« Le jour d’après », de Hong Sang-soo

Lundi 9 à 19h30. VO Madiana.

– Corée – 1h32

Avec Kim Min-Hee, Hae-hyo Kwon, Kim Saeybuk
Genre Drame
Nationalité sud-coréen

Synopsis :
Areum s’apprête à vivre son premier jour de travail dans une petite maison d’édition. Bongwan, son patron, a eu une relation amoureuse avec la femme qu’Areum remplace. Leur liaison vient de se terminer. Ce jour-là, comme tous les jours, Bongwan quitte le domicile conjugal bien avant l’aube pour partir au travail. Il n’arrête pas de penser à la femme qui est partie. Ce même jour, la femme de Bongwan trouve une lettre d’amour. Elle arrive au bureau sans prévenir et prend Areum pour la femme qui est partie…

La presse en parle :

Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
À sa manière de muse et de compagne, l’arrivée de Kim Min-hee comme point d’ancrage moral dans le cinéma de Hong Sang-soo a redéfini (…) le rapport de Hong à ses personnages et sa manière de se livrer plus frontalement (sécheresse) et plus entièrement (plénitude).Critikat.com par Axel Scoffier
Hong Sang-soo rejoue ici les infinies variations du motif de l’homme pris entre plusieurs femmes, des aléas de l’infidélité et de la lâcheté masculine, en y intégrant, par son travail du montage, une mise en doute du réel et l’organisation, au sein d’un même film, de récits alternatifs.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com

Culturopoing.com par Séverine Danflous
Dans un Noir et blanc digne d’une estampe, le film capte une image du monde flottant, la peinture des émotions s’étale dans des plans fixes aux cadres immobiles qui resserrent des duos amoureux, conjugaux, de travail.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com

La Septième Obsession par Séverine Danflous
Hong Sang-soo effleure les êtres, leur présence comme leur perte, et laisse planer une douce mélancolie sur cette neige qui recouvre Séoul et efface toute trace. C’est somptueux.

Les Inrockuptibles par Théo Ribeton
C’est peut-être ce qui entoure « Le Jour d’après » d’un parfum assez violemment intime voire impudique, mais aussi d’un poids plus lourd et plus sombre que ce à quoi nous a habitués le cinéaste.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles