Catégorie : Les chroniques de Jean-Marie Nol

La France a peur !

Halte au feu !
— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Il est vrai que cette fois-ci la consigne de la classe politique française était claire: “ les terroristes on va les terroriser ”. Ça m’a rappelé des souvenirs! … Pour l’heure, nous n’en sommes pas là.

L’ ivresse des mots, comme ceux prononcés par le chef de l’Etat à la Sorbonne lors de l’hommage du professeur d’histoire  Samuel Paty, décapité par islamiste radical,   ou encore après la mort du professeur de français Dominique Bernard égorgé par un fanatique musulman a longtemps placée la France hors de la réalité, et nous sommes en train de l’apprendre à nos dépends. Pour exemple, les médias écrivent régulièrement : « selon la formule prêtée à l’ancien président de la République, François Mitterand,, « on ne sort de l’ambigüité qu’à son détriment ». Elle renvoie à l ‘ambiguïté, à la dissimulation du mal par les hommes politiques à une période très récente. L’auteur en est le Cardinal de Retz, qui voulait chasser le cardinal Mazarin du pouvoir et empêcher que s’installe un despotisme d’État. Selon nous, si rien ne bouge, ce despotisme est déjà virtuellement sur une rampe de lancement en France, à horizon de la présente décennie, avec le terrorisme.

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Crise : une inertie coupable qui sent déjà le souffre !

— ParJean-Marie Nol, économiste —

La situation économique, agricole, financière, sociale, sanitaire, environnementale, culturelle s’aggrave d’année en année en Guadeloupe et en Martinique, sans pour autant que quiconque depuis la fameuse crise sociale de l’année 2009, au sein du monde politique et économique n’ait le courage de soulever en public les vraies questions qui fâchent et tirer dès lors la sonnette d’alarme. Mais quelle solution recherche encore et que veut de plus le gouvernement français pour endiguer la crise inflationniste en Guadeloupe et en Martinique ?

D’aucuns pourraient qualifier cette inertie de forfaiture et imputer cette dégradation progressive du tissu économique et social de la Guadeloupe et de la Martinique à une fâcheuse corrélation avec les difficultés budgétaires et financières que rencontre la France haxagonale. De prime abord, les faits semblent patents, mais qu’en est-il vraiment ?

Si l’on analyse finement les chiffres de l’ INSEE, force est de constater que ces derniers sont de plus en plus catastrophiques. Ainsi, après le nouveau sommet historique atteint par la dette publique française au deuxième trimestre 2023, en l’occurrence 3 046,9 milliards d’euros, c’est au tour du déficit budgétaire de l’Etat français de battre un nouveau record.

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Le tocsin de la chambre régionale des comptes va bientôt durement frapper aux oreilles des Guadeloupéens et Martiniquais !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Les communes de Guadeloupe et de Martinique sont dans une très mauvaise passe financière, puisque près de 2/3 sont situées dans la zone d’alerte du réseau d’alerte des finances locales. La dette fournisseurs, fiscale et sociale des communes se creuse également depuis 2019. Début 2023, elle avoisinait les 100 millions d’euros .

De nombreux petits signaux devraient nous pousser à la réflexion sur le dessein secret de la chambre régionale des comptes Antilles Guyane de durcir le ton et de renforcer tout azimut les contrôles sur les finances publiques de toutes les collectivités locales de Guadeloupe et Martinique
Ainsi , ce n’est pas un hasard si le nouveau préfet nommé récemment en Guadeloupe Xavier LEFORT, était précédemment conseiller maître à la Cour des comptes , et que trois nouveaux magistrats viennent d’être nommés à la chambre régionale des comptes Antilles – Guyane.

La Guadeloupe du fait du caractère très insuffisant de l’assainissement de ses finances publiques, ne dispose que de peu de marges budgétaires pour faire face à un retournement conjoncturel ou à la situation de crise de la spirale inflationniste actuellement en cours .

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Focus sur l’histoire oubliée des esclaves blancs Irlandais de la Guadeloupe !

