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À la BU du Campus, l’art singulier de la performance

— par Janine Bailly —

Étant novice en la matière, au sortir de la manifestation qui eut lieu ce mardi à la Bibliothèque universitaire, je suis allée chercher quelque lumière dans Wikipédia. Il nous est dit que : « Une performance artistique est une action comportementale entreprise par un ou des artistes, face à un public… c’est une tradition interdisciplinaire qui trouve son origine dans des pratiques artistiques d’avant-garde de la première moitié du XX° siècle …». 

La performance, improvisée ou non, en solitaire ou à plusieurs, peut se produire dans les lieux les plus divers tels que rues, galeries, musées, espaces alternatifs, ici donc les salles du rez-de-chaussée de la bibliothèque universitaire.

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Mort d’un savant : Alain Anselin

— Par Gerry L’Étang, Anthropologue —

La Martinique vient de perdre un de ses intellectuels les plus féconds et également des plus discrets : Alain Anselin. Alain Anselin a eu deux vies. Celle d’un professeur de lycée professionnel qui s’est voué pendant des décennies à l’intérêt de ses élèves, lesquels se souviennent aujourd’hui avec émotion, reconnaissance, de son investissement pédagogique, de sa disponibilité, de l’énergie qu’il déploya à les faire réussir et aussi à préparer leur devenir de citoyens. Son autre vie fut celle d’un chercheur qui, pour l’essentiel hors institution, depuis son appartement de Dillon, quartier populaire de Fort-de-France où il vivait entouré de milliers de livres, construisit consciencieusement une oeuvre exigeante, majeure, d’anthropologue à la fois africaniste, mythologue et spécialiste de l’émigration antillaise en France, de revuiste et surtout d’égyptologue.

L’anthropologie lui doit des ouvrages comme La question peule (1981), Le mythe d’Europe. De l’Indus à la Crête (1982), Le refus de l’esclavitude. Résistances africaines à la traite négrière (2009), L‘émigration antillaise en France. Du bantoustan au ghetto (1979), L’émigration antillaise en France. La troisième île (1990), etc.

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Vers Le Diamant

Pour E.G.

par Patrick Chamoiseau

Ce qu’il existe de tendre
et de sensible
dans le soleil et dans le sable
s’est accordé ici
pour habiter les ombres
d’une secrète lumière

celui qui le sait
qui le tait
qui en est enchanté
n’en habite que l’absence.

Sous le soleil voilé
parfois
le sable accuse le gris clair des patiences
mais aux points de lumière
les éclats de lambis
de vieux quartz ou de sel
semblent s’accorder
aux souvenirs dispersés des empreintes

seule
de l’écume
le frissonnement trop clair
en conserve l’intuition
et en dessine la trace.

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« Les Buv’Art » présentent Sept pièces courtes d’Harold Pinter

Les 9, 10 et 11 mai à 19h 30 au T.A.C.

— Par Christian Antourel —

Si Harold Pinter est l’un des auteurs contemporains les plus joués dans le monde, c’est d’abord parce qu’il s’est toujours engagé contre toute forme de tyrannie et d’oppression et à toujours pris parti pour la défense de la liberté. Mais c’est aussi pour la finesse du regard qu’il porte sur les difficultés des rapports humains. A travers ces courtes pièces et des textes Pinteriens qui ne livrent jamais directement leurs intentions, le spectateur plonge au milieu de tranches de vie où s’enchainent et se déchainent des portraits corrosifs et sans concession du monde du travail, du couple, de l’amitié et du pouvoir . Un mélange savoureux de styles et de couleurs pour rire, s’émouvoir et s’interroger sur le devenir de notre société, voilà la caractéristique essentielle de son œuvre qualifiée de «  théâtre de la menace. » L’incursion d’une agressivité latente dans la banalité du quotidien, traduite par des dialogues anodins qui l’apparentent au théâtre de l’absurde, crée une tension déstabilisante. Tout est drôle, le plus grand sérieux est drôle ; la tragédie même est drôle.

