126 search results for " Le Bel Indifférent"

Sciences sociales : nouveautés du 09 mars 2020

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Saint-Pierre de la Martinique et son volcan meurtrier

De nos jours, lorsque nous, autochtones, nous traversons la ville de Saint-Pierre, si notre cœur se serre parce que nous pensons quelquefois à certains de nos ancêtres qui ont laissé leur vie en ces lieux, ce mémorable jour de l’éruption du 8 mai 1902 — personnellement nous y avons perdu une sœur de notre arrière-grand-mère maternelle —, nous ne pensons guère à cette grande capitale culturelle que fût la ville de Saint-Pierre. Nous traversons des ruines, nous apercevons des vestiges à peine ensevelis, nous voyons ce qu’est devenu le Théâtre, autrefois fierté des habitants et symbole de son rayonnement intellectuel. Et c’est tout. La vieille habitude, ajoutée à l’uniformité du temps qui passe, nous a rendus pratiquement indifférents. Comme pour nous réconcilier avec ce passé qu’il ne nous faut surtout pas oublier, l’ouvrage Saint-Pierre de la Martinique et son volcan meurtrier qui vient de paraitre aux Éditions Exbrayat, février 2020, sous les plumes de Jean-Claude Saint-Marc et André Exbrayat, nous restitue en image, ce que nous avons perdu. 

On découvre l’histoire du Trou Caraïbe. On admire des photos, comme celles du Mouillage, du lycée de Saint-Pierre, aussi La Fontaine Agnès, le Sémaphore sur la place Bertin, la Grande rue et bien d’autres, que les documents d’époque font revivre.

→   Lire Plus

Quand le cinéma nous parle des femmes

Kenji Mizoguchi : « La Rue de la Honte »

Karim Aïnouz : « La Vie invisible d’Eurídice Gusmão » 

— Par Janine Bailly —

Le cinéma, en plus d’être un art à part entière sait aussi défendre des causes essentielles, que ce soit – comme on a pu le voir récemment sur les écrans de Madiana – au Japon, au Brésil, au Bangladesh, ou sous tous autres cieux… Que ce soit chez Kenji Mizoguchi, dont « La Rue de la Honte » paraît en 1956, ou chez Karim Aïnouz qui en 2019 reçoit à Cannes le prix Un certain regard pour « La Vie invisible d’Eurídice Gusmão », les femmes visibles ou invisibles sont au centre du sujet, au centre de l’image, au centre des discours : ces films l’un comme l’autre, défenses illustrées et vivantes de la cause des femmes, sont empreints d’un féminisme intelligent, lucide et dénué de tout sectarisme.

Kenji Mizoguchi observe, en un noir et blanc triste et lumineux, tragique et glacé, cinq des femmes qui vivent dans une maison de tolérance, située au quartier des plaisirs de Tokyo.

→   Lire Plus

Sciences sociales : nouveautés du 24 novembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Littératures : nouveautés du 24 novembre 2019

Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du xiie siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant d’atteindre aux XVIIe – XVIIIe siècles son sens principal actuel : ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex. : « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature » André Gide) ou activité participant à leur élaboration (ex. : « Se consacrer à la littérature »).

La littérature se définit en effet comme un aspect particulier de la communication verbale — orale ou écrite — qui met en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, qu’il soit lecteur ou auditeur. La littérature — dont les frontières sont nécessairement floues et variables selon les appréciations personnelles — se caractérise donc, non par ses supports et ses genres, mais par sa fonction esthétique : la mise en forme du message l’emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d’informations même complexes.

→   Lire Plus

Sciences sociales : nouveautés du 06 novembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 29 septembre 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Le Biguine Jazz Festival : une 4ème étape à oublier 

— Par Roland Sabra —

Pas facile de se garer près du Kinky mango coincé entre entre un vendeur de pièces automobiles et un marchand de matériaux de construction. Les places sont peu nombreuses et les boutiquiers des environs veillent sur la rareté.

