Catégorie : Expositions

Renault, l’art de la collection : conférence et visites commentées

Les 2 & 3 février 2019 à La Fondation Clément

— Communiqué de presse —

Commissariat : Ann Hindry
9 décembre 2018 – 17 mars 2019
9h-18h30 tous les jours
Entrée gratuite

Samedi 2 février 2019
10H | VISITE COMMENTÉE
16H30 | VISITE COMMENTÉE

Dans le cadre de l’exposition «Renault, l’art de la collection», la Fondation Clément propose une visite commentée.
En compagnie d’une médiatrice, venez découvrir les œuvres d’artistes contemporains tels que Jean Tinguely, Victor Vasarely, Arman…
Activités gratuites sans réservation

Dimanche 3 février 2019

10H | NIKI DE SAINT PHALLE/ JEAN TINGUELY : L’ART ET L’AMOUR (ET UNE POINTE DE FOLIE)
CONFÉRENCE DE CATHERINE FRANCBLIN

Surnommés les « Bonnie and Clyde » de l’art, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely ont formé l’un des plus beaux couples de créateurs des années 1960. Ils ont signé en leur nom propre d’innombrables oeuvres inscrites à jamais dans l’histoire de l’art du vingtième siècle, mais ont aussi à leur actif quantités de sculptures réalisées ensemble qui, aujourd’hui encore, répandent la joie dans l’espace public. Leur parcours professionnel (qui inclut peintures, dessins, films, décors de théâtre) est à l’image de leur vie de légende.

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Vente aux enchères publiques d’art caribéen

Samedi 9 février 2019 à 14h 30. Hôtel Impératrice à FdF

Vente aux enchères publiques d’art caribéen qui aura lieu le  samedi 9 février 2019 à 14h30 précises à l’hôtel L’IMPERATRICE au 4éme étage. Cette vente d’environ 140 oeuvres – tableaux et sculptures provenant de collections privées seront mise en vente par Hélène Martin – commissaire- priseur – société de vente aux enchères  Martinique-enchères . Les visites publiques avant la vente auront lieu à la Galerie Colette Nimar du mercredi 6 au vendredi 8 février et enfin sur le lieu de la vente le samedi matin 9  entre 10h30 et 12h30 précises.  Les œuvres n°de lots et toutes informations les concernant sont en ligne sur le site de la société de vente  www.martinique-encheres.com.

L’Hôtel L’IMPÉRATRICE organise en écho avec la vente pour une belle synergie avec la thématique de la vente,  le midi de ce samedi 9  février un buffet  tout spécialement aux saveurs  de la Caraïbe.

Où voir les œuvres ?

De mercredi à vendredi inclus, les oeuvres de la galerie seront visibles dans la galerie de la Pointe Simon, à Fort-de-France, de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h.

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Hector Charpentier : « Art-beau-et-sens »

Du 14 janvier au 23 février 2019 à Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel —

Mais que fait donc Hector Charpentier lorsqu’il n’expose pas ? qu’on se rassure , il peint. Le voici à nouveau, il nous offre une production de son cru où toutes les valeurs y sont en pleine harmonie, et s’il veut les pousser plus loin, elles marcheront toujours le front vers le perfectionnement.

La réalité des choses n’est jamais vraiment réelle quand il s’agit de peinture….Si l’œuvre de Hector Charpentier peut être de prime abord, hâtivement qualifiée d’abstraite, il en exprime toutes les qualités sans s’égarer dans les pièges qu’elle peut lui tendre. Sa peinture se métamorphose, s’habille de la Figurabstraction, concept qu’il a créé, alliant le figuratif et l’abstrait. Ce qui surprend , quand on découvre ses toiles, c’est l’extrême précision avec laquelle il conjugue ces deux écoles fondamentalement opposées tout en préservant la finesse et la douceur qu’elles recèlent. Décrire ne veut pas dire « tout dire». L’artiste est celui qui choisit son sujet, sa composition sa lumière, ses teintes . C’est en cela qu’on le reconnait, par cela qu’il épanouit son art.

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« Existence » : Arthur Francietta, Brice Lautric, Ford Paul et Jérémie Priam exposent

Du 23 janvier au 28 février 2019

— Dossier de presse —

Quatre artistes pour une exposition aussi délicate que brutale. Faisant converger, oeuvres graphiques, plastiques et volumineuses. L’exposition mettra en commun leurs explorations obstinées du point du trait et de l’aplat.

« Existence» », tel est l’intitulé de cette exposition qui regroupe les artistes Arthur Francietta, Brice Lautric, Ford Paul et Jérémie Priam. À travers ce terme, ils ont souhaité rendre compte d’un lien qui les unit : l’expérience qu’ils tirent de leur rapport à la fragilité de leur existence et la façon dont celle-ci influence leur démarche, mais aussi l’expérience issue de leur vécu respectif et du rapport au monde au-delà de l’insularité.

Les oeuvres se perçoivent et s’appréhendent comme des réflexions personnelles de l’existence, notamment la vie prise dans sa durée ou la qualité qu’on lui attribue.

Réfléchir sur la fragilité du vivant, l’interdépendance de l’homme et du vivant, mais aussi le pouvoir que le homme peut imposer au vivant, sont des réflexions récurrentes dans l’ensemble de leurs démarches.

Ces réflexions peuvent parfois se traduire par une certaine névrose.

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Carole Buttin : « Eau en couleurs »

Jusqu’au 26 janver 2019 Galerie Le Vin l’Art et Vous

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Carole Buttin dit travailler par séries. et les sujets abordés sont souvent en relation avec le déroulement de sa vie quotidienne. Elle aime à travailler une expression du visage dans le portrait. Une ambiance de fête dans des scènes de la vie. Ou encore le corps dans le mouvement de l’eau. La trentaine de tableaux exposés répètent cette vérité inlassablement.

Le portrait, ce genre en apparence si modeste, nécessite une faculté d’observation aiguisée. Un portrait ! quoi de plus simple et de plus compliqué, de plus évident et de plus profond ? Il faut sans doute que le talent, la finesse d’observation de l’artiste y soit grand et son imagination éclairée. Plus la matière est en apparence, positive et solide et plus la besogne de l’imagination est subtile et laborieuse. Carole Buttin se dépasse et en fait un art sérieux ;elle s’applique. Pour l’apprécier dignement il faut l’analyser au point de vue de l’artiste. Comme artiste ce qui la distingue c’est la certitude.

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Renault, l’art de la collection

Jusqu’au 17 mars 2019 à La Fondation Clément

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Un demi-siècle que Renault collectionne des œuvres d’artistes ! Comment célébrer un anniversaire aussi exceptionnel ? S’il n’y a pas de règle absolue en la matière, pour Renault la réponse est évidente !A cette époque ou l’art moderne et contemporain était confidentiel et
ne supportait aucun mélange des genres, rien ne laissait présager une collaboration aussi étroite entre l’art et ce monde si éloigné, celui de l’industrie . Morceaux choisis.

Renault et l’art, c’est une belle histoire qui dure depuis cinquante ans. A l’occasion de cet anniversaire mémorable, Renault expose ses quelques trois cent œuvres d’artistes issues de de tous mouvements et de tous horizons , toutes générations confondues. Certains plus familiers que d’autres mais à la mesure d’un talent confirmé au fil des années. Cette rétrospective qui couvre la période de 1967 à nos jours se distingue par une singulière originalité, mêlant harmonieusement industrie automobile et art . L’utile s’allie à l’agréable dans un beau mariage. Renault-a-t-il joué un rôle de producteur avant l’heure ?

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Group Exhibition à l’espace 14N 61 W

Du 19 janvier au 3 mars 2019 à l’espace 14N 61 W

GROUP EXHIBITION
Works on paper
avec / with
Philippe Alexandre – Robert Charlotte – Bruno Creuzet – Nicolas Derné – Jean-Ulrick Désert – Julien Grenier – Norville Guirouard-Aizée – Roman Liška – Louisa Marajo – Sébastien Mehal – Bruno Sentier – Yoan Sorin

espace d’art contemporain 14N 61W fête ses 6 ans et commence son programme d’expositions avec Group Exhibition, une présentation d’oeuvres sur papier par les 12 artistes de la galerie.

Group Exhibition comprend un large éventail de techniques et présente une collection variée de peintures, dessins, impression, photographies, assemblage et découpage. Le support de papier est la seule constante de l’exposition, qui évite délibérément de mettre l’accent sur l’hétérogénéité des positions, mais permet au spectateur, au public de voir ces oeuvres sur papier plus ou moins récentes.

L’exposition mettra en lumière la profondeur des pratiques artistiques, en traçant des affinités de formes et de couleurs parmi les œuvres de l’exposition, tout en soulignant leur capacité à basculer entre différents supports, allant du crayon à l’encre, aux huiles.

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« Migrants » d’Hugues Henri

Du 14 janvier au 23 février 2019 Tropiques-Atrium

« Il n’existe jamais de bel exil. Tout exil est souffrance. L’exil est une espèce d’insomnie… ».
Hugues Henri.

L’exposition Migrants d’Hugues Henri traite d’un sujet brulant de l’actualité. Sur tous les médias internationaux, les phénomènes des migrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile et des sans-papiers ou des frontières occupent les scènes des informations politiques, économiques et humanitaires dans le monde.

Dans le travail exposé par Hugues Henri, au moyen de peintures, de vidéos et de deux installations, nous découvrons une chronique narrative sur l’histoire des migrations dans le monde. La démarche est assez atypique car elle s’inspire du dessin de presse qu’affectionne l’artiste.

Les toiles, qui très souvent emploient les moyens stylistiques des bandes dessinées avec leurs bulles – où sont inscrites des dates, des sanctions politiques, des phrases repère de l’actualité – nous renseignent sur les causes des départs ou sur les refus politiques de certains pays. Elles se lisent et se connectent aux événements contemporains. Sur des fonds sombres et expressionnistes, avec une palette contrastée de couleurs complémentaires stridentes, des coups de pinceaux viennent dessiner les épaves de bateaux, des individus dans leurs gilets de sauvetage, des corps renversés, en train de se noyer ou laissés à la dérive au grès des océans.

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Renault : une entreprise investie/t dans l’art

— Par Selim Lander —

Une exposition de la fondation Clément en Martinique

La Fondation Clément dont nos lecteurs savent quel rôle elle joue pour apporter l’art contemporain aussi bien aux Martiniquais qu’aux dizaines de milliers de touristes qui la visitent annuellement, organise désormais pendant chaque hiver une grande exposition en partenariat avec les musées nationaux ou des fondations amies, en sus des expositions consacrées aux artistes caribéens pendant le reste de l’année. Ce fut ainsi le cas, en partenariat avec le Centre Pompidou, pour Hervé Télémaque (2016) et les expressionnistes abstraits de l’Ecole de Paris (le Geste et la Matière, 2017), puis, avec la fondation Dapper, pour les artistes africains d’hier et d’aujourd’hui (Afriques, 2018). Voici maintenant une abondante sélection puisée dans les quelque 300 œuvres de la collection du constructeur automobile Renault.

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Exposition. Le regard des peintres de la période coloniale sur l’autre, barbare sans histoire

Jusqu’au 3 février 2019 au Quai Branly

— Par Pierre Barbancey —

Plus que quelques jours pour aller voir cette magnifique exposition au musée du quai Branly-Jacques Chirac. « Peintures des lointains », de la fin du XVIIIe au milieu du XXe siècle, est une exposition salutaire et intelligente, riche et belle, qui ne cesse d’interroger sur la période coloniale, l’idée de la représentation et de son rôle politico-historique à usage des peuples.
L’exposition actuellement présentée au musée du Quai Branly (1) est étonnante. Etonnante d’abord par son foisonnement, sa richesse. Etonnante encore par l’intérêt historique qu’elle représente. Etonnante enfin par la découverte d’artistes injustement méconnus qui ont pourtant joué le rôle de véritables photos-reporters à une époque où voyager relevait souvent de l’exploit. Il est question de presque deux siècles d’histoire coloniale, du regard porté sur des lieux et des populations d’autres continents. Il est, ici, bien question d’héritage colonial. D’où l’intérêt de cette « promenade » au milieu de ces peintures européennes. « L’exposition s’efforce d’appréhender à travers les oeuvres quelques unes des formes de la relation entretenue par l’Occident avec l’ailleurs, en cette période de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XXe siècle, cruciale pour l’exploration d’autres continents et pour l’impérialisme européen », écrit Sarah Lignier, commissaire de l’exposition.

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Dora Vital, luminosité secrète

Du 15 au 23 décembre 2018 Villa Chanteclerc

— Par Michèle Arretche, amateur d’Art —

Dora Vital nous illumine avec sa nouvelle exposition à la villa Chanteclerc du 15 au 23 décembre intitulée « Luminosité secrète ». Une lumière non pas éclatante mais révélée, avivée puis atténuée par la couleur, comme dans un tableau de Turner.