— Par Jean Marie Nol économiste et chroniqueur de l’histoire de la Guadeloupe —

Le but de notre incursion sous un angle totalement novateur dans l’Histoire méconnue de la Guadeloupe est de montrer les liens entre le passé et le présent pour rendre intelligibles les phénomènes culturels du présent. Clichés , faux en écriture des chroniqueurs , falsifications et destructions des archives à des fins politiques et idéologiques surtout sous les révolutions et changement de régimes et des institutions, et stéréotypes racistes , des généralités incontournables qui sont le lot commun lorsque l’on s’imagine l’histoire des pays du monde . Cette loi d’airain n’échappe pas à ces imaginaires collectifs, fruits d’échos et d’illusions qui déforment souvent la réalité bien plus amère de ce pays Guadeloupe qui suscite tant de passions, comme si la Guadeloupe mythique des « luttes contre les discriminations sociales » ou des « mille et un rêves de liberté des esclaves blancs et noirs » devait à tout prix assouvir nos chimères et nos fantasmes les plus envoutants.

Or d’après le grand penseur Antoine Gramsci ,on dit que la chronologie est l’ossature de l’Histoire.

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Économie en berne et management par le stress: le pire est -il -devant nous ?

— Par Jean-Marie Nol —

L’année 2023 sera très pernicieuse pour l’économie de la Martinique et la Guadeloupe car elle est en trompe l’oeil . Commencée sous le signe de la peur de l’inflation, elle s’est terminée avec la peur de la stagflation , c’est-à-dire la hausse des prix et la baisse de la croissance . Et en fin 2024 , ce n’est autre que la déflation qui risque de pointer le bout du nez . Puisqu’on nous répète depuis des décennies que l’inflation c’est mal, la déflation, contraire de l’inflation, devrait être quelque chose de bénéfique. Ce n’est pourtant pas le cas.

Pourquoi l’inflation c’est mal ?

Depuis les années 1970, les politiques économiques ont fait de la lutte contre l’inflation leur priorité. A cette époque, la hausse du prix du pétrole avait causé une hausse des prix, qui avait entraîné une hausse des salaires, causant une nouvelle hausse des prix. C’était la fameuse spirale inflationniste dont Jean-Claude Trichet et la BCE ont très sérieusement craint le retour pas plus tard qu’en avril dernier, comme je l’expliquais à l’époque des premières alertes sur la dégradation de la situation financière de la Martinique et de la Guadeloupe.

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Crédit bancaire  : les banques des Antilles à l’aube d’un serrage de vis ?

—Par Jean Marie Nol ancien directeur de banque et économiste —

Alors que les taux remontent, la production de crédit commence à ralentir très sérieusement en ce troisième trimestre 2023 . Entre la pression sur la solvabilité des clients et des marges encore négatives, les banques naviguent à vue. A la une de l’actualité ,la banque des Caraïbes sous la pression de la multiplication des impayés et des conditions difficiles de refinancement sur lex marchés financiers a annoncé sa fermeture pour octobre 2023 .La situation financière des entreprises et des ménages se tend avec l’inflation dont le pic est attendu mi 2024 selon nos propres prévisions qui diffèrent sensiblement de celles de l’ IEDOM (Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer, ou banque centrale déléguée des départements d’outre-mer)

Seuls 13,9% des ménages ont l’intention de souscrire un crédit dans les six prochains mois.  

Dans les agences bancaires, les conseillers ne savent plus à quel saint se vouer. Après des décennies de taux bas qui ont soutenu la demande de crédit en Guadeloupe et Martinique , la spirale infernale de l’inflation , le COVID , le choc de la guerre en Ukraine est venu rompre la dynamique de l’argent facile.

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Pourquoi le « train de sénateur » du monde politique n’est aujourd’hui plus de mise face aux crises et enjeux de l’avenir?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Nous n’avons eu de cesse ces dernières années de mettre en garde les hommes et femmes politiques de la Guadeloupe et de la Martinique sur les conséquences de la mutation profonde en cours dans  le monde notamment avec la quatrième révolution technologique de l’intelligence artificielle. Par ailleurs, nous avions également évoqué à  maintes reprises la nécessité vitale pour la classe politique et économique des Antilles de se doter d’une vision prospective dans l’élaboration des politiques publiques et plans de développement. 