Le Kinky mango s’organise autour de deux niveaux. Au rez-de-chaussée le bar et quelques tables, à l’étage la salle du DJ et là aussi quelques tables le long des murs. Sur les murs, côté plaine du Lamentin des lambris en plastique, jaune, orange, bleu, vert. De l’autre côté se trouve le DJ dans une vague case de bambou en surplomb dans un décor de fleurs défraîchies, occupée par une femme qui en impose, plongée dans la gestion des platines, indifférente à un public en rapport avec le nombre de places de parking. Entre les deux, un autre espace bar avec ses barmaid et ses barmen qui feront la salle mollement sans mettre la pression sur les clients qui se font attendre. Au plus fort de la soirée ils seront six ou sept douzaines, très souvent en couples homme/femme, femme/femme, des trentenaires en majorité avec quelques déclinaisons dominos.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 1er juillet 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

 » Les femmes savantes »

Le 28 juin 2019 à 20h Tropiques-Atrium

Comédie de Molière
Association les Comédiens
Mise en Scène : Julie Mauduech
Lire les comptes rendus de Janine Bailly et Roland Sabra sur Madinin’Art

Philaminte, Bélise (sa belle-sœur) et Armande (fille aînée de Philaminte) sont sous l’emprise d’un faux savant, Trissotin, qui les subjugue de ses poèmes et savoirs pédants mais s’intéresse plus à l’argent de la famille qu’à l’érudition des trois femmes.

Cette situation désole le reste de la famille, à savoir le père (Chrysale), son frère (Ariste) et la cadette des filles (Henriette) ; mais ces derniers ne s’opposent pas frontalement aux chimères des autres femmes de la famille.

Pendant longtemps, Clitandre a courtisé Armande, sœur d’Henriette, mais elle s’est toujours refusée à lui, lui préférant « les beaux feux de la philosophie ». Clitandre est alors tombé amoureux d’Henriette, et tous deux envisagent de se marier.

Dans ce but, ils vont devoir obtenir le soutien de la famille. Chrysale et Ariste sont favorables au mariage, mais les trois « femmes savantes », s’y opposent. Philaminte veut qu’Henriette épouse Trissotin, pour asseoir son alliance avec la science et la philosophie.

→   Lire Plus

De Fausses Vérités et de Vrais Mensonges

Chapitre 1

Interview avec Eduardo MARINHO , philosophe, écrivain, artiste, et, par-dessus tout, humaniste.

Le scrutin pour l’élection du Président de la République du Brésil s’est déroulé les 7 et 28 octobre 2018.

Jaïr BOLSONARO a été élu avec 55,13% des votes exprimés. Il a pris ses fonctions le 1er Janvier 2019.

Qui est Bolsonaro ?

Eduardo Marinho –

Pendant son mandat de député, et avant qu’il ne soit choisi par son parti comme candidat à la présidentielle, j’étais sûr qu’il ne ferait pas long feu. Pour le faire tomber, il suffisait de le laisser parler devant un micro : que des paroles atroces et choquantes. Pour tout le monde, moi y compris, il n’avait aucune chance. Alors ses « metteurs en scène » ont anticipé son échec annoncé, et ils lui ont imposé une parole surveillée et contrôlée. Bolsonaro est complice du système criminel qui l’a porté à la Présidence. Et en tant que tel il est protégé pas ce système. Peu importe si son comportement atypique choque. L’intérêt de sa candidature était de faire barrage à l’opposition, la gauche.

→   Lire Plus

Festival de théâtre amateur, première mi-temps : des forces et des faiblesses

— par Janine Bailly —

Deux semaines déjà, pour cette Douzième Rencontre de Théâtre Amateur au Théâtre Aimé Césaire, deux spectacles dissemblables, et qui ont cependant en commun de nous peindre les vices, les travers et les failles de la société des hommes, que cela soit au dix-septième ou au vingtième siècle, en France ou au Royaume-Uni. Un voyage enrichissant dans les textes, de Molière à Pinter, d’autrefois à maintenant. À la redécouverte de l’avant-dernière pièce de Molière, Les Femmes savantes, où nous entraînent avec une belle énergie « Les Comédiens » de Julie Mauduech. À la découverte de Sept pièces courtes de Harold Pinter, à laquelle nous convie la troupe des « Buv’Art » sous la houlette éclairée de Laurence Aurry. 

Le grand mérite du spectacle donné par Les Comédiens est de nous avoir fait entendre de façon généralement claire et audible des alexandrins, chose assez rare il faut le dire sur les scènes de Martinique. S’est vue ainsi confortée l’idée que les comédies de Molière, quels qu’en soient les choix de mise en scène, de scénographie et de costume, sont bien intemporelles, et toujours génératrices de rires autant que de réflexion.

