 5 : « Traductologie, hybridation, créolisation »

Sous la direction de Loïc Céry (ITM)

Université de Nanterre (Amphi C1 / Salle C308), Mardi 11 avril 2017, 9h-17h30

Présentation : Cette journée sera l’objet d’une investigation des champs de l’hybridation et de la créolisation, au regard des modèles théoriques actuels de la traductologie. Si l’hybridité a pu être parcourue comme l’un des paradigmes des théories postcoloniales, la créolisation tient ses assises sur les visées polymorphes des flux et des processus. Face à ces potentielles caractérisations des modalités interculturelles, quels discours, quels positionnements et quelles propositions la traductologie peut-elle être le lieu d’émission, à la fois dans la construction de la théorie et dans l’établissement d’une pragmatique du traduire ? Ces questions, pertinentes en soi, gagneront au cours de cette journée, à suivre les itinéraires de la diversité même des aires culturelles (Italie et Caraïbe), aidant par ailleurs le déploiement des regards neufs portés sur l’acte de traduction – regards au premier rang desquels les pistes émises par Édouard Glissant seront examinées, dans le droit fil de ce que nous avions proposé, lors de la première session du Cycle Traduction de l’Institut du Tout-Monde. Cette journée du CMT constituera du reste, la première partie de la session 2017 du Cycle Traduction de l’ITM.

Communications de l’Atelier 5, « Traductologie, hybridation, créolisation » (Salle C308)

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11h-11h15 : Discussion

10h30-11h : 1 – Loïc Céry (ITM, Paris), Introduction générale de l’atelier ; « La traductologie au risque de la créolisation : approche de la Relation traduisante

16h15-16h45 : 6 – Paola Carrión González (Université d’Alicante, Espagne), « De l’oralité littéraire aux nouveaux discours diatopiques : traduire les frontières estompées des créoles antillais »

15h45-16h15 : 5 – Mariella Aïta (Université Simón Bolívar. Caracas-Venezuela), « Traduire la littérature des Antilles françaises, quels enjeux ? »

15h-15h30 : 4 – Corinne Mencé-Caster (Université Paris Sorbonne), « Traduire la Caraïbe : études sur les modalités de la traduction culturelle et conceptuelle des textes caribéens »

14h30-15h : 3 – Adriana Orlandi (Università di Modena e Reggio Emilia), « Plurilinguisme et traduction : la traduction française de La vedova scalza de Salvatore Niffoi »

12h-12h15 : Discussion

11h30-12h : 2 – Anke Grutschus (Université de Cologne) / Geraldo Acerenza (Università degli Studi di Trento), « Hybridation linguistique et traduction : entre «défamiliarisation» et standardisation »

Communications de l’Atelier 5, « Traductologie, hybridation, créolisation » (Salle C308)

12h-12h15 : Discussion

14h30-15h : 3 – Adriana Orlandi (Università di Modena e Reggio Emilia), « Plurilinguisme et traduction : la traduction française de La vedova scalza de Salvatore Niffoi »
15h-15h30 : 4 – Corinne Mencé-Caster (Université Paris Sorbonne), « Traduire la Caraïbe : études sur les modalités de la traduction culturelle et conceptuelle des textes caribéens »
15h45-16h15 : 5 – Mariella Aïta (Université Simón Bolívar. Caracas-Venezuela), « Traduire la littérature des Antilles françaises, quels enjeux ? »

16h15-16h45 : 6 – Paola Carrión González (Université d’Alicante, Espagne), « De l’oralité littéraire aux nouveaux discours diatopiques : traduire les frontières estompées des créoles antillais »
Quelques semaines après la tenue du Congrès, sera mis en ligne un nouvel outil établi par le pôle numérique de l’Institut du Tout-Monde : le MOOC « Parcours de traductologie ». Ce MOOC proposera, outre une introduction aux différentes théories traductologiques, la mise en ligne et l’exploitation pédagogique d’une sélection de communications et d’ateliers inhérents à la manifestation d’avril. Cette mise en ligne sera accompagnée de l’édition électronique de ces constributions.

14h30-15h : 3 – Adriana Orlandi (Università di Modena e Reggio Emilia), « Plurilinguisme et traduction : la traduction française de La vedova scalza de Salvatore Niffoi »