« Frères volcans », lecture mise en espace de José Exélis

BU du campus de Schoelcher mardi 13 novembre 2018 à 18h 45

Hommage à l’écrivain Vincent Placoly

La bibliothèque universitaire du campus de Schoelcher et l’association ETC/Écritures Théâtrales Contemporaines en Caraïbe sont heureux de vous inviter à une soirée-hommage dédiée à l’écrivain martiniquais Vincent Placoly (1946-1992) mardi 13 novembre à 18h45 à la BU. Sous la direction artistique de José Exelis, les comédiens et musiciens Jeanne Beaudry, Virgile Venance, Guillaume Malasné, Kali, Willy Léger nous présenteront une lecture mise en espace et en musique de « Frères volcans. Chronique de l’abolition de l’esclavage », édité en 1983.

Cette histoire prend la forme singulière d’un journal intime tenu par un Béké de Saint-Pierre souffreteux entre janvier et mai 1848. Au fil d’une plume portée par le sens de l’histoire et une conscience tiraillée entre les devoirs de son état et les idéaux humanistes de l’époque, le personnage déroule le récit des évènements personnels et politiques ayant accompagné les premières apparitions de la liberté conquise par les esclaves puis la proclamation de l’abolition décrétée. Édifiant tableau d’atmosphère de l’an 1848 conjuguant scènes de vie, réflexions philosophiques et interrogations sur l’avenir ainsi ouvert, Frères volcans est, chronologiquement, la quatrième des sept œuvres littéraires publiées par V. Placoly.

Comme en attestent les écrits et le parcours de vie de Placoly, il n’y avait pas loin de l’homme de plume à l’ homme d’engagements et de convictions, ainsi que le rappelle ce portrait tiré du site Planetantilles.com.

Pourtant, Placoly souffre assurément d’un manque de visibilité, d’un manque d’écho dans le champ de la littérature antillaise, ce que soulève d’emblée dans sa thèse, pour tenter d’y répondre, Daniel Seguin-Cadiche (cf. réf. ci-dessous) « Jamais peut-être une oeuvre ne fut aussi incomprise et mal acceptée par ses contemporains (…) Mais qui est Vincent Placoly ? Il est, ajourdhui encore, difficile de répondre à pareille question tant l’auteur semble paradoxal, tant son oeuvre parait diverse et contradictoire. La raison principale serait-elle dans les difficultés que connaissent tous les critiques littéraires, de Jack Corzani à Daniel Delas, à la classer entre Négritude et Créolité ? »…

Entrée libre et gratuite, venez nombreux !

Plus d’infos  sur le site de la BU