On chemine à travers ce qui nous semble être des paysages, ou une impression de paysage, telle qu’ils apparaissent dans l’art moderne, pour « remplacer la peinture d’histoire, pour exprimer les grandes interrogations de l’humanité dans ses tentatives de connaître et de façonner le monde » *1

Pour nous y amener Dora Vital apprivoise le hasard, dans une composition équilibrée et cohérente, évoquant et invoquant la nature, le chemin allant vers le cœur de la nature.

On pense bien sûr à Zao Wou Ki qui écrit « Des formes surgissent et j’osais employer des couleurs qui jusque là m’avaient fait peur. Je découvris que mon sujet d’inspiration c’était ma réalité intérieure. » *2

La réalité intérieure de la très réservée Dora Vital voilà ce qui nous ait donné à voir, à la frontière ténue du clair obscur, entre opacité et pleine lumière, dans cette antinomie entre espoir et désespoir.

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En avant vers les Avents !

Du 7 au 29 décembre 2018 à « Le vin, l’art & vous »

— Par Michèle Arretche,  amateur d’Art —

Le vent frais souffle un air nouveau sur l’espace d’art LVAV, l’espace d’Art de la Cave-Galerie « Le Vin l’Art et Vous » à Petite Cocotte Ducos.

Myriam Guichard la sémillante et passionnée responsable de ce lieu incontournable des amateurs d’Art, propose une nouvelle sélection pour sa traditionnelle exposition collective de fin d’année : les toiles des avents 2018.

A côté de fleurons du paysage artistique martiniquais, elle nous permet de découvrir des nouveaux talents et d’acquérir des œuvres à la portée de différents budgets.

Pour cette exposition la scénographie a été particulièrement soignée et assurément vous passerez un excellent moment à découvrir et parcourir cette exposition, dont voici, par ordre alphabétique, la liste des artistes.

Michèle ARRETCHE et ses îles réinventées à l’utopie créatrice

Marc BARBOT, et sa « montée au tambour », puissant.

Isabelle BERGOT et ses « herbes folles » aux collages précieux et contemporains

Catherine BLAND et ses céramiques inventives et modernes

Ange BONELLO et ses nouvelles encres en 3D, se défiant des déchirures et des tâches.

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« Renault, l’art de la collection » à la Fondation Clément

Du 9 décembre 2018 au 17 mars 2019

Commissariat : Ann Hindry

Exposition collective

Pierre Alechinsky, He An, Arman, Pol Bury, Jean Dubuffet, Errò, Wen Fang, Sam Francis, Julio Le Parc, Jean-Luc Moulène,  Angela Palmer, Robert Rauschenberg, Niki de Saint Phalle, Arslan Sukan, Takis, Jean Tinguely, Victor Vasarely, Heidi Wood. Robert Doisneau.  

Illustration : Jean Tinguely Requiem pour une feuille morte, 1967 © Adagp, Paris, 2018 Photo Georges Poncet

À la lecture de ces deux mots de « art » et « collection », l’on pense d’emblée à un ensemble de belles voitures historiques… et celle-ci existe. En revanche, ce que l’on connaît moins, c’est le lien très fort qui unit Renault et l’art de son temps.

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Martine Baker « Imaginaires//Tellurique » : céramique extrême

Jusqu’au 15 décembre 2018 Tropiques-Atrium

—Par Christian Antourel —
Pris par le rythme effréné de l’art contemporain, il est agréable parfois d’arrêter le temps et de se mettre quelques standards sous la dent. L’exposition de Martine Jéchoux Baker est proprement jubilatoire.

Son œuvre raconte une histoire qui brille, qui brûle, incandescente. C’est un manifeste en faveur d’une imagination active, seule capable de transformer une situation concrète en possibilités multiples. Happée par les beautés de sa créativité, l’exposition vire à un esthétisme qui rend l’âme visible. Entre réalisme ordinaire et imaginaire, l’artiste choisit tout particulièrement l’imaginaire comme alternative à la désillusion réaliste…et l‘espace et le temps deviennent relatifs comme un instant d’éternité suspendu en vol. Il semble qu’elle fasse appel , telle une prêtresse de la terre , aux forces de la nature. Quand Martine Baker se fait démiurge, un magma créatif fulgurant jaillit des entrailles de la terre . Elle en décline toutes les variations : pays d’accueil en même temps qu’instrument de création, tout autant que notion de mémoire et de richesse souterraine. La mythologie se prête très bien à cet imaginaire tellurique, tel Antée qui en appelle au contact de la terre car chaque fois qu’il la touche, il renouvelle ses forces.