Cette révolution technologique, parce qu’elle pénètre toutes les sphères de notre vie quotidienne, suscite nombre d’interrogations. Espoirs réels ou inquiétudes légitimes ?

Aux Antilles, la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui est très orientée vers les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Désormais, presque tout le monde peut accéder à Internet, aux appareils mobiles et aux ordinateurs… nous sommes déjà vraiment à l’ère de la haute technologie et du tout numériques, et bientôt nous basculerons dans l’ére de l’intelligence artificielle. Et il faut bien l’admettre, ces innovations ont et auront encore plus dans la décennie actuelle un impact croissant sur nos habitudes quotidiennes.

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Crise économique et financière : mais qui, en France et surtout aux Antilles peut encore la nier ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Les idées reçues ont la vie dure, surtout lorsqu’elles sont entretenues par des discours politiques. Et force est de constater que c’est tout notre modèle de développement et surtout notre bien-être de vie qui est en cause actuellement .

Aujourd’hui pourtant , il y a le feu au lac sur la question de la dette publique et aussi privé en France. C’est une ère pleine de dangers qui s’ouvre pour les finances publiques françaises et par voie collatérale pour l’équilibre budgétaire des collectivités locales de Guadeloupe et Martinique . La crise économique qui crève les yeux a caché la crise politique et la crise sociale rapporte le journal Le monde. Ces deux-là ont la même cause : l’angoisse. Elle est partout, chez les gouvernants, qui sont submergés par une situation de crise chaotique, chez les patrons, qui sont désarmés face au mur prévu des faillites , chez les citoyens, qui sont déprimés par la spirale inflationniste actuelle . Parce que tous se savent impuissants aujourd’hui face à la stagflation .. Il est inévitable que les menaces qui pèsent sur tous et sur chacun affecteront bientôt durement les régions ultramarines , quand ni l’État ni l’Union européenne ne seront en mesure d’anticiper et d’écarter le danger.

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De l’histoire méconnue des premiers esclaves blancs de la Guadeloupe :les irois d’origine irlandaise. (3ème partie)

— Par Jean-Marie Nol, économiste et chroniqueur de l’histoire de la Guadeloupe —

Clichés , faux en écriture des chroniqueurs , falsifications et destructions des archives à des fins politiques et idéologiques surtout sous les révolutions et changement de régimes et des institutions, et stéréotypes racistes , des généralités incontournables qui sont le lot commun lorsque l’on s’imagine l’histoire des pays du monde . Cette loi d’airain n’échappe pas à ces imaginaires collectifs, fruits d’échos et d’illusions qui déforment souvent la réalité bien plus amère de ce pays Guadeloupe qui suscite tant de passions, comme si la Guadeloupe mythique des « luttes contre les discriminations sociales » ou des « mille et un rêves de liberté des esclaves » devait à tout prix assouvir nos chimères et nos fantasmes les plus envoutants. Mais il suffit de regarder à l’ombre du passé pour anéantir la légende des bienfaits de la colonisation : extermination, racisme structurel , pauvreté extrême, insalubrité, persécutions , discrimination ou viols impunis…

Lire aussi :

De l’histoire  de la grandeur perdue du monde noir à la traite oubliée des esclaves blancs aux Antilles !

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De l’histoire méconnue des premiers esclaves blancs de la Guadeloupe : les Irois d’origine irlandaise. (2ème partie)

— Par Jean-Marie Nol —

Mon approche de l’histoire de la Guadeloupe est pour l’essentiel d’ordre anthropologique, d’où l’incompréhension de mes analyses par certains intellectuels, et la grande incompatibilité de mes thèses avec l’approche livresque et purement didactique de nos historiens. C’est pour cette raison selon moi que cette affaire de l’histoire des premiers esclaves blancs de la Guadeloupe, les Irois, relève de l’histoire méconnue et oublié des historiens…esclaves blancs en Guadeloupe et Haïti. N’oublions pas qu’ aujourd’hui encore, il existe à Haïti une commune qui s’appelle les Irois et à Marie-Galante une baie des Irois, et dans la ville de Basse-terre au lieu dit calebassier une batterie militaire des Irois . Et que dire de la mer d’Iroise ou était débarqué les Irlandais esclaves vers la Guadeloupe et Haïti. (L’origine du nom Iroise est obscure. Selon le chanoine Jourdan de La Passardière, il pourrait provenir du féminin de l’ancien nom Irois. Ce serait une allusion aux Irlandais qui empruntaient ce passage en arrivant aux côtes bretonnes.)