→   Lire Plus

Exposition et vente d’orchidées

Le 4 et 5 Mai 2019 à l’ESPE

Dans le cadre de ses activités  pour :

Favoriser les échanges d’informations et de plantes entre orchidophiles.
Participer aux actions de protection des orchidées de la Martinique.
Organiser des visites de jardins ou de sites riches en plantes mal connues, dans l’île de la Martinique ou en dehors de la Martinique.
Recevoir pour les membres des plantes nouvelles de l’extérieur, en s’assurant que les importations se font dans le respect de la législation internationale sur la protection des orchidées, des conditions sanitaires exigées pour la protection des végétaux.
Promouvoir ou participer à toute manifestation culturelle, éducative et scientifique visant à la vulgarisation et à l’approfondissement de la connaissance des orchidées.Exposition vente d’orchidée organisée par le IONOPSIS CLUB.

Cette association qui rassemble les amateurs d’orchidées, n’a eu de cesse depuis sa création d’ initier ses membres et sympathisants à la culture de cette plante fascinante. Elle fascine à la fois par sa forme qui en a fait un genre dans le règne végétal, mais aussi pour toutes les combinaisons qu’elle offre aux amateurs. De la Botanique à l’hybride elle ne laisse pas indifférent.

→   Lire Plus

« Les solidarités humanistes », sous la direction d’Obrillant Damus et Denis Jeffrey

À sa naissance, le nourrisson dépend entièrement des liens de solidarité entre les membres de sa famille pour la satisfaction de ses besoins physiologiques, affectifs et cognitifs. Ils devront également assurer sa protection face aux aléas de la vie. À l’aube de ses jours, le nouveau-né est entièrement dépendant de ses parents, mais aussi de plusieurs autres personnes – infirmières, médecins, puéricultrices, policiers, etc. – qui contribuent à lui prodiguer des soins, à le stimuler et à le protéger. En fait, son existence tient aux réseaux de solidarité entre adultes qui agissent à son égard avec bienveillance. Agissent-ils par devoir ou par intérêt ? Les motivations de chacun sont personnelles, mais le fait est que la solidarité est essentielle à sa vie, à sa socialisation, à son émancipation, à son accès à l’âge de raison. Elle engage des personnes, qui parfois ne se connaissent pas, à se mettre au service du nourrisson afin qu’il puisse faire ses premiers pas à l’abri des mauvaises surprises. En fait, à l’instar des nourrissons, nos propres existences sont conditionnelles à l’organisation de réseaux de solidarité entre un nombre incalculable de personnes qui acceptent de s’engager, par leur travail, leur bénévolat ou leurs activités sociales, pour le bien de tous.

→   Lire Plus

« Compartiment fumeuses » : Où les bonnes intentions ne suffisent pas.

— par Janine Bailly —

Déception pour moi que ce spectacle, dont j’espérais beaucoup, en raison des thèmes qu’il aborde, des critiques louangeuses qui suivirent sa présentation au Studio Hébertot dirigé par Sylvia Roux elle-même, du renom aussi de Bérengère Dautun qui à la Comédie Française fit une longue et belle carrière… Les deux autres comédiennes, j’avoue humblement n’avoir pas eu par avant l’occasion de les connaître sur scène.

La pièce a pour mérite de parler des femmes dans un contexte particulier, celui d’une cellule de prison. De deux femmes si dissemblables, et pourtant traitées d’égale façon par les hommes ; violentées toutes deux par une société aveugle, dont les yeux commencent seulement à se dessiller, et qui trop souvent encore campe sur ses positions ! Un choix qui permet de croiser différentes problématiques, certaines étant plus particulièrement dans l’air du temps, d’autres s’avérant plus intemporelles.

Il nous sera parlé des violences faites aux femmes donc, violences faites à l’extérieur dans ce « dehors » désormais  interdit, violences faites autant à l’intérieur entre les quatre murs gris d’une cellule, dont le « cinquième» serait cette matonne  contre qui se fracasseraient les vagues de la révolte.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 17 février 2019

L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.

Le terme de science sociale apparaît pour la première fois en 1824 dans l’ouvrage de William Thompson (1775-1833), An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth.

Les débuts des sciences sociales au 18e siècle se reflètent dans la grande encyclopédie de Diderot, avec des articles de Jean-Jacques Rousseau et d’autres pionniers. L’émergence des sciences sociales se reflète également dans d’autres encyclopédies spécialisées. La période moderne a vu la science sociale être utilisée pour la première fois comme un champ conceptuel distinct.