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Solange Alin Daline expose

Du 26 novembre 2018 au 26 janvier 2019

« Tout commence par une institution, une émotion, qui s’impose à moi.
J’accepte alors de me confronter à elle, de l’explorer, pour l’apprivoiser…ou peut-être pour me laisser apprivoiser par ce qu’elle suscite en moi…

C’est un travail d’écoute intérieure…

Chaque émotion, chaque expérience est déterminante dans le choix des techniques et matières à utiliser. Dans mon travail j’ai recours à différents médiums: toile de jute, fil de chanvre, papier, miroirs, sable… »

BeBOOSTER a le plaisir de vous convier au vernissage de l’artiste peintre Solange ALIN Daline le vendredi 30 novembre à 19h.
Adresse : 12 rue des arts et métiers, dans la zone franche de Dillon, 97200 Fort de France.

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Vida Verba : un monde perché

Jusqu’au 1er Décembre 2018. Galerie Le Vin L’Art et Vous. Ducos

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint- Auret

En proposant pour thème fédérateur une histoire picturale sortie de l’imagination de l’artiste peuplée de personnages « qui l’attirent et la troublent  dans leur rôle de briseurs de règles établies » Elle les imagine et dit les rêver dans un monde parallèle, un peu « perché » dans lequel le dérisoire, l’insignifiant et l’anecdotique deviennent des soupapes à la réalité souvent pesante.

Comment qualifier cette œuvre, ces propositions ,ces regards ? Peut-être de présences quelque chose qui suggère une signification, un développement quelconque , une séquence évoquant une durée un récit. Mais de présences qui convoquent en même temps une évidence se tenant à distance, en retrait, et une énigme éclairant son action dans l’expérience la plus ordinaire. Cette présence, obstinément en contact et en rupture avec les éléments qui la constituent, s’inscrit dans un réseau de signes, de valeurs de symboles, de manières et de matières, et se risque dans une consistance particulière, inventée, creusée par une indécision volontaire, une remise en question qui réactive sans cesse sa quête , sa définition et sa portée.

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Martine Baker : « Imaginaires // Telluriques »

Du 19 Novembre au 15 décembre 2018 à Tropiques-Atrium

Le fil conducteur de Martine Baker est l’exploration de la création.
Créer des liens, du partage est une partie essentielle de son travail.

La céramique est son médium de prédilection, le feu puissant du Raku la subjugue mais sa curiosité la pousse aussi vers la gravure, vers la photographie et la vidéo.
Passionnée par les sciences naturelles, elle se laisse guider par la loi de Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». La transformation est omniprésente dans ses actes de création, le travail du feu est son compagnon de route.
Entre le contrôle de la cuisson de la terre, et les effets presque imprévisibles de la technique du raku, elle obtient des formes aux textures craquelées, minérales qui laissent entrevoir des failles obscurcies comme des écritures brouillées, où l’imaginaire creuse le mystère de l’en-dessous des choses et des mémoires caribéennes et universelles enfouies.
L’artiste explore l’objet, met l’accent sur lui, en l’investissant de ses visions.
Elle raconte des histoires qui ouvrent des mondes où le rêve est omniprésent, elle nous parle de la création, de la transmission, de la transformation et de la symbiose.

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Rencontre avec Roman Liška

Samedi 10 novembre 2018 à 11h. Espace d’art contemporain 14°N 61°W, Fort de France

Roman LIŠKA

Vit et travaille à Berlin (Allemagne) – Lives and works in Berlin, DE

Personal exhibitions

2018

« Kissing with confidence », espace d’art contemporain 14°N 61°W, Fort de France, Martinique

« Flushing Meadows», S12 Studio, New York, NY

2015

Art LA Contemporary, solo presentation with DUVE Berlin, Los Angeles, CA

2014

Ultramarine, Mallorca Landings, Palma de Mallorca, ES

2013

RESEARCH ‘N MOTION, DUVE Berlin, Berlin DE

Brace, Brace!, IMO Projects, Copenhagen, DK

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Décrochage le 10 novembre, vite!


