« Ceew mi, l’horizon n’appartient à personne », un documentaire de Wally Fall sur le Sénégal

ceew_miMardi 15 Décembre 2015 à 19h Tropiques-Atrium

Nous sommes heureux d’accueillir le réalisateur WALLY FALL pour une séance exceptionnelle de son film « CEEW MI – l’Horizon n’appartient à personne « .
Ce film qui a remporté le prix du meilleur documentaire caribéen à l’occasion des dernières Rencontres Cinémas Martinique est une plongée intime dans le parcours d’un jeune Antillais entre ses racines martiniquaises et africaines .
Le jury composé de Vincent Malausa ( critique aux Cahiers du cinéma ) – Julie Trassard Donatien ( Journaliste ATV) et Christian Foret ( Réalisateur) a récompensé « Ce cahier d’un retour au pays (qui) dresse avec une grande finesse de mise en scène un portrait à la fois intime, universel et politique du Sénégal d’aujourd’hui et de ses habitants. «

« Ceew mi, l’horizon n’appartient à personne », un documentaire de Wally Fall sur le Sénégal. Le réalisateur, un métisse retourne pour la 1ère fois au Sénégal à la vielle des élections présidentielles de 2012, il raconte à la fois les espérances de tout un peuple et le retour au pays d’un membre de la diaspora. Un documentaire en wolof qui nous interroge sur le lien entre langue et identité. Cette projection parisie…

Le synopsis du film : « Dakar, Février 2012. Je suis venu rejoindre mon père arrivé deux semaines plus tôt. Le pays connaît une effervescence particulière: le président sortant a décidé de briguer un 3ème mandat, soulevant une vague de contestation à travers tout le pays. Mon père sénégalais vit en Martinique depuis une trentaine d’années et c’est là que ma mère, native de l’île, et lui ont élevés leurs 3 enfants. J’y ai appris le français et le créole mais je ne maîtrise pas la langue de mon père: le Wolof. Une difficulté pour moi au Sénégal car là-bas, celui qui ne parle que le français est un « toubab », un Blanc. Un antagonisme surprenant quand on sait que la seule langue officielle du pays est encore le français, alors qu’elle n’est maîtrisée que par une minorité de la population. Comment en est-on arrivé là? Quel est le lien entre la langue et l’identité? C’est en tentant de répondre à ces questions que je parcours un bout de ce pays que je connais encore trop peu mais auquel je m’attache chaque fois un peu plus et où je me sens toujours aussi chez moi. »