Lire : De l’histoire  de la grandeur perdue du monde noir à la traite oubliée des esclaves blancs aux Antilles !

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Valse des étiquettes et crise financière actuelle : les Martiniquais et Guadeloupéens verront bientôt rouge !

— Par Jean-Marie Nol, économiste et ancien banquier —
Depuis plus de 2 ans les Martiniquais et les guadeloupeens scrutent de plus en plus près les étiquettes en magasins. Et ils se serrent chaque mois davantage la ceinture. L’inflation précarise de nombreux guadeloupéens et surtout Martiniquais qui pour s’en sortir font de plus en plus appel aux CCAS, les centres communaux d’action sociale et se ruent dans les épiceries solidaires.

En cause la crise économique , inflationniste et financière actuelle .
Nul besoin dans de telles conditions de se pencher sur une quelconque analyse, qu’elle soit technique ou fondamentale pour comprendre qu’un crash bancaire mondial à déjà eu lieu dès la semaine dernière. La partie est jouée , et pour cause la France a déjà basculé dans la récession économique, et on va assister à une succession de faillites d’entreprises et de surendettement des ménages au cours de l’année 2023 . Et aussi , fait notable, à la chute des actifs en bourse au gré des ventes paniques d’investisseurs .
La crise financière actuelle avec la déconfiture du secteur bancaire s’explique par la conjonction de nombreux phénomènes, en particulier par l’accumulation de déséquilibres macro-économiques, la formation récurrente de bulles spéculatives sur les marchés financiers en raison des comportements mimétiques, et par les mutations microéconomiques liés au rôle central du crédit et des innovations financières dans nos économies.

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En Guadeloupe et  surtout en Martinique, on dansera demain sur  un volcan ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Nous étions déjà confrontés à un scénario de crise majeure de la dette en perspective pour l’année 2023, et voilà maintenant que  surgit une crise financière qui devrait impacter durablement la France , et par voie de conséquence  la Guadeloupe .

Les banquiers centraux, terrorisés par le retour de l’inflation, ont entamé depuis quelques mois une séquence inédite par sa puissance et par sa rapidité, de relèvement des taux d’intérêt. La brutalité de ce changement de pied bouleverse tout le paysage économique de la France . Pour les particuliers comme pour les entreprises et les États, le robinet monétaire se tarit, le crédit devient plus rare et plus cher. En résumé, c’est  la consommation, le principal soutien de la croissance de ces dernières années qui disparaît brusquement. À ce changement radical d’environnement s’ajoute désormais un nouvel élément: certaines banques aux États-Unis et en Suisse , peu regardantes sur leurs risques, se trouvent prises à contre-pied et s’effondrent. Hantés par le souvenir de la crise de 2008, les marchés s’affolent en se demandant quelle sera la prochaine victime .

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Le vrai salaire de la peur et de l’impéritie en Guadeloupe : l’intoxication médiatique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Abstraction faite de la manipulation autour de la grève actuellement chez EDF et qui dépasse l’entendement, cette question primordiale de la maîtrise de l’énergie concerne simplement l’avenir de l’humanité.
Pourquoi ?
La démographie est sans doute le plus important des sujets et pourtant on n’en parle jamais, ou exceptionnellement pour dire que la démographie ne se porte pas bien en Guadeloupe et que nous sommes victimes de l’exil des jeunes et d’un génocide . Comme si la démographie était une chance et une richesse ?

