Martinique Jazz Festival 2017 : le jazz a cent ans!

Originaire du Sud des États-Unis, il est créé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle au sein des communautés afro-américaines. Avec plus de cent ans d’existence, du ragtime au jazz actuel, il recouvre de nombreux sous-genres marqués par un héritage de la musique euro-américaine et afro-américaine, et conçus pour être joués en public. Il émerge à partir d’autres genres musicaux, dont le ragtime, la marche, le negro spiritual et le blues, et comporte des caractéristiques telles que l’utilisation fréquente de l’improvisation, de la polyrythmie, de la syncope, du shuffle, du scat et des notes bleues. En outre, il emprunte de nombreux éléments à la musique populaire américaine (en) et à la tradition des brass bands3. Couramment associé aux cinq instruments emblématiques du jazz — le saxophone, la trompette, le trombone, la clarinette et le piano —, le jazz mobilise cependant un grand nombre d’instruments différents, dont la guitare, la batterie, et la contrebasse.

Voir le programme du MJF 2017 ci-dessous

Au cours du XXe siècle, le jazz a acquis une large popularité au-delà des frontières des États-Unis et s’est répandu dans le monde, donnant naissance à de très nombreux styles et sous-genres selon les pays et les régions. Les premières formes de jazz apparaissent à la Nouvelle-Orléans et à Saint-Louis dès 1910 : le jazz Nouvelle-Orléans mélange le blues à la quadrille et la biguine des Antilles françaises. Dans les années 1930 émergent le swing, un style marqué par le blues et l’improvisation, et le jazz manouche, un genre créé en France sous l’influence des big bands et du bal musette. D’une musique populaire conçue pour la danse, le jazz devient un genre musical complexe avec le bebop, joué à des tempos plus rapides et avec des accords plus élaborés. Le cool jazz de la fin des années 1940 apporte des sons calmes, délicats, et des mélodies longues et linéaires. Le free jazz des années 1950 se libère quant à lui des contraintes harmoniques, et met en valeur l’improvisation et l’énergie.

Le hard bop apparaît au milieu des années 1950 et introduit des influences du rhythm and blues, du gospel et du blues, notamment dans le jeu du saxophone et du piano. Quelques années plus tard, le jazz modal utilise la gamme comme base de la structure musicale et de l’improvisation. Dans les années 1960 et 1970 se développe le jazz fusion, qui combine le jazz et des rythmes rock, des instruments électroniques et utilise une forte amplification sur scène. Une forme commerciale de jazz fusion, appelée smooth jazz, connaît un franc succès dans les années 1980 et atteint un large public grâce à une diffusion radiophonique de grande ampleur. Jusqu’à aujourd’hui, le jazz a engendré plusieurs dizaines de sous-genres, dont le jazz afro-cubain, le jazz West Coast, le ska-jazz, l’avant-garde jazz, l’indo-jazz (en), le soul jazz, le jazz de chambre, le latin jazz, le jazz-funk, le loft jazz (en), le jazz punk, l’acid jazz, le jazz rap, le M-Base (en) et le nu jazz.

Les musiciens de jazz (jazzmen) jouent au sein de formations qualifiées de jazz bands (orchestres de jazz). Les figures majeures du jazz sont les pianistes Duke Ellington, Art Tatum, Thelonious Monk, Bud Powell, Oscar Peterson, Herbie Hancock et Count Basie, les trompettistes Louis Armstrong, Dizzy Gillespie et Miles Davis, le contrebassiste Charles Mingus, les saxophonistes Coleman Hawkins, Lester Young, Charlie Parker et John Coltrane, le clarinettiste Sidney Bechet, et les chanteuses Billie Holiday, Nina Simone et Ella Fitzgerald. Présent dans la bande originale de nombreux films, le jazz a marqué l’œuvre de cinéastes comme Martin Scorsese ou Woody Allen, lui-même clarinettiste de jazz. Depuis l’après-guerre, la capitale mondiale du jazz est New York, grâce à ses très nombreux clubs de jazz (notamment dans la 52e rue) et ses auditoriums, dont le Carnegie Hall qui accueillit des concerts mythiques. Toutefois, des festivals de jazz ont été créées partout dans le monde : les principaux sont ceux de Montreux, Montréal et Copenhague…

Source : wipkipedia

*****

***

*

Le programme

Dimanche 26 novembre

Jazz brunch : Concert d’ouverture Martinique Jazz Festival 2017
Ouverture au Domaine de La Pagerie
En partenariat avec la CTM – Entrée libre
Au programme :
Malika Tirolien (Guadeloupe/Canada)
Jean-Claude Montredon (Martinique)
Mona legs fondamental, une Création collective autour de Musique/Slam/Danse avec Guy-Marc Vadeleux – Jasser Haj Youssef – Linley marthe – Papa Slam – Flo – Micky Télèphe Myriam Soulanges – Kais Chouibi (Martinique/Tunisie/Guadeloupe)
Roger Raspail (Guadeloupe)