— Par Dégé —

Le tout premier travail collectif du PABE était un petit carré vert 20x20cm. On aurait pu croire à une quinzaine monotone de carrés…verts. Car vert c’est vert, croit-on (comme d’aucuns croient que noir c’est noir). Eh bien, non. A la première exposition, déjà mémorable, du groupe au Jardin des Papillons du Carbet, ces tableaux accrochés aux arbres parmi d’autres productions étaient tous très différents, seuls les initiés pouvaient reconnaître la contrainte.

De même, sur le thème plus recherché du Sac, à l’Atrium « Galerie André Arsenec », pas une seule œuvre ne répétait une autre : toutes singulières, sensibles et réfléchies reconnaissait, satisfait, un public devenu fidèle et nombreux. Chacun(e) pouvait y retrouver l’essence de son sac.

Cette fois (à la Véranda jusqu’au 10 novembre seulement, faites vite !) les membres du PABE et leurs invités, Hervé Beuze, David Né, Marie Gauthier, Fabienne Cabord, Iskias, nous proposent leurs variations personnelles sur le thème de l’île : Tribulations archipéliques.

Cette fois encore, on retrouve les caractéristiques de sincérité, d’authenticité, de naïveté assumée, d’audace… qui font la marque de ce groupe.

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Chagall : du noir et blanc à la couleur

Hôtel de Caumont, Aix en Provence jusqu’au 24 mars 2019

— Par Michèle Bigot —
Culturespaces présente une dimension inexplorée de l’œuvre de Chagall. L’exposition est consacrée à la deuxième partie de sa carrière et au renouvellement constant qui préside à sa création de 1948 jusqu’à son décès en 1985. En 130 œuvres très diverses, qui vont du dessin à la sculpture en passant par la faïence et l’huile sur toile, l’artiste passe du noir et blanc aux couleurs les plus vives et les plus lumineuses. De nombreux supports sont exploités, Chagall tirant de chacun une inspiration singulière.
Au tournant de 1950, Chagall exploite toutes les nuances du noir et blanc, avec un goût particulier pour le noir dont il admire la profondeur et la subtilité.
La période sombre de l’après guerre se traduit dans son œuvre par les jeux de noir et blanc. Une série de lavis exécutés pour la revue Verve illustrant les Contes du Décaméron de Boccace témoigne de cette exploration, les nuances de gris contrastant avec la blancheur du papier.
De la même période datent les sculptures sur marbre qui jouent des mêmes thématiques, des mêmes contrastes de formes et des mêmes jeux d’ombre.

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Picasso. Bleu et rose. Musée d’Orsay

Jusqu’au 6 janvier 2019

En 1900, à dix-huit ans passés, Pablo Ruiz, qui signe bientôt Picasso, a tout du jeune prodige.
Sa production se partage entre tableaux académiques, pour se justifier vis-à-vis de son père, professeur rêvant d’une carrière officielle pour son fils, et œuvres plus personnelles, au contact de l’avant-garde barcelonaise.

C’est sa peinture de salon qui le conduit à Paris : désigné pour représenter son pays à la section espagnole des peintures de l’Exposition Universelle, il y présente une grande toile, Derniers moments, recouverte en 1903 par son chef-d’oeuvre La Vie.
S’ouvre alors une période de création intense ponctuée par les allers et retours de l’artiste entre l’Espagne et la capitale française. Entre 1900 et 1906, l’oeuvre de Picasso passe progressivement d’une riche palette colorée aux accents pré-fauves, qui doit tout autant au post-impressionnisme de Van Gogh qu’à Toulouse-Lautrec, aux quasi-monochromes de la « période bleue », puis aux tonalités roses de la « période des Saltimbanques », et aux variations ocres de Gósol.

Pour la première fois en France, cette exposition embrasse les périodes « bleue » et « rose » dans leur continuité plutôt que comme une succession d’épisodes cloisonnés.

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Rétrospective Miró au Grand Palais

3 octobre 2018 – 4 février 2019

Réunissant près de 150 œuvres dont certaines inédites en France et couvrant 70 ans de création, cette rétrospective retrace l’évolution technique et stylistique de l’artiste.
Miró crée à partir de ses rêves et nous ouvre les portes de son univers poétique.