Alléluia…. L’exécutif va s’occuper de régler le déficit des finances publiques, de la pérennité de nos retraites . Pour de vrai, car pour l’heure le chef de l’Etat Emmanuel Macron s’est contenté d’une réforme des retraites qui devrait permettre d’économiser 18 milliards d’euros d’ici à 2030. Une bagatelle face aux 3.000 milliards d’euros de dette : 113% du PIB de la France. Nos dirigeants se dépêchent de rassurer: non, on ne sabrera pas dans les dépenses sociales, ni dans la santé avec la remise en cause de la sécurité sociale, l’Etat n’augmentera pas les impôts,continuera à protéger les plus faibles, les entreprises en difficulté, les ménages surendettés, les artisans en grande difficulté financière , les boulangeries en faillite avec la crise énergétique … Passer au peigne fin les dépenses publiques, cela fait vingt ans que les gouvernements s’y essayent.

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Mutation profonde de la société française et discours de Albert Camus à Stockholm. 

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le modèle de société en Guadeloupe et Martinique du milieu du XX e siècle combinait la modernisation économique et technologique, la rénovation urbaine, l’instruction scolaire, les interventions de l’État et le progrès de la justice sociale. Mais ce modèle semble épuisé, car nous sommes aujourd’hui selon toute vraisemblance au début d’une nouvelle ère de réduction drastique de la dépense publique et des transferts sociaux. Ce phénomène devrait avoir pour conséquence une augmentation exceptionnelle des impôts locaux. Ainsi , afin d’optimiser les taxes locales perçues par les collectivités, les services fiscaux avec le concours de logiciels d’intelligence artificielle et de reconnaissance aérienne Google Map,  et à la demande des communes mettront les bouchées doubles pour dénicher des fraudes et anomalies, volontaires ou pas, dans les déclarations fiscales des particuliers ( notamment extension de maisons sans déclaration ni permis , construction de bungalow et abris de jardin, piscines non déclarées, loyers de locations non déclarés au fisc,etc..)

Les mouvements de contestation du pouvoir et les projets de réforme ne peuvent plus être politiques, comme ils l’ont été au XIXe siècle, ni sociaux, comme ils l’ont été au XXe siècle.

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De l’histoire  de la grandeur perdue du monde noir à la traite oubliée des esclaves blancs aux Antilles !

— Par Jean-Marie Nol —

Quid de l’histoire méconnue de la plus grande civilisation de tous les temps qui était noire , et qui ait jamais existé sur terre ?

Disons le sans détour, il s’agit à l’attention des profanes du royaume nubien des pharaons noirs d’Abyssinie. Selon les récits de Platon, le berceau de la civilisation pourrait ne pas être la Grèce, mais plutôt l’abyssinie .

L’abyssinie serait une très ancienne civilisation perdue qui se situait au-delà des frontières actuelles de l’Égypte , du Soudan ,  et surtout de l’ Éthiopie .

Dans les anciennes écritures, on décrit les habitants de l’abyssinie comme étant des grands savants qui avaient énormément de connaissances et de compétences technologiques. 

On raconte que les pharaons noirs qui régnaient à leur époque sur l’abyssinie maîtrisèrent la nature à un  degré jamais atteint par l’homme. Selon certains archéologues, ces mystérieux pharaons noirs maîtrisèrent l’énergie infinie , et seraient à l’origine des sources du judaisme et du christianisme avec notamment les  juifs noirs ( les fallachas) qui n’étaient autres que la première des 13 tribus d’Israël .

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Petit retour en arrière

— Message de l’économiste Jean Marie Nol à l’attention des élites des Antilles —

Ça n’a échappé à personne, ce vendredi 14 octobre 2022 , un mouvement de grève frappe (notamment) l’ensemble des raffineries de la France hexagonale et vraisemblablement bientôt dans le secteur des transports . Conséquence de cela : impossible ou presque de se déplacer par les voies traditionnelles, notamment dans les grandes villes où les transports en commun sont largement plébiscités. En l’absence de métro ou de voiture, c’est donc le télétravail qui s’impose ,et ce avant bientôt que les robots ne viennent entrer en scène. Et si c’était justement l’occasion d’envoyer des robots travailler à votre place pour remplacer les grévistes au sein de l’entreprise. L’heure de la grande rupture est arrivée. Depuis la crise sanitaire de la covid et maintenant avec la crise inflationniste avec son lot de revendications salariales ,les commandes de robots ont été multipliées par 4 en France hexagonale. Des centaines de milliers d’emplois dans la classe moyenne sont en train de disparaître à cause de l’accélération de la robotisation et de la numérisation.