→   Lire Plus

Trois films « noirs », au propre comme au figuré

— par Janine Bailly —

« Green Book, Si Beale Street…, The Hate U Give »

En attendant l’ouverture des Rencontres Cinéma Martinique, n’hésitons pas à prendre dès que possible le chemin des salles de Madiana. Certes, il arrive que les séances VO, plus souvent que les autres peut-être, se voient soumises à de désagréables infortunes, maints spectateurs se trouvant confrontés à ce dilemme, voir le film en français, ou se faire rembourser dans l’espoir de revenir un autre soir, ou de guerre lasse ne jamais voir le film ! Cependant, force est de reconnaître que depuis la dernière décennie, beaucoup de progrès ont été faits, et il me fut bien difficile de satisfaire ce mois-ci toutes mes envies de pellicule tant la programmation — qu’elle soit du fait de Tropiques-Atrium ou de Madiana — s’est montrée alléchante, diverse, et prometteuse. Par bonheur, certaines séances du “dimanche-onze heures” donnent à la retardataire que je suis parfois l’opportunité de se rattraper, et la sérénité particulière du lieu en ces calmes matins-là contribue aussi à mon plaisir ! 

Des États-Unis ne sont pas venus que les traditionnels blockbusters — trop longtemps squattant l’affiche ? 

→   Lire Plus

Michel Herland dans « Le Déparleur »

Le 2 février à 19 h au CDST, Saint-Pierre

— par Janine Bailly —

Ou comment dire le tragique au quotidien

Il vient en silence s’allonger, ou mieux dit se recroqueviller sur un banc de bois brut, dos au public, et le spectacle commence. Par un chant enregistré, qui parle de nantis et de pauvres, de riches et de démunis, un peu à la façon, dans l’air et les paroles, de ce qui fut « Le Chant des Canuts ». Au refrain qui clamait « C’est nous les Canuts, nous sommes tout nus », fait écho le « C’est nous les clochards, c’est vous les jobards ».

Le ton est donné, il planera sur la salle le fantôme d’Aristide Bruant. Mais  plus encore celui de Jehan Rictus, dans « Les Soliloques du Pauvre ». Car du banc se lève, pour tenir la scène, le seul Déparleur, qui pendant plus d’une heure dira sa vie vécue sous le signe des déboires et du boire, de la déveine familiale et des amours malheureuses ; dira aussi le monde comme il ne va pas, comme il s’embourbe et déraille ; dira la vie et la mort, celle-ci ouvrant et fermant le discours : la première apostrophe — en direction des passants de la rue, en direction des spectateurs de la salle — n’affirme-t-elle pas « Y a des jours où je voudrais être déjà dans le trou » ?

→   Lire Plus

Les Indésirables

— Par Michèle Lamarchina —

J’étais descendu à Marseille pour écrire un reportage sur l’exode des opposants politiques et des juifs de toute l’Europe pendant l’hiver quarante. Après quelques jours de recherche, je suis en mesure d’envoyer mon article:

 » 3 décembre 1940: Pétain est en visite dans la cité phocéenne: contre toute attente il est acclamé en sauveur de la patrie dans cette ville rouge, collectiviste, disait-on à cette époque. Les Marseillais réputés graines de communards se prosternent à ses pieds et baisent son manteau! Il fait si froid à Marseille ce jour- là qu’on pourrait descendre la Canebière à skis. On se bouscule, on se houspille dans un chaos de piétons où se mêlent les Marseillais de tout poil, portefaix, boutiquiers, artisans, pêcheurs et ouvriers et l’ensemble du gibier de camp d’internement, les réfugiés des pays en flammes, fuyant les dictatures et l’avancée des troupes allemandes, Espagnols, Italiens, Allemands, Autrichiens, juifs de toute l’Europe, socialistes, communistes et francs-maçons, tous ceux qu’on nommait « la racaille », au nombre desquels quantité d’artistes et d’écrivains plus ou moins reconnus: ici se croisent Breton, Masson, Ernst récemment enfui du camp des Milles, Dina Vierny, Victor Serge, Anna Seghers, Alma Malher et tant d’autres dont la réputation reste à faire comme Claude Lévi-Strauss.

→   Lire Plus

Miraï, ma petite sœur – Diamantino : des films pour renaître

— par Janine Bailly —

Quand tu vas au cinéma, tu peux te laisser bercer par le défilement des images, te satisfaire de l’histoire qui au premier degré t’est racontée. Tu peux aussi, spectateur actif, chercher ce qui se cache derrière ces images, et que le réalisateur n’a pas choisi de te délivrer trop crûment. Pas à pas tu construis toi-même le sens. Petit Poucet des salles obscures, tu suis les cailloux semés sur le chemin, et qui te mènent au cœur même du propos. Le film alors te délivre sa « substantifique moelle » ! Il en va ainsi de deux productions récentes, vues en séance VO, l’une proposée par Madiana, l’autre par Tropiques-Atrium, l’une japonaise, l’autre luso-américaine, l’une traitée en dessin animé, l’autre sous la forme habituelle. Toutes deux présentes à Cannes 2018, lune à La Quinzaine des Réalisateurs, l’autre à La Semaine de la Critique.