Il transforme ainsi le monde avec une apparente simplicité de moyens, qu’il s’agisse d’un signe, d’une trace de doigt ou de celle de l’eau sur le papier, d’un trait apparemment fragile sur la toile, d’un trait sur la terre qu’il marie avec le feu, d’un objet insignifiant assemblé à un autre objet.

Miró fait surgir de ces rapprochements étonnants et de ces mariages insolites un univers constellés de métamorphoses poétiques qui vient réenchanter notre monde.

« Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème ».

Sa terre natale, la Catalogne, lui offre l’inspiration, Paris son premier tremplin, Palma de Majorque le grand atelier dont il a tant rêvé. Entre tous ces lieux, Joan Miró crée une oeuvre dénuée de toute anecdote, de tout maniérisme, de toute complaisance à l’égard des modes.

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Exposition Hugues Henri à la villa Chanteclerc jusqu’au 28 octobre

Fantômes Caraïbes

Cette exposition d’Hugues HENRI perpétue la recherche par cet artiste d’un retour des Caraïbes, ces « Indiens » génocidés, pour la plupart disparus à l’exception des survivants dans la réserve de la Dominique et des îles Karifugas le long du Belize. Il s’agit d’une fiction artistique, non d’une reconstitution basée sur des recherches scientifiques, historiques, archéologiques et anthropologiques.

Les moyens utilisés par Hugues Henri sont traditionnellement plastiques et picturaux mais aussi composites. « La colle ne fait pas le collage ! » avait l’habitude de dire Max Ernst, par rapport à sa démarche néodadaïste du photomontage. Pour lui, l’idée de montage provocateur et d’assemblage insolite dominait par rapport au « faire » du collage inauguré par les « papiers collés » cubistes de Georges Braque et de Pablo Picasso initié dans leur volonté de dépassement des catégories traditionnelles par le recours aux signes matériels du quotidien, papier journal, papier peint, faux bois, faux marbre, etc.

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«Fantômes Caraïbes». Fiction artistique

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Comment un jour devient on fasciné par les civilisations méso-américaines précolombiennes Olmèques, Toltèques, Mayas, Aztèques. Cette relation aux Amérindiens strictement
muséographique et personnelle, sans pulsion de recherche anthropologique, ethnographique ou archéologique.

Depuis des études universitaires, de cheminement en découvertes , de rencontres en étonnement en surprises en France d’abord puis en Guadeloupe, en Martinique, rencontres avec des passionnes ayants la connaissances de l’Histoire précolombienne et la richesse des lieux : Les fonds archéologiques du Musée Edgard Clair du Moule et surtout le parc des Roches Gravées de Trois Rivières. Un autre lieux magique est la coulisse, entre les monts Caraïbes et la mer. Là se trouve quantité de pétroglyphes encore méconnus et une grande roche gravée volontairement inclinée qui trempe sa base dans la rivière représente une femme qui accouche.
Le trouble comme la passion s’insinues par touches successives par degrés exagérés. Par la photo la peinture, et le dessin Hugues Henri a fixé les premières mémoires de son Musée imaginaire. La révélation se fait au grand jour, sans fausse pudeur, convaincante et brillante.

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Jérôme Sainte-Luce : « Lespwineg »

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Le plasticien cisèle une exposition sur un thème qui peut inquiéter, chaotique, mais fantastique sur les esprits, les morts et les âmes, leur chemin de lumière et leur héritage. Son
œuvre pose la question de savoir comment transcrire par la peinture le ressenti des choses
Comment les rendre visibles au spectateur.

« Lespwineg » titre de cette nouvelle exposition de Jérôme Sainte-Luce présente une série de tableaux , étranges, inspirés des gravures amérindiennes et abordant le thème omniprésent dans son œuvre de la symbolique de l’âme. L’iconographie en est simplifiée mais aux traits dessinés gravés telle une empreinte. Elle présente des taches de couleurs floutées tout en transparence où le jaune d’or est comme happé par sa propre lumière. Visiblement les couleurs sont songeuses, comme vues au travers d’un halo de brume. Bleu aquatique, orange de feu, vert espérance,…la danse allégorique des nuances s’en donne à cœur joie dans ce traitement tout en subtilité de personnages récurrents et transparents : les âmes des morts pas encore parties.

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