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Responsabilité politique locale et souveraineté économique : entre ambitions et réalités…!

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Avec la crise inflationniste et l’instabilité géopolitique mondiale actuelle , nous sommes à un tournant par rapport aux trente dernières années. En France comme dans le monde, ce sont les enjeux politiques et climatiques qui domineront, davantage que l’économie.

Nous nous plaisons à penser que le monde a gagné en humanisme car il fait passer la politique avant l’économie et c’est une première. Mais, est-ce là la vérité ? Ou est-ce tout bonnement un faux semblant du pouvoir ?

Les enjeux économiques vont -t – ils bientôt reprendre la main sur la politique ?
A notre avis pour ce qui concerne la Martinique et la Guadeloupe, l’avantage du politique sur l’économie va bientôt tourner en trompe-l’œil.

Au lieu d’anticiper et de prévenir, nos décideurs politiques locaux s’emploient à guérir les maux qui touchent les classes sociales les plus fragiles. L’intention est louable mais ne s’attaque pas au fond du problème, car dans un contexte économique où s’envolent non seulement le prix des carburants mais également ceux des produits de consommation courante, l’inquiétude est surtout grandissante au sein de la classe moyenne déjà fortement en prise avec une fiscalité confiscatoire.

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Crise : Pourquoi faut-il changer le modèle économique et social de la Guadeloupe , et non ses institutions ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le modèle économique et social de la Guadeloupe est désormais trop ancien pour pouvoir s’adapter aux nombreux changement de notre nouvel environnement économique et sociologique : nouveau protectionnisme des économies depuis le COVID et la guerre Russie/ Ukraine , crise des finances publiques de la France hexagonale, recettes incertaines des collectivités locales en grande difficulté financière, précarité du pouvoir d’achat et insécurité de l’emploi avec la crise inflationniste (en particulier chez les jeunes), vieillissement général de la population et augmentation de la dépendance, passage d’une société post coloniale à une société de la connaissance avec la quatrième révolution industrielle , etc…
Un système devenu aussi inégalitaire qu’inefficace avec l’imposture médiatique du postulat trompeur de l’agriculture et de l’industrie du tourisme comme moteurs de l’économie de la Guadeloupe.
Malheureusement, ce nouvel environnement provoque également une montée des inégalités dans une société qui n’a pas su l’anticiper, à commencer par des inégalités d’accès au travail liées à des formations inadaptées, mais aussi à des réflexes sociétaux dépassés qui pénalisent les jeunes, les vieux, les femmes… Car le modèle économique et social de la Guadeloupe est non seulement ultra-conservateur en ce sens qu’il cultive les distinctions de statuts et la hiérarchie entre les citoyens (selon leur âge, leur sexe, leur origine sociale…) mais il est surtout arrivé à bout de souffle.

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La crise est à nos portes : Jou malè pa ni pran gad !

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

La Guadeloupe, depuis la crise sociale de 2009, a une économie qui a perdu de son dynamisme, plombée depuis par la crise sanitaire du COVID, des conflits sociaux induits par la question de l’obligation vaccinale , par la poussée inflationniste actuelle , et par des charges sociales et fiscales qui n’ont pas cessé de croitre et surtout par des situations de monopoles qui brident l’action de certains entrepreneurs locaux , et qui s’avère pour partie être à l’origine de la vie chère . Elle a peu à peu reculé sur le plan économique , et aujourd’hui tous les clignotants sont au rouge : le taux de croissance du PIB est en moyenne inférieur à celui des années précédentes , le budget des collectivités locales est régulièrement en déficit, les prélèvements obligatoires ( notamment les impôts locaux) sur la classe moyenne sont bien plus élevés que partout ailleurs, la balance commerciale du pays est chaque année plus négative, et le taux de chômage demeure depuis un bon nombre d’années particulièrement élevé. L’Etat, pour faire face à toutes ces difficultés, a eu recours, sans cesse, à l’augmentation constante des transferts publics et sociaux ,voire à la hausse des soutiens financiers avec la politique du quoiqu’il en coûte ,des boucliers tarifaires et chèques exceptionnels , notamment énergétiques (La ristourne sur l’essence et le gel des prix du gaz ont coûté 24 milliards à l’État ) .