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Parutions : nouveautés du 28 avril 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

HENRI FAYOL, UN PATRON FRANÇAIS

Jean-Louis Peaucelle, Cameron Guthrie
De 1888 à 1918, Henri Fayol dirigea 10 000 personnes dans une entreprise minière et sidérurgique.

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« Pictural » : exposition collective Martinique

Du 26 avril au 19 juin 2019. Fondation Clément.

— Commissariat : Dominique Brebion —

Victor Anicet, Alain Aumis, Christian Bertin, Julie Bessard, Ernest Breleur, Fabienne Cabord, Michael Caruge, Claude Cauquil, Thierry Cauwet, Hector Charpentier, Chantal Charron, Alain Dumbardon, Fred Eucharis, Jacqueline Fabien, Marie Gautier, Rodrigue Glombard, Habdaphai, Serge Helenon, Thierry Jarrin, Valérie John, René Louise, Louisa Marajo, Raymond Medelice, Christophe Mert, Monique Mirabel, Mounia Orosmane, Kareine Narcisse, Bertin Nivor, Ricardo Ozier-Lafontaine, Luz Severino, Karine Taïlamé, Laurent Valère, Dora Vital, Wolfric.

Illustration : Julie Bessard, Sans titre, 2018
200 x 260 cm. Photo Joël Zobel

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Parutions : nouveautés du 21 avril 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

 

LE DÉCLIN EN DÉLIRE

Roman

Hamid Belhabib

Les Impliqués

Younes n’est pas un tireur d’élite pour achever les faiseurs de tragédies, ni un prédateur en quête de proies.

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« Les solidarités humanistes », sous la direction d’Obrillant Damus et Denis Jeffrey

À sa naissance, le nourrisson dépend entièrement des liens de solidarité entre les membres de sa famille pour la satisfaction de ses besoins physiologiques, affectifs et cognitifs. Ils devront également assurer sa protection face aux aléas de la vie. À l’aube de ses jours, le nouveau-né est entièrement dépendant de ses parents, mais aussi de plusieurs autres personnes – infirmières, médecins, puéricultrices, policiers, etc. – qui contribuent à lui prodiguer des soins, à le stimuler et à le protéger. En fait, son existence tient aux réseaux de solidarité entre adultes qui agissent à son égard avec bienveillance. Agissent-ils par devoir ou par intérêt ? Les motivations de chacun sont personnelles, mais le fait est que la solidarité est essentielle à sa vie, à sa socialisation, à son émancipation, à son accès à l’âge de raison. Elle engage des personnes, qui parfois ne se connaissent pas, à se mettre au service du nourrisson afin qu’il puisse faire ses premiers pas à l’abri des mauvaises surprises. En fait, à l’instar des nourrissons, nos propres existences sont conditionnelles à l’organisation de réseaux de solidarité entre un nombre incalculable de personnes qui acceptent de s’engager, par leur travail, leur bénévolat ou leurs activités sociales, pour le bien de tous.

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Parutions : nouveautés du 10 mars 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux xviie – xviiie siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

 L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés

LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE : DES ARMES À LA NON-VIOLENCE

Nouvelle édition complétée et actualisée en février 2019

Dans sa lutte désormais centenaire, le mouvement national palestinien a cru un moment nécessaire et possible d’obtenir la libération par une lutte armée de longue durée soutenue en particulier par le monde arabe.

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« Mea culpa » ou plaidoyer pro domo ?

— Par Selim Lander —

Hervé Deluge prend la scène du théâtre municipal

Devant une salle remplie mais par un public qui n’est pas celui que l’on croise habituellement au Théâtre municipal, Hervé Deluge s’explique sur un événement qui a défrayé la chronique, il y a deux ans, lorsque, pris d’un coup de sang, il a fracassé avec son pick-up une porte vitrée et abîmé quelques marches du bâtiment de Tropiques Atrium-Scène nationale de Martinique, avant de tenir des propos plus ou moins menaçants à l’encontre de certains responsables présents dans les lieux. L’incident valait qu’on revienne dessus, même si les suites judiciaires furent bénignes (n’est-il pas rappelé au cours du spectacle qu’« un artiste a le droit de péter les plombs » ?)

