Le parking Indigo de la Savane , la honte de Fort- de-France

— Par Pierre Alex Marie-Anne —
 l’heure où il n’est question que de développer l’attractivité touristique de la Martinique et singulièrement de sa capitale , l’état d’abandon dans lequel se trouve le parking indigo de la SAVANE constitue une véritable contre-publicité pour notre destination et une insulte pour ses résidents.
Il faut vraiment n’avoir aucune idée de ce qu’est l’accueil des visiteurs, dans un Centre-ville historique qui se veut touristique, pour tolérer une telle situation de dégradation et de négligence.
Les plus de quinze millions d’euros investis pour redonner une allure à l’espace central de verdure chère aux Foyalais sont comme réduits à néant par le spectacle déplorable de ce lieu de parcage de véhicules, sans attrait, qui le borde.
En dépit de toutes les annonces successives et panneau d’affichage descriptif alléchant ,force est de constater que rien ne bouge dans ce secteur , resté désespérément en jachère .
Mais de plus , s’agissant de la voie de desserte propre au parking, celle-ci se transforme en cloaque à la moindre pluie et pour compléter le tableau, les barrières d’accès ,comme les distributeurs de tickets de cet équipement urbain sont régulièrement en panne , quand il ne sont pas tout simplement cassés.
Je n’aurai garde de passer sur sa fonction de pissotière d’appoint , du fait que l’urinoir se trouvant à l’entrée du mail carrelé est le plus souvent fermée et inutilisable.
Il s’agit pourtant d’un emplacement de prestige de la Cité , servant de passage obligé pour les touristes se déplaçant du Grand Port maritime vers le Bord mer ,via le mail de l’Avenue de la Liberté et la SAVANE.
O n ne peut donc que déplorer l’inertie des dirigeants de la ville face à l’incurie de l’exploitant en question qui ne semble pas conscient de l’implantation privilégiée dont il bénéficie.
En effet, Il ne sert à rien de se féliciter de la multiplication des escales de bateaux de croisière si dans le même temps on ne fait pas ce qu’il faut pour que le domaine public municipal devienne un atout-maître au lieu d’un repoussoir, dans la recherche d’attractivité de la ville.

Pierre Alex MARIE-ANNE