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Non… le changement des institutions de la Guadeloupe n’est pas la panacée !

— Par Jean-Marie Nol —

Réduction de la dépense publique, Inflation, récession, bulle immobilière, avec risque d’éclatement en 2023, accélération de la hausse des taux d’intérêt, tous ces facteurs représentent un tournant inédit qui va peut-être bouleverser l’équation économique et très certainement sociétale de la Guadeloupe.. Cette nouvelle donne est d’importance dans un proche avenir de crise budgétaire de l’État français.

En conséquence, c’est un plan de bataille qu’il s’agit désormais de concevoir, mais pas seulement sur le plan du changement des institutions, qui peut si l’on n’y prête pas une vigilance accrue, (notamment depuis l’appel de Fort de France), s’avérer être un terrible leurre pour les Guadeloupéens et surtout Martiniquais. ( Nous y reviendrons en temps voulu).

Dans cette optique de prudence, il faut nécessairement comprendre que les grandes crises économiques et financières sont des moments de ruptures non seulement des trajectoires des sociétés post coloniales, mais aussi des paradigmes qui les fondent ou les reflètent. Il en sera ainsi, demain, avec la fin programmée par l’histoire des faits économiques, du discours dominant, même si jusqu’à présent encore pertinent de notre dépendance de nature capitaliste et coloniale et son impact nocif sur la viabilité d’un modèle endogène phantasmé de développement.(

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Quid d’une spirale inflationniste en Guadeloupe et Martinique : Que faire pour l’éviter ?

— Par Jean-Marie Nol , économiste —

Une spirale inflationniste est un processus d’accélération de l’inflation actuelle, et c’est un phénomène économique qui provoque une série d’enchaînements de nouvelles hausses des prix des facteurs de production qui affectent les indices de prix et les salaires, générant une spirale dont il est très difficile de sortir.Les chiffres de l’INSEE pour la Guadeloupe et la Martinique vont bientôt dévoiler que les hausses de prix se répercutent à tous les stades de la société et il est à présent évident que ces hausses ne sont pas uniquement dues à des problèmes de chaînes d’approvisionnement. Les prix des services flambent aussi.

Nous sommes donc présentement à un temps de bascule pour la politique économique, sociale,  et financière en Guadeloupe et en Martinique.

Aujourd’hui, l’inflation élevée est devenue la principale préoccupation des guadeloupéens et martiniquais. Alors de fait, se pose pour les économistes et les autorités politiques, la question de savoir comment la combattre ?

Avec la poussée inflationniste actuelle, nos compatriotes  antillais doivent comprendre que nous sommes déjà dans le monde d’après la départementalisation. Les difficultés financières des entreprises et la très forte croissance des prix au cours de l’année qui pénalise le pouvoir d’achat des ménages est la manifestation d’un régime économique épuisé.

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Le Sisal, une plante d’avenir pour le développement agricole et industriel de la Guadeloupe ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Aujourd’hui, les Guadeloupéens ne sont pas sans savoir que le secteur agricole rencontre actuellement des grosses difficultés exacerbées aujourd’hui par la crise inflationniste. Beaucoup de producteurs guadeloupéens et martiniquais connaissent ainsi une forte progression de leurs coûts de production qui met en difficulté les exploitations du fait de l’augmentation des prix des matières premières et de l’énergie. L’avenir apparaît sombre à beaucoup d’égards pour le secteur agricole en 2023. Les différentes filières agricoles se portent mal, et ce d’autant plus que le processus de la diversification de la production agricole n’a pas encore connu le succès escompté par les autorités en raison surtout de maladies qui ont décimé plusieurs productions en Guadeloupe, dont la filière horticole, les plantations d’avocatiers, et celle de la production des agrumes. Vu cette situation grandissante de multiples aléas avec la spirale inflationniste actuelle, il me paraît opportun de vous faire part de mes recherches et réflexions sur une nouvelle filière d’avenir pour le développement agricole et industriel de la Guadeloupe à partir d’une plante originaire du Mexique qu’on appelle le sisal dont le nom scientifique est «l’Agave sisalana.»