Redoutable, le défi que s’est lancé Deluge à lui-même en montant sur un théâtre pour nous faire revivre cet événement dont il fut l’acteur et qui a marqué les Martiniquais au-delà du milieu des artistes, tout en s’interrogeant sur ses motivations. Autant dire qu’il était attendu.au tournant. Mais Deluge est une bête de scène, ce sujet est son sujet et il tire plutôt adroitement son épingle du jeu.

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Parutions : nouveautés du 10 février 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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Parutions : nouveautés du 27 janvier 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

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« L’empire de la honte » de Jean Ziegler, m.e.s. Éric Delor

Jeudi 17 janvier 2019 20h Tropiques-Atrium

Il est des ouvrages qui d’emblée vous emballent et puis vous déplacent, vous portent loin de la réalité du monde, loin de tout et de vous-même. Ils vous propulsent dans la fiction, le rêve, l’ailleurs, vers « la distance abstraite ». Ils vous émeuvent, vous bouleversent ou vous font sourire et dans tous les cas vous font réagir.

Et puis, il en est d’autres qui déclenchent aussi un choc mais par une voie radicalement opposée. Ceux-là, au contraire, vous invitent à être attentifs à la vie vraie, la vôtre et celle du monde dont vous êtes copropriétaire et gardien.

Ils vous somment de cesser de rêver ou croire, et d’ouvrir grands vos yeux, vos oreilles, votre esprit et votre coeur. Ils vous invitent à rester en éveil, à questionner, bousculer votre humanité assoupie afin de régénérer sa capacité à s’indigner, voire à se rebeller. Le livre L’empire de la honte de Jean Ziegler est de ceux-là.

Jean Ziegler, L’empire de la honte, Fayard, Paris 2005.

par Karine Peschard ()

L’empire de la honte, le dernier livre de Jean Ziegler, est un véritable réquisitoire contre la dette.

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Parutions : nouveautés du 17 novembre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Martine Baker : « Imaginaires // Telluriques »

Du 19 Novembre au 15 décembre 2018 à Tropiques-Atrium

Le fil conducteur de Martine Baker est l’exploration de la création.
Créer des liens, du partage est une partie essentielle de son travail.

La céramique est son médium de prédilection, le feu puissant du Raku la subjugue mais sa curiosité la pousse aussi vers la gravure, vers la photographie et la vidéo.
Passionnée par les sciences naturelles, elle se laisse guider par la loi de Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». La transformation est omniprésente dans ses actes de création, le travail du feu est son compagnon de route.
Entre le contrôle de la cuisson de la terre, et les effets presque imprévisibles de la technique du raku, elle obtient des formes aux textures craquelées, minérales qui laissent entrevoir des failles obscurcies comme des écritures brouillées, où l’imaginaire creuse le mystère de l’en-dessous des choses et des mémoires caribéennes et universelles enfouies.
L’artiste explore l’objet, met l’accent sur lui, en l’investissant de ses visions.
Elle raconte des histoires qui ouvrent des mondes où le rêve est omniprésent, elle nous parle de la création, de la transmission, de la transformation et de la symbiose.

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Parutions : nouveautés du 3 novembre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Théâtre Aimé Césaire : présentation du programme 2018-2019

— Présentation par Michèle Césaire —

Trois ruptures est le titre du premier spectacle de cette nouvelle saison du Théâtre Aimé Césaire. Il annonce justement la thématique de notre programmation 2018 -2019 : La rupture, sociale, idéologique, créatrice.

