Habitations, Parcs & Jardins de Martinique

Les Jardins de Martinique

Les 7 musées de Martinique

La maison d’Aimé Césaire à Fort-de-France

Le Fort Saint-Louis 

 

Quelques habitations

L’habitation La Sucrerie

Les Anses-d’Arlet
À l’entrée du bourg des Anses-d’Arlet, au croisement de la D7 et de la D37. Stationnement à l’entrée du bourg. Photo : Gérard Germain

Cette maison traditionnelle construite au sommet d’un morne a été restaurée entre 2004 et 2007 pour en faire une résidence adaptée au mode de vie contemporain tout en conservant ses caractéristiques patrimoniales.

La première mention connue de la maison est un acte notarié de 1777. Sa volumétrie correspond alors au salon central et à la galerie côté montagne (au vent).
La galerie côté mer et l’étage sont ajoutés plus tard, vraisemblablement autour de 1840. Dans la seconde moitié du 20e siècle, la maison qui a une fonction de résidence secondaire n’est pas modernisée. Lors de son rachat au début des années 2000, elle est à l’état de ruine après avoir été abandonnée durant de longues années.
Une campagne de restauration est entreprise entre 2004 et 2007 sous la direction de Christophe Charlery, architecte du patrimoine, avec l’objectif d’en faire une résidence confortable et adaptée au mode de vie contemporain en conservant ses caractéristiques patrimoniales.

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L’habitation Pécoul

Classée au titre des monuments historiques en 1996
Basse-Pointe
Sur la RN1, avant l’entrée du bourg de Basse-Pointe à 2 km après le rond-point des RN1-RN3. Photo : Gerard Germain

Avec sa maison principale, ses dépendances domestiques, ses équipements industriels et ses aménagements paysagers, l’habitation Pécoul forme aujourd’hui un ensemble harmonieux, témoin d’une histoire de plus de trois siècles. Elle n’est pas la reconstitution mimétique d’un état antérieur à un moment donné mais l’aboutissement d’une longue histoire qui a vu la construction, la transformation, la démolition et la restauration des différents bâtiments.
C’est cette superposition d’histoires architecturales et humaines que la Fondation Clément tente de conserver avec le projet patrimonial entrepris depuis 2001.
Sucrerie traditionnelle jusqu’au 19e siècle, l’habitation se modernise avec l’arrivée de la vapeur toutefois rendue obsolète avec la construction des grandes usines centrales.
Une distillerie agricole prend sa place à la fin du 19e siècle jusque dans les années 1950 où la culture de la banane assure une nouvelle prospérité à l’habitation. L’habitation doit son nom à la famille Pécoul, propriétaire depuis 1801 et qui pendant près de deux siècles, lui donne sa forme actuelle.

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L’habitation Bellevue

Le Macouba
Sur la RD10, prendre le chemin en face du stade à l’entrée du bourg du Macouba. Photo : Marc Mesnage

Le domaine est situé sur un plateau entre la Montagne Pelée et la Distillerie J.M dont il est l’exploitation agricole. Les bâtiments industriels anciens ont été restaurés en 2018 et sa maison, reconstruite dans les années 1930, a fait l’objet d’une réhabilitation en 2016.

Bellevue est l’une des plus anciennes habitations de la commune du Macouba. Dès 1671, elle est mentionnée dans l’état général descriptif des terres de la Martinique appelé Terrier.
À la fin du 18e siècle, l’habitation devient la propriété d’Antoine Joseph Marraud de Sigalony (1733-1786). Pendant la période de troubles de la Révolution française, l’habitation change de propriétaires au gré des ventes aux enchères. Le calme rétabli, François-Dominique Desgrottes de
Montganier s’en porte acquéreur auprès de Joseph-François Pécoul en 1794. L’habitation est alors composée de 200 carrés de terre (259 ha),
cultivés en cannes et en manioc par 220 esclaves. On compte cette habitation parmi les plus importantes de l’île.

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La distillerie JM

Le Macouba
Quartier Fonds-Préville. Photo : Robert Charlotte
Tout au nord de l’île, la distillerie J.M est l’une des plus anciennes de la Martinique, et l’une des dernières à vivre encore de façon quasi autarcique. Elle utilise l’eau de sa source, ses champs de canne, dans une nature luxuriante qui l’environne. Son savoir-faire artisanal se transmet de génération en génération depuis plus de 100 ans. Photo : Robert Charlotte

L’architecture s’est mise au service de l’outil industriel pour mieux l’intégrer dans une esthétique d’ensemble.
Le « fouillis » des toits de tôle brute a fait place à un élégant enchevêtrement de toits rouges dominés par l’ancienne cheminée ; de nombreux bâtiments ont été réhabilités, d’autres réinventés, et leur imbrication aléatoire organisée au plus près de la logique industrielle, en suivant pas à pas les étapes de la transformation de la canne.
La circulation est devenue claire et fluide mais le charme vernaculaire est toujours là.
Une fois ce « squelette » mis en place, chaque «organe », chaque bâtiment a été pensé dans les moindres détails en fonction de son usage spécifique, qu’il s’agisse d’un impératif industriel ou du plaisir du visiteur.