Jazz à Rivière-Salée : Elsi Etna et Sinké

Mercredi 29 novembre

Rivière-Salée – Centre culturel du bourg
19h – Entrée libre

Elsi Etna (Martinique)
Une voix authentique et voluptueuse, délicat mélange entre jazz et rythmes afro-caribéens.
Lauréate 2014 des concours Jazz à Vannes et Crest Jazz Vocal, Elsi Etna, s’est formée au Conservatoire National de Montpellier et de Lyon, au Berklee College of Music de Boston et elle a travaillé́ avec Franck Nicolas.
Chant : Elsi Etna
Piano : Marc Cabrera
Basse & Contrebasse : Alex Bernard
Batterie : Guillaume Bernard

Sinké (Martinique)
S’inspirant du bèlè, du reggae, des musiques africaines, Sinké définit son projet de : « musique de descendant d’africain déporté ».
Dans un format acoustique, il chante des thèmes sociétaux ou spirituels sur son premier CD Chimen Limiè. Dédé Saint-Prix, son parrain musical, l’a invité à partager la scène… Un jeune à suivre… dans la lignée de Kolo Barst et Pointois comme lui !
Chant & Guitare : Sinké
Chœurs : Peggy Bertin
Percussions : Johan Lebon
Batterie : Alexandre Felvia
Claviers : Yannick Eugène
Basse : Paul-Antoine Viraye

Jeudi 30 novembre

Arnaud Dolmen (Guadeloupe)

Esplanade Tropiques Atrium – 18h – Jeudi 30 novembre

Batteur, percussionniste, compositeur, il étudie le ka dès 5 ans, puis la batterie à l’Atelier Marcel Lollia en Guadeloupe. Diplômé de l’École de Batterie Dante Agostini de Toulouse (1er Prix à l’unanimité du juryà, il est un musicien éclectique, recherché pour sa sensibilité, à l’avant-garde d’un jazz antillais décomplexé dont témoigne son CD Tonbé lévé.

« Le brassage multiculturel, illimité, avec un solide ancrage caribéen – France Musique »

Batterie – Percussions – Chant : Arnaud Dolmen
Piano : Leonardo Montana
Contrebasse : Zacharie Abraham
Saxophone : Adrien Sanchez
 

Salle Aimé Césaire 20 h
Nicolas Lossen
Martinique

Jacques Schwarz-Bart & Omar Sosa – Creole Spirit
Guadeloupe / Cuba / Haïti

Vendredi 1er décembre
Nouveaux rendez-vous pour les jeunes talents : Tremplins Martinique Jazz Festival !!!

Maleïka (Martinique)

Esplanade Tropiques Atrium – 18h – Vendredi 1er décembre

Maleïka, c’est la douceur mélancolique, alliée à une voix puissante. Sa musique est électro-acoustique, caribéenne, aux influences urbaines et actuelles avec de profonds messages. Une chanteuse révélée au Martinique Jazz Festival 2015 et au All for One. Ses mots d’ordre : fusion, émotion, voyage et découverte.

Chant : Maleïka
Claviers : Yannick Eugène
Basse : Paul-Antoine Viraye
Batterie : Alexandre Felvia

Salle Aimé Césaire 20h

Tricia Evy
Martinique / Guadeloupe

Samedi 2 décembre
Sinké (Martinique)

Esplanade Tropiques Atrium – 18h – Samedi 2 décembre

S’inspirant du bèlè, du reggae, des musiques africaines, Sinké définit son projet de : « musique de descendant d’africain déporté ». Dans un format acoustique, il chante des thèmes sociétaux ou spirituels sur son premier CD Chimen Limiè. Dédé Saint-Prix, son parrain musical, l’a invité à partager la scène… Un jeune à suivre… dans la lignée de Kolo Barst et Pointois comme lui !

Chant – Guitare : Sinké
Choeurs : Peggy Bertin
Percussions : Johan Lebon
Batterie : Alexandre Felvia
Claviers : Yannick Eugène
Basse : Paul-Antoine Viray

Ray Lema Quintet
Congo

Salle Aimé Césaire 20h

Rhoda Scott – Lady Quartet
Etats-Unis

Kenny Garrett Quintet
Etats-Unis

Dimanche 3 décembre

Le Prêcheur, Espace Samboura 16h

Gilles Voyer & Wanazik ( MArtinique)

K’Koustik ( Guadeloupe)