On rit, on pleure, on s’interroge, on vit les émotions incontournables du théâtre comme l’ont montré de nombreux artistes, amuseurs avertis et baladins intemporels.

Vive le spectacle et que perdure sa liberté de ton.

Trois ruptures, La pièce de Remi De Vos, n’est pas une tragédie, mais plutôt, en raison de l’humour corrosif de l’auteur, une comédie, dramatique certes, mais surtout une comédie.

Cette saison est dédiée de fait à l’écriture théâtrale contemporaine, celle qui est ancrée dans la réalité d’aujourd’hui et qui rend le spectacle vivant. Le théâtre actuel, celui qui reflète notre société et ses composantes, peut bousculer et choquer, mais nous considérons qu’il est important de le promouvoir. Notre sélection de spectacles est révélatrice d’une grande envie de divulguer et de faire apprécier les écritures modernes, et par conséquent de ne pas éviter les paris culturels difficiles.

La volonté et la détermination à faire exister ce beau théâtre à l’italienne caribéen, dont la rénovation s’est arrêtée trop tôt puisque l’étage et les balcons demeurent fermés, s’expriment fortement dans notre programmation.

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Parutions : nouveautés du 1er septembre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Parutions : nouveautés du 28 juillet 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Parutions : nouveautés du 21 juillet 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Un drapeau-emblème régional ou un drapeau national martiniquais ?

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Ressurgit l’idée d’un drapeau martiniquais. Encore un sujet de préoccupation majeur comme la Martinique les aime. Mais ceux qui s’y adonnent ne sont pas si chimériques que cela. Une conception généralement admise milite pour la création d’un drapeau-emblème qui permette de distinguer la Martinique dans les cérémonies régionales. Lorsque les sportifs participent à des rencontres de la Caraïbe, il peut paraître curieux, aux yeux des Etats, que ce soit le drapeau français qui représente la Martinique. Surtout si la Guadeloupe et la Guyane sont présentes à ces évènements.

Il n’est pas difficile de convaincre les Martiniquais du rejet de l’emblème martiniquais aux 4 serpents. Ces animaux étant loin de bénéficier de la côte d’amour des Antillais, les détracteurs de cet insigne marchent sur du velours. Il est vrai que ces reptiles n’ont pas bonne presse dans l’animalerie martiniquaise, même si l’image de ces reptiles n’a pas toujours véhiculé que des références négatives. En renvoyant cet emblème à son origine coloniale, ces contre valeurs prennent une signification politique. Et pour ceux qui veulent sa suppression, l’objectif n’est pas de substituer un emblème à un autre, mais de remplacer un drapeau national par un autre drapeau national.

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Recherches en Esthétique, numéro 23, « Art et action »

— Présentation par Anne-Catherine Berry —

Le 23e numéro de la revue Recherches en Esthétique est consacré à la relation qui se joue entre les notions « art » et « action ». Vingt-trois auteurs, géographiquement éloignés et culturellement différents, interviennent ici : artistes, critiques d’art, littéraires, philosophes, esthéticiens, historiens de l’art, doctorants. Ils s’intéressent à des problématiques spécifiques et relatives à cette thématique, surtout, ils relèvent les différentes acceptions du terme action, dans son rapport à l’art. Les réflexions, exposées dans ce numéro, mettent en lumière les niveaux et les modalités d’implication, voire d’engagement de l’action dans l’art. Elles abordent le processus de création de l’œuvre, sa monstration, sa diffusion, sa réception, également sa conceptualisation.

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L’action va de pair avec la création artistique. Elle est intrinsèque à toute création, nous parlons d’ailleurs de « l’acte de création ». Le philosophe Marc Jimenez, lors de l’entretien mené par Dominique Berthet, ouvre la réflexion sur le sujet. L’entretien qui porte comme intitulé : « L’art-action : entre praxis et performatif », pose les enjeux fondamentaux de ce couple de notions. Ils soulignent ainsi les différentes modalités et appréhensions de l’action dans ses rapports à l’art.

