Ne faisons pas mentir l’Histoire.

 — Par Florent Grabin pour l’Association PUMA —

dechetsD’échec en échec, nous sommes parvenus à atteindre le sommet de l’inacceptable, avec en prime, un grave risque sanitaire, une pollution exponentielle et une importante production de dioxine lors des feux de décharge et des dysfonctionnements de notre incinérateur.

Communiqué – CACEM | La Martinique est actuellement confrontée à d’importantes perturbations au niveau du traitement des déchets à cause de la saturation des installations actuellement en place.

Aussi, le Président de la CACEM informe les administrés du Centre que la collecte des ordures ménagères est perturbée sur le territoire du centre comme sur l’ensemble de la Martinique en raison de la saturation des sites  de traitement placés sous la responsabilité du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets (SMTVD), tels que l’usine d’incinération de Dillon, à Fort-de-France et le Centre d’enfouissement de CERON, à Ste-Luce.

Les perturbations liées à la collecte des ordures ménagères sont consécutives à la saturation des installations de traitement précitées……..

Gouverner, c’est prévoir ; écouter les différentes observations de la société civile, c’est construire le chemin du bon sens. Ainsi, notre volonté prédominante est la protection de notre île, cependant nous avons toujours des réponses politiciennes nous conduisant droit à l’échec.

échec  » car les perturbations liées à la gestion des ordures ménagères sont multiples. Ici, le principal élément reste la peur : celle infligée aux riverains qui souvent sont pris comme boucliers humains pour permettre à d’autres de faire leur gesticulation politique.

échec » dans la gestion de la fermeture des décharges, car il n’a pas été tenu compte de la valeur ajoutée se trouvant dans les déchets dans la mise en place des solutions de rechange. Ce manque d’estimation nous conduit inexorablement à la réouverture partielle de la décharge de la Trompeuse, qui déjà s’apprête à traiter un important stock de déchets à destination de l’incinérateur. D’autres sont acheminés au Centre d’enfouissement de CERON, à Ste-Luce.

Échec, Échec, ÉCHEC,… c’est la seule résonnance que nous entendons en regardant les graves erreurs de choix dans la valorisation de nos différents déchets. Ainsi, le bricolage des filières mises en place est visible dans les différentes unités. Nous vous invitons à y faire un tour pour vous faire une idée concrète de ce dont nous vous parlons.

Concernant l’ouverture de la décharge des déchets ultimes du Petit Galion au Robert, nous avons assisté à un vent de panique de nos élus, sans courage politique, face à une des organisations spécialistes du  »non à tout », cette dernière a mobilisé la population pour interdire la création de cet outil.

Alors, ne serait-il pas plus salvateur que nous nous méfiions ? Si nous ne parvenons pas à régler la gestion de nos déchets, cette unité risque de devenir une décharge saturée en moins de dix ans.

Donc, ne nous laissons plus manipuler sans rien dire, par une poignée d’individus sans scrupule, qui savent que la peur fait vendre. Soyons sceptiques quand ils avancent, sans la moindre preuve scientifique, qu’il y a danger. Soyons rationnels et développons les méthodes existant dans d’autres latitudes et ayant fait leurs preuves. Montrons-le. Nous pouvons vous démontrer qu’il existe des technologies avec d’incontestables retours d’expériences, qui peuvent nous permettre de gérer plus de 150 000 tonnes par an, tout en les valorisant, en les triant pour produire du courant électrique et aussi créer des emplois.

Après le pire, serons-nous capables du meilleur ? C’est notre dernière chance. Saisissons-la. Il ne faut pas se battre pour être meilleur que l’autre, mais se battre pour être meilleur que soi-même, PUMA

 

Pour l’Association écologique PUMA Le PrésidentFlorent GRABIN