« Miraï, ma petite sœur », du Japonais Mamoru Hosoda, est ciselé comme un petit bijou, chaque dessin si minutieusement réalisé que les personnages acquièrent sur l’écran une véritable profondeur, et qu’on se laisse attendrir par l’histoire de Kun, ce petit garçon dont la vie est troublée par la venue au sein de la famille d’un bébé, la petite sœur, nouvel objet de l’affection et de l’attention parentales.

→   Lire Plus

Cinéma – « Cold War », « Ultra rêve »

 — Par Selim Lander —

Cold War de Pawel Pawlikowski : magistral.

Au premier plan, une route et un grand arbre, le tronc nu presque jusqu’à mi-hauteur avant les branches qui forment comme une boule touffue ; derrière un champ de maïs avec un ciel gris, une pâle lumière d’hiver, même si l’absence de neige, les feuilles de l’arbre et le maïs appartiennent plutôt à la fin de l’été ; du vent dans les feuilles : cette image en noir et blanc résume à elle seule un premier aspect du film, son esthétique sobre et sombre à la fois : nous sommes en effet après-guerre, en Pologne, il fait froid, on porte des longs manteaux.

Autre image, un cœur de jeunes filles qui chantent a capella sur une musique traditionnelle ; la beauté de la mélodie, la fraîcheur des interprètes, leurs sourires mêmes ne parviennent pas à dissiper l’atmosphère pesante des pays de l’Est avant la perestroïka.

Une dernière image, une boite de jazz à Paris, une femme qui chante en polonais accompagnée au piano par son amoureux, polonais lui aussi.

Ces deux-là sont les personnages principaux du film de Pawlikowski – partiellement inspiré de l’histoire de ses propres parents – reparti avec le prix de la mise en scène lors du dernier festival de Cannes.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 7 octobre 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

→   Lire Plus

Parutions : nouveautés du 21 juillet 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

→   Lire Plus

Rencontres Cinémas Martinique 2018 Part 2

Du 23 mai au 5 juin 2018 à Madiana

— Présentation Steve Zébina —

Le temps comme mesure, celui d’histoires vécues, d’histoires imaginées, d’histoires racontées. Pour cette 13 e édition, nous avons choisi l’ancrage temporel comme fil conducteur de notre voyage. Un voyage qui ravive les mémoires, questionne le temps présent et se tourne vers l’avenir.
Les films s’immiscent dans la vie de ceux qui les regardent ; aimés, détestés, ils ne laissent jamais le spectateur indifférent. Une relation intime et sentimentale qui « colonise notre inconscient » nous dit Wim Wenders. Ils sont le reflet d’une histoire familiale, d’une génération, d’une époque.

Voir le programme

De ces souvenirs, de cette intimité se dessine une véritable mémoire collective.
Ces films « qui nous ont fait », pour reprendre la formule de Martin Scorcese, n’ont pas de frontières. Une conviction que nous avons portée depuis plusieurs années en présentant des œuvres du monde entier. Elles ont toujours révélés qu’au-delà des connotations culturelles, se trouve une même humanité, traversée par les mêmes rêves et espoirs, par les mêmes émotions.…

→   Lire Plus

« François d’Assise » de Joseph Delteil

— Par Selim Lander —

Joseph Delteil est l’un des quelques écrivains, à l’instar de Jean Giono, qui font l’objet d’une sorte de culte au sein d’une petite secte de fidèles… tout en laissant les autres lecteurs passablement indifférents. C’était donc un acte de foi, de la part des programmateurs des « Petites Formes », que de programmer Delteil en clôture du festival, et doublement puisque son texte conte l’histoire de saint François d’Assise.

A partir de là, la réaction face à ce spectacle sera évidemment très différente suivant qu’on adhère ou qu’on n’adhère pas à l’écriture de Delteil et/ou à la foi chrétienne. L’auteur a bien déclaré qu’il voulait parler de « François d’Assise », l’homme plutôt que le saint, mais enfin les envolées mystiques ne manquent pas dans son texte et l’hymne à la nature et aux petits oiseaux épuise vite ses vertus… théâtrales.

→   Lire Plus