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L’Habitation Anse-Latouche et son zoo

j-d-m-04Un parc paysager a été créé autour des ruines de l’habitation de I’Anse Laiouche fondée au milieu de 17ê- » siècle et détruite lors de l’éruption de la montagne Pelée en 1902.

L’habitation sucrière de l’Anse Latouche, fondée avant 1643, est, probablement, la plus ancienne habitation de la Martinique.
La résidence principale et les installations agro-industrielles étaient situées dans cette petite vallée dont les eaux de la rivière actionnaient le moulin à sucre, alors que les terres cultivées se trouvaient sur les hauteurs environnantes.
Pendant plus de deux siècles et demi, les activités de l’Habitation furent nombreuses et variées : cacao, tabac, indigo, farine de manioc, sucre et rhum. Il y avait également une forge et une poterie. Habitée, pendant quelque temps, par le Gouverneur de la Martinique, elle fut le site en 1717 d’une célèbre révolte des planteurs, « le Gaoulé ».
Le 8 mai 1902, la plantation fut détruite par l’éruption de la Montagne Pelée mais les vestiges sont nombreux et témoignent qu’elle était bien l’une des plus importantes et complexes habitations de l’époque. La résidence principale était entourée d’un jardin à la française au milieu duquel fut construit un jet d’eau. Une pierre gravée en son centre porte la date de 1747.
Le barrage ou « digue », imposante construction datée de 1716, est unique en Martinique, ainsi que l’aqueduc qui menait l’eau au moulin à sucre qui fut plus tard transformé en distillerie.

Dans les années 1990, Jean Philippe Thoze. créateur du célèbre jardin botanique tropical de Balata y dessine un parc en écho à la mémoire et la topographie des lieux.

L’Habitation Clément et ses jardins

Classée au titre des monuments historiques en 1996
Le François

Depuis le bourg du François, prendre la route du Saint-Esprit (D6) sur 2 km.
Site exceptionnel par sa richesse architecturale et son histoire, l’Habitation Clément a su conserver sa fonction industrielle d’origine, tout en développant une politique patrimoniale et culturelle à la portée de tous. Ce lieu unique réunit tout à la fois une maison de rhum centenaire, un domaine patrimonial, et un centre d’art contemporain dirigé par la Fondation Clément.
L’Habitation Clément est aujourd’hui un vaste domaine de 160 hectares, niché dans la commune du François, au sud-est de la Martinique.
Site exceptionnel par sa richesse architecturale et son histoire, l’Habitation Clément accueille chaque année plus de 150 000 visiteurs venus découvrir cet endroit qui a su conserver sa fonction agricole et industrielle d’origine, tout en développant une politique patrimoniale et culturelle à la portée de tous. Au cœur des plantations de canne à sucre et de banane, ce lieu unique réunit tout à la fois, la mémoire martiniquaise, une maison de rhum centenaire et un centre d’art contemporain animé par la Fondation Clément.
Surplombée par une maison créole traditionnelle, classée au titre des monuments historiques en 1996, ce lieu réunit au coeur des plantations de canne à sucre un site patrimonial majeur, un centre d’art contemporain et une maison de rhum réputée.
L’Habitation Clément a bénéficié de plusieurs campagnes de restauration et d’aménagements, visant à mettre en valeur et à rendre accessible toute la richesse du site.

Photo Jean-Baptiste Barret

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Habitation La Salle Visite guidée d’une Sucrerie du XVII ème siècle.

Visite guidée au sein d’une ancienne sucrerie du XVII ème siècle, ses moulins, ses roues à aubes, sa boutique, sa purgerie, ses Alambics de distillation, ses chaudières et ses chais, à l’intérieur de huit bâtiments entièrement rénovés.
Un véritable voyage à travers le temps.

Ce qu’il faut savoir :

Auparavant, cette habitation datant de la fin du XVIIe siècle était connue sous le nom de Sucrerie Survilliers, pour avoir été la propriété de Claude de Laguarigue de Survillier, né en 1668 dans l’île de Saint Christophe, chassé de cette île par les anglais en 1690, comme tous les colons français. Il se réfugia en Martinique où il s’installa à Sainte-Marie à l’habitation Concorde et épousa au Prêcheur en 1695 Luce de La Salle.
Juste avant la Révolution (1786), Jacques Guillaume Seguin de La Salle racheta l’habitation qui porte depuis son nom.

Claude de Laguarigue de Survilliers :

Major de l’isle de la Martinique, colonel du régiment de la Cabesterre en 1708, puis colonel des milices.
Né le 25 Août 1668 – île de Saint-Christophe
Epouse Luce de La Salle, 8 enfants
Décédé le 18 octobre 1748 – Sainte-marie (Martinique)

Jacques Guillaume Seguin de La Salle

Chevalier
né le 13 Novembre 1748 au Lamentin(Martinique)
Epouse Marie Anne Aurore Dessalles, 6 enfants
Décédé le 03 Mai 1813 à Sainte-marie.(Martinique)