Le fabuleux destin d’Amadou Hampâté Bâ

Mardi 13 et Mercredi 14 Mars – 20h Tropiques Atrium

Texte : Bernard Magnier
Mise en scène : Hassane Kassi Kouyaté
Avec : Habib Dembélé, Tom Diakité
« En Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ». Une phrase prononcée l’un des plus grands auteurs maliens, Amadou Hampâté Bâ, à l’Unesco en 1960. Bernard Magnier et Hassane Kassi Kouyaté rendent hommage à l’homme aux multiples vies, dans un spectacle plein d’humour et de sagesse.

De la falaise dogon de Bandiagara au Mali, où il est né en 1900, aux assemblées de l’Unesco et aux palais présidentiels, des bureaux de l’Institut Français d’Afrique Noire de Dakar aux pupitres des conférences internationales, des correspondances échangées de par le monde aux audiences accordées dans sa résidence d’Abidjan jusqu’à la fin de sa vie en 1990, Amadou Hampâté Bâ n’a cessé de s’adresser au plus grand nombre. Les multiples variantes de ses contes en attestent, de la version savante à la traduction littérale et à la version aménagée pour les jeunes lecteurs, une même volonté de transmettre, de partager.

Sur scène, Abib Dembélé, acteur incontournable au Mali, donne vie à l’écrivain et penseur malien. Accompagné des musiques d’Afrique de l’Ouest de Tom Diakité, il nous invite à un formidable voyage initiatique.

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De la falaise dogon de Bandagiara au Mali, où il est né en 1900, aux assemblées de l’Unesco et aux palais présidentiels, des bureaux de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN) à Dakar aux pupitres des conférences internationales, des correspondances échangées de par le monde aux audiences accordées dans sa résidence d’Abidjan jusqu’à la fin de sa vie en 1990, Amadou Hampâté Bâ n’a cessé de s’adresser au plus grand nombre. Les multiples variantes de ses contes en attestent, de la version savante à la traduction littérale et à la version aménagée pour les jeunes lecteurs, une même volonté de transmettre, de partager.

Profondément attaché à sa culture traditionnelle, comme à sa religion, il a fait de l’une et de l’autre une lecture ouverte, tolérante, à l’écoute de l’autre. Il s’est saisi de tous les genres littéraires : contes et légendes, bien sûr, mais aussi récit aux accents romanesques (L’étrange destin de Wangrin), poèmes (en langue peule en particulier), essais (Jésus vu par un Musulman), livres pour enfants et, enfin, publiés juste après sa mort, ses deux volumes de mémoires, Amkoullel l’enfant peul et Oui mon Commandant.

Dans cette œuvre, l’historien apporte la rigueur, l’homme manie l’humour, le conteur sait trouver l’équilibre subtil pour se jouer des contraintes de l’écrit sans perdre les élans et les libertés de la langue orale. Ses livres, accessibles et parsemés d’anecdotes et de maximes savoureuses, dispensent, sans jamais le laisser paraître et en se préservant de tout didactisme pesant, une authentique leçon de vie. Ils recèlent aussi, et ce n’est pas le moindre de leurs attraits, des propos d’une urgente et immédiate actualité.

 

distribution

Texte Bernard Magnier

Mise en scène Hassane Kassi Kouyaté

Assistante à la mise en scène Astrid Mercier

Avec Habib Dembélé et Tom Diakité (chant et multi-instruments)

Lumière Cyril Mulon

Costumes Anuncia Blas