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Risque de récession  économique en France : l’avenir va-t-il s’assombrir pour la Guadeloupe et la Martinique ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le niveau de l’inflation actuellement très élevé en Guadeloupe et Martinique met à l’épreuve les comptes en banques des ménages, les entreprises locales sont confrontées à des incertitudes massives, et ce d’autant que les perspectives économiques de la zone euro sont sombres. La probabilité d’une récession – deux trimestres de suite de contraction de l’activité – augmente en Europe. Et puis, L’euro est retombé  sous la parité avec le dollar américain pour la première fois depuis la mi-juillet, conséquence de la vigueur du billet vert et des craintes de récession dans la zone euro..La fin de l’année 2022 s’annonce difficile pour les économies européennes et la France ne fait en aucun cas figure d’exception. A brève échéance, revenir à la règle des 3 % maximum de déficit budgétaire, pour la France, comme le demande instamment les autorités européennes de Bruxelles, c’est au bas mot l’exigence d’une économie sur le budget de l’État de 80 milliards d’euros sur 2 ans. Une équation impossible à satisfaire sans une politique très dure d’austérité pour la France hexagonale et particulièrement aussi pour la Guadeloupe et la Martinique.

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Inflation : vers la grande dérive des esprits en Guadeloupe et Martinique

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Le porte-monnaie des guadeloupéens est en surchauffe, car l’inflation atteint 9,1%, au mois de juillet, c’est le prix du poisson qui a le plus augmenté, de 18,16% entre février et août 2022. Au cours de cette période, le prix d’un panier alimentaire a augmenté de près de 21%, d’après les calculs réalisés chaque semaine par l’INSEE. Un plein d’essence qui coûtera nettement plus cher à la rentrée de septembre, des paquets de pâtes mais aussi de la viande surgelée plus onéreux… La montée des prix de notre quotidien n’a échappé à personne, ne serait-ce qu’en lisant la presse pour laquelle l’inflation est un des sujets phares de cette année 2022. Avec des tarifs de l’énergie en hausse de 28,5% en juillet sur un an, mais aussi une alimentation plus coûteuse de 6,8% ainsi qu’une augmentation du coût des matériaux de construction de 37,4%, les guadeloupéens font face à une situation atypique. Le problème est historique : la Guadeloupe et aussi la Martinique sont fortement dépendantes des marchés extérieurs pour garantir l’approvisionnement en produits de consommation courante nécessaires à leur consommation intérieure.

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Comment expliquer le vote massif Mélenchon/le Pen aux Antilles/Guyane ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

[Ce vote] selon nous doit être analysé sous un angle inhabituel, car il tire son origine de l’ordre de l’inconscient, de l’irrationnel, du ressenti exacerbé d’une forme de souffrance sociale, et surtout de l’éclatement de l’identité ?

Depuis quelques jours, sociologues, politiciens, politologues, nationalistes, journalistes, etc… tout le monde y va de sa petite analyse à savoir, vote sanction, vote d’adhésion, vote représailles, vote Fann tchou, vote zafé tchouy, etc.

En fait, tout ce petit beau monde a tout faux, car tant aux Antilles/Guyane, qu’en France hexagonale, cette problématique du choix de vote qui nous préoccupe tant relève in fine de la puissance de l’inconscient corrélée à une certaine forme de souffrance sociale. Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l’iceberg des processus cognitifs.

Et seuls, des éminents psychiatres comme Jacques Lacan et surtout le martiniquais Franz Fanon, par ailleurs fin connaisseur des tourments de l’âme antillaise, aurait eu la bonne interprétation de cette dichotomie du vote des antillo/ guyanais.

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