Cycle de conférences Caraïbes (décembre 2015 – mai 2016)

Premier invité – Matthew J. Smith, University of the West Indies, Mona, Kingston le 18 décembre

conf_matthew_j_smithCoordonné par Manuel Covo et Romy Sánchez ce cycle de conférences porte sur l’histoire régionale de la Caraïbe, et ce dans un temps long qui enjambe la frontière entre période moderne et période contemporaine. Il s’agit de remettre en cause les multiples fragmentations imposées par des lectures insulaires, coloniales ou nationales d’un espace aux dimensions variables dans le temps. La Caraïbe questionne la frontière entre Amérique du Nord et Amérique du Sud et invite à s’affranchir d’historiographies surdéterminées par les aires linguistiques (anglophone, hispanophone, francophone etc.). Une série de rencontres entre chercheurs venus de tous horizons permettra d’aborder ces questions de multiples points de vue.

La première séance aura lieu le vendredi 18 décembre de 14h-17h – Salle Lombard 96 Bd Raspail, Paris 6e

Invité

Matthew J. Smith, professeur d’Histoire de la Caraïbe, University of the West Indies, Mona Kingston – Jamaïque

« No Direction Home: Exile and Politics in Late Nineteenth Century Haiti »

Discutante : Audrey Celestine, Maître de conférences à l’Université Lille 3 – Laboratoire Cecille

Cette première séance du Cycle Caraïbes sera l’occasion d’aborder la question de la place des migrations et des diasporas dans la fabrique de la région. Comment l’histoire connectée peut-elle aujourd’hui revisiter l’histoire sociale et politique d’un territoire transnational ?

Matthew J. Smith est un spécialiste de l’histoire de la Caraïbe dans une perspective transnationale. Il est l’auteur d’un ouvrage sur l’activisme politique marxiste et le nationalisme noir, intitulé Red and Black in Haïti, 1934 – 1957, et a récemment publié une histoire croisée des migrations haïtiennes et jamaïcaines durant le long XIXe siècle, au lendemain des abolitions.

Audrey Célestine a soutenu une thèse de sciences politiques sur les liens entre processus de mobilisation et construction identitaires chez les Antillais en France et les Portoricains aux États-Unis, et travaille actuellement sur l’action publique autour de la mémoire de l’esclavage en France et aux États-Unis, ainsi que sur les rapports à l’État chez les personnes originaires des départements d’Outre-Mer.

Cette séance est réalisée avec le soutien de l’axe 4 du laboratoire Mondes Américains “Approches sociopolitiques du fait colonial et impérial”, du laboratoire Mondes Américains et du CRALMI – Paris 1.

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