Les Forêts natales. Arts d’Afrique équatoriale atlantique.

Du 3 octobre 2017 au 21 janvier 2018 au Musée du Quai Branly

L’Afrique équatoriale atlantique a donné aux arts africains quelques-uns de ses plus exceptionnels chefs-d’œuvre. De la puissance plastique des Fang à l’élégance naturaliste des Punu, panorama des principaux styles artistiques de cette vaste région.
À propos de l’exposition

Au cœur de l’Afrique équatoriale atlantique, l’aire culturelle embrassant la République gabonaise, la République de Guinée équatoriale, le Sud du Cameroun et l’Ouest de la République du Congo, est une région de grande tradition sculpturale. Le génie plastique des artistes Fang, Kota, Tsogo ou Punu s’est notamment illustré dans une sculpture religieuse liée au culte des ancêtres et aux masques d’esprit. Des arts majeurs qui, dès leur découverte au début du XXe siècle par des artistes comme Picasso, Derain ou Braque, ont été déterminants dans la constitution du regard moderne en Occident.

À travers une sélection d’œuvres emblématiques – et souvent uniques – de collections publiques et privées majeures, l’exposition propose d’en étudier les principaux styles, à la manière d’une histoire de l’art « classique ». D’explorer les correspondances, mutations et particularités de la production artistique des nombreux groupes peuplant une vaste zone formée au gré des migrations. De révéler, en somme, la créativité et l’originalité exceptionnelle des arts de chacun des peuples de la forêt équatoriale atlantique.

L’exposition Les Forêts natales, Arts d’Afrique équatoriale atlantique a bénéficié de prêts exceptionnels du Musée Barbier-Mueller et du Musée Dapper.