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Domi Marajo Sorrentino : « Mots de Passe »

Du 09 au 17 juin 2018. Villa Chanteclerc Rte de Didier FDF

J’ai toujours eu cette sensation d’avoir déjà vu, en venant au monde, toutes ces couleurs qui dessinent notre ile….Cette jolie Martinique toute bleue et parsemée d’arcs en ciel lavés par la pluie… Bien sûr tout cela virevolte dans ma tête.

Originaire de la Martinique, je vis ici et là-bas comme on dit…. Bien de chez nous…Martiniquaise, Calazaza … chabine… Quarteronne… Ou tout à la fois. Nous sommes tellement « tout » chez nous… auréolés de toutes ces couleurs tropicales… Le cercle chromatique est en nous et avec lui ses nuances….J’ai eu cette chance de toucher à cette baguette magique qu’est le pinceau…Mes frères et moi, nous avons tous baignés dans cette atmosphère chaleureuse propice à la création…

Ma mère, alors, devenait une fée qui créait des paysages et des natures mortes….

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Traite et esclavage : un jour férié nécessaire pour unr appropriation mémorielle collective

— Par Yves Untel-Pastel, Ethnologue, Poète, Auteur-Compositeur —

Un crime collectif, une responsabilité collective

De mille façons nous devons le redire : Il faut « Un jour férié » pour honorer la mémoire de nos ancêtres africains réduits en esclavage pendant quatre siècles ! De l’an 1 400 à l’an 1 800 de notre ère. C’était hier. Tous les grands peuples du moment y ont pris leur part, y ont trouvé bénéfices et intérêts. Ce fut un crime collectif dont nul ne peut se dédouaner. Des fortunes se sont bâties sur des millions de morts et un continent entier disloqué, l’Afrique. Les grandes nations d’aujourd’hui y ont trouvé le sang de leur grandeur. Elles en jouissent encore, et leurs peuples profitent des fruits de leurs développements. Tant de peuples oublieux. Qu’ils furent européens, arabes, africains. Toutes les grandes religions et toutes les obédiences du moment ont admis et couvert l’inadmissible, musulmane, chrétienne, juive, animistes, athées. C’est l’histoire de l’Orient et de l’Occident. C’est l’histoire des Africains et des Européens, c’est l’histoire de l’Afrique, c’est l’histoire de toute l’Europe, c’est l’histoire de la France et de tous les Français sans exception, c’est la souffrance de tous les descendants d’esclaves africains de part le monde, celui des Antillais qui peinent à trouver une juste place dans l’histoire de France aux heures des mémoires fondamentales.

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Habdaphaï : après Dak’Art 2018 Off

— Par Antoine Hauban —

En recherche depuis longtemps sur l identité martiniquaise, hanté par le métissage et ses transgressions l’artiste présente sur des petites cartes déchirées et assemblées, l’image d’une foule compacte, s’interrogeant sur ses propres valeurs et sa place dans le monde. Sur un mur, quelques personnages sortis des séries (porteurs de poissons, regards) et d’une future bande dessinée appellent les enfants aux ateliers, suivront performances sur le quotidien et une installation faite avec les déchets,dressée vers la mer comme un ultime et dérisoire défi.

Le parcours artistique, mise en abîme et construction de l’œuvre

L’être multiculturel, c’est lui, Habdaphaï qui performe sa vie dans un espace caribéen défini par la confrontation des cultures : occidentale, africaine, amérindienne. L’une se veut centrée, l’autre

n’a pas de centre et pour la dernière tout est centre. Des héritages contradictoires. En faire un viatique pour bien voyager avec un refus certain d’assimilation, c’est inventer ses propres codes, son

langage. Cela tient sans doute de la provocation mais surtout, à bien écouter les alizés, de la convocation. Entrons. D’abord il y a la main, solide, musclée, arrimée